La nouvelle vedette de l’Impact est à Montréal.

Thierry Henry est arrivé en sol montréalais en soirée, jeudi, quelques heures après avoir été officiellement annoncé comme le nouvel entraîneur-chef du Bleu-Blanc-Noir.

Accueilli par les partisans à l’aéroport, Henry deviendra la nouvelle affiche de l’équipe après le congédiement de Rémi Garde au cours de la dernière campagne. Il est à espérer que celui qui a connu tant de succès au fil de sa carrière comme joueur puisse transposer le tout alors qu’il pilotera l’IMFC.

« C’est une excellente nouvelle pour l’organisation. On salue la nouvelle et on sent qu’il y a déjà une énergie supplémentaire qui semble alimenter l’enthousiasme des partisans et c’est la même chose au sein de l’organisation », a souligné Patrick Leduc.

« Il a tout gagné comme joueur, l’Euro, la Coupe du monde, la Ligue des champions, il a tout remporté. Il connaît également la MLS, a mentionné notre collaborateur Olivier Brett. Je ne m’attendais pas à ce que l’Impact soit une équipe où tout d’abord Thierry Henry voudrait poursuivre sa carrière et de toute évidence c’est le cas. Je ne pensais pas que l’Impact était prêt à investir autant d’argent, car il ne doit pas être là pour des peanuts. C’est peut-être inférieur à ce qu’on donnait à Rémy Garde, mais ce qui a été offert à Garde était tout de même substantiel. C’est une surprise pour moi. »

« Henry est quelqu’un d’ouvert et qui est totalement prêt pour l’expérience. C’était essentiel pour le nouvel entraîneur de l’Impact qu’il connaisse la MLS et c’est le cas. Avec un directeur sportif qui arrive de l’étranger, il fallait une personne dans le noyau technique qui connaissait la MLS et c’est le cas », a renchéri notre analyste soccer Jean Gounelle.

Sa touche offensive pourrait d’ailleurs profiter aux attaquants montréalais qui ont peiné au cours des dernières années à trouver le fond du filet régulièrement. Son bagage de joueur pourrait donc servir fortement à ses troupes.

« Je ne crois pas que ce sera nécessairement une équipe offensive, mais ce type de joueur pourra bénéficier de son expérience. Il va pouvoir les aider notamment sur les petites touches. J’aurais aimé être là, car ils vont beaucoup apprendre », a lancé l’ancien de l’Impact Ali Gerba.

La faiblesse dans la candidature de Henry, c’est qu’il n’a pas connu du succès à la barre de l’AS Monaco. Cette expérience qui a duré l’espace de 20 matchs montre que ce dernier sera aussi en mode apprentissage et qu’il devra faire ses preuves en tant qu’entraîneur-chef.

« Les preuves restent à faire comme entraîneur. Ça ne s’est pas bien passé à Monaco, mais il reste à voir si c’était le contexte ou si c’est ce que lui a amené à la table comme entraîneur », a souligné Brett.

« On a demandé à Henry de prendre les rênes d’une équipe qui n’avait rien à voir avec l’une des meilleures en France et en Europe. Il lui était demandé de redresser le tout en très peu de temps et avec peu de moyens, ce qu’il n’a pas réussi à faire. Le jugé sur cette expérience est un mauvais procès et qui est inutile. Ce n’est pas un contexte qui se répète avec l’Impact », a ajouté Gounelle.

Déjà un peu plus de réponses seront données sur les motivations et le plan de Thierry Henry lors d’un point de presse qui sera tenu lundi.