Parler le même langage
Impact vendredi, 29 janv. 2016. 16:10 jeudi, 18 avr. 2024. 19:34
Le soleil était au rendez-vous pour la cinquième journée du camp de l’Impact de Montréal. Joueurs et entraîneurs en auront donc profité pour faire le plein de vitamine D pendant les 90 minutes d’une séance axée sur les principes offensifs de positionnement et les tirs au but.
Au-delà du thème tactique mis de l’avant par Mauro Biello et ses acolytes, c’est le « langage non verbal sur le terrain » qui demeure la priorité pour l’entraîneur-adjoint Wilfried Nancy. En ce début de campagne, les exercices proposés n’ont pas pour but de corriger des problèmes observés sur le terrain sinon de clarifier ce qu’on attend des joueurs lorsqu’ils prennent possession du ballon. « Ça fait partie du travail de la semaine. Là, on veut renforcer certains points et être plus précis sur ce qu’on fait déjà. »
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« Le non verbal entre les joueurs, c’est la chose la plus importante. Que veut-on faire quand on prend le ballon? On le garde? Ou bien on verticalise pour aller vers l’avant? On doit arriver à penser à la même chose en même temps, » explique Nancy. « On a des joueurs qui parlent espagnol, français, anglais. On travaille sur des détails comme où on place la passe: dans les pieds, dans l’espace, etc. Un bon positionnement autour du ballon va faciliter le mouvement. »
Pour Nancy, originaire de la région de Toulon en France, diriger un entraînement dans la langue de Shakespeare n’est plus tout à fait une nouveauté. L’ancien responsable du groupe U16 de l’Académie de l’Impact faisait d’ailleurs partie d’une sélection de formateurs identifiés pour suivre un programme de perfectionnement mis en place par la MLS en 2013. Et malgré le lien avec la Fédération française de football (FFF), la majorité des échanges se déroulaient en anglais. « Même à l'Académie, ça passait parfois déjà en anglais », d'ajouter Nancy.
Enfin, pour la petite histoire, on aura remarqué que l’attaquant Michael Salazar a su démontrer un bel instinct quand vient le moment de se positionner pour compléter le jeu de ses nouveaux coéquipiers. Auteur de trois buts - plus que quiconque - lors d’un exercice où son équipe attaquait à quatre contre trois, il aura certainement marqué quelques points auprès du personnel d’entraîneurs. Et tout ça, dans la bonne entente, sans dire le moindre mot.
VIDÉO : Ciman est capable de la mettre dedans
En rafale
Le FC Montréal a annoncé que quatre joueurs iront en stade à Bologne lors du mois de février. Trois d’entre eux sont actuellement au camp à Orlando: David Choinière, qui impressionne déjà par sa vitesse d’exécution; Marco Dominguez, un joueur qui me rappelle Jason Di Tullio à ses débuts avec le Bleu-blanc-noir; et Thomas Meilleur-Giguère, un défenseur central que je découvre en vertu de son calme et de sa solidité.
On suit avec attention les développements dans le dossier Finnbogason. Pour l’instant, rien de nouveau à rajouter sur le sujet sous le soleil de la Floride.
L’équipe internationale composée de Ciman, Piatti, Donadel, Ontivero, Oyongo et Cabrera s’est imposée lors du concours de tirs au but. L’espace d’un instant, on a cru aux chances de l’équipe québécoise de Gagnon-Laparé, Béland-Goyette, Choinière, Jackson-Hamel, Meilleur-Giguère et Dominguez (plusieurs noms, mais six joueurs au total eux aussi). Or, pour cette fois, l’expérience aura cependant eu raison sur la jeunesse…
