Mon premier est une séquence de quatre défaites consécutives. Mon deuxième est une moyenne de 3,5 buts encaissé par match. Mon troisième est une 4e expulsion en cinq rencontres. Mon tout est amoché.

Que penser de cette défaite de l’Impact 4-1 face aux Red Bulls?

Sur la coche

Bojan a offert un début de match de rêve à l’Impact. Sa frappe à la 4e minute était sublime. Le genre d’action à laquelle les supporters rêvaient lorsqu’il a signé en 2019.

Dans une rencontre qui a rapidement échappé aux Montréalais, Bojan a montré des signes d’un joueur qui pourrait être précieux avec les retours de Romell Quioto et Saphir Taïder.

Sur ma faim

S’il est en santé, je placerais Taïder au poste d’Emanuel Maciel face à Chicago samedi prochain. L’Argentin a connu une sortie compliquée dimanche soir.

Quand vient le temps de lancer les attaquants en profondeur, il est le meilleur milieu de l’Impact. Il a toutefois des progrès à faire défensivement et son hésitation autour de la surface adverse limite grandement sa contribution offensive.

Maciel reste un joueur à fort potentiel, mais il n’est pas un titulaire indiscutable à mes yeux.

Sur la touche

J’étais à la description de la rencontre sur les ondes radio de TSN690.

En voyant Daniel Royer faire 3-1 pour les Red Bulls, mon collègue Grant Needham demandait instantanément des changements. À commencer par Luis Binks, qui était en danger d’expulsion en raison de son carton en première mi-temps.

Fidèle à son approche de la dernière semaine, Thierry Henry n’a pas fait de changement pour reposer ses cadres.

Je partage le point de vue de Grant. Binks n’aurait pas dû être sur le terrain en fin de rencontre. Il y était pourtant pour se faire expulser à la 90e minute. Le défenseur le plus stable de la campagne ratera donc son premier match de la saison face au Fire.

Sur la bonne voie

Contre Chicago, l’Impact amorcera une série de de 5 matchs en 14 jours. Une séquence insoutenable sans une rotation plus importante du personnel.

À l’heure actuelle, les cadres roulent sur les vapeurs d’un réservoir vide et les remplaçants ne semblent jamais faire partie de la solution.

Une mauvaise combinaison pour une équipe qui devra mettre toutes ses ressources à contribution pour assurer sa place en séries.

Au-delà des blessures et suspensions qu’un staff technique ne peut contrôler, la gestion d’effectif doit être ajustée. Autrement, une quatrième saison sans séries deviendra vite un sérieuse possibilité.

Même si 10 équipes sur 14 y participeront dans l’Est cette année.

 

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