Les deux équipes se battaient pour la même chose. La conviction était pourtant bien différente.

 

Alors que Nashville semblait animé d’un ardent désir de participer aux éliminatoires, l’Impact s’est présenté avec l’approche robotique d’une équipe qui dispute une rencontre de mi-saison par une belle soirée de juillet au Stade Saputo.

 

Que penser de cette défaite de 1-0?

 

Sur la coche :

 

Avant la rencontre Daniel Lovitz, disait se préparer à jouer un match comme les autres. Le défenseur de Nashville faisait dans le politically correct.

 

Après trois saisons dans la Métropole et des négociations contractuelles qui ont pris une mauvaise tournure en 2019, Lovitz avait clairement une motivation supplémentaire pour cette rencontre. Il a d’ailleurs connu un bon match comme latéral gauche.

 

Pendant ce temps, Jorge Corrales peinait au même poste chez le XI Montréalais.

 

Lovitz 1-0 Impact.

 

Sur ma faim :

 

Avec plus de 1400 minutes jouées en 2 mois, on peut comprendre Victor Wanyama d’être moins affuté physiquement et mentalement.

 

On peut tout de même s’attendre à plus de sa part, qu’un flash toutes les 15 minutes. Surtout pour le seul joueur désigné restant chez l’Impact.

 

Le Kenyan, décroche trop souvent dans le cours de l’action. Il a tendance à se mettre au pas de marche plutôt qu’à accompagner le jeu après une passe. Une prise d’information inégale et des déplacements clés faits au petit trot l’empêchent aussi d’avoir l’influence d’un Michael Bradley au milieu de terrain.

 

C’est d’ailleurs ce qui s’est passé sur le but de Nashville où Wanyama se devait d’empêcher l’adversaire de jouer le coup franc rapidement vers l’avant. Luis Binks est peut-être coupable derrière lui, mais la séquence aurait pu être étouffée à la source.

 

Sur la touche :

 

Erreurs individuelles derrière et manque d’opportunisme devant. Manque d’opportunisme devant et erreurs individuelles derrière.

 

Avec 4 défaites en 5 rencontres, les commentaires d’après-match se suivent et se ressemblent pour Thierry Henry qui a l’air à court de solutions. Peut-être n’y en a-t-il pas de solutions avec ce groupe.

 

Peut-être pense-t-on déjà l’an prochain. Chose certaine, on ne clame pas haut et fort sa conviction d’avoir ce qu’il faut pour garder sa place en séries.

 

Sur la bonne voie :

 

Selon Olivier Renard, 2020 n’était pas une année de transition. C’était plutôt une année de construction.

 

Puisqu’un transit implique qu’on se retrouve avec les mêmes bagages à l’autre bout, j’achète avec plaisir l’analogie du directeur sportif. L’Impact aura besoin d’un important renouveau.

 

Question de savoir quel genre de travail l’attend, quels joueurs de l’édition voudriez-vous absolument garder en vue de 2021?