MONTRÉAL - La nouvelle mouture de l'Impact de Montréal est sur le point d'être confronté à son premier véritable test.

Avec ses nouveaux effectifs à l'arrière et au milieu, l'Impact devra rapidement se départir de sa rouille hivernale et s'adapter à l'air raréfié du Mexique quand il affrontera Pachuca, mardi, dans le match aller de son duel des quarts de finale de la Ligue des Champions de la CONCACAF.

« Nous sommes aussi prêts que nous puissions l'être, a déclaré l'entraîneur adjoint Mauro Biello. Nous avons tenté de nous acclimater à la météo et à l'altitude. Et avec tous ces nouveaux visages, nous avons beaucoup joué et travaillé sur nos schémas défensifs. »

L'Impact espère garder le pointage serré dans ce match aller et l'emporter à domicile, le 3 mars prochain, dans un match disputé sur la pelouse synthétique du Stade olympique.

Pachuca aura l'avantage d'afficher une forme de milieu de championnat, tandis que Montréal disputera le premier match de son calendier 2015.

Le onze montréalais a amorcé son camp le 23 janvier et se trouve au Mexique depuis le 8 février. Il y a disputé trois rencontres préparatoires, ce qui ne lui a pas laissé beaucoup de temps pour s'assurer d'une certaine cohésion à la suite de tous les changements qu'il a apportés après avoir terminé dernier de la MLS.

Une nouvelle paire en défense centrale, formée du Belge Laurent Ciman et de l'ex-Fire de Chicago Bakary Soumaré, devrait amorcer le match derrière ses deux nouveaux milieux, Nigel Reo-Coker et Marco Donadel. L'Impact pourra aussi compter sur son attaquant vedette Ignacio Piatti, qui est remis de son opération au genou, subie cet hiver. Le vétéran milieu Justin Mapp est également rétabli après avoir raté le début du camp. Par contre, le milieu Andres Romero représente un cas incertain.

L'altitude sera un facteur à Pachuca, située à environ 90 kilomètres de Mexico. L'air raréfié a tendance à laisser le souffle court aux visiteurs et l'entraîneur-chef, Frank Klopas, devra avoir un oeil attentif sur ses joueurs et utiliser ses substitutions de façon judicieuse.

« C'est un facteur important. Ils disent qu'on ne s'acclimate vraiment jamais à cela, a noté Biello. Après une longue course, ça prend un peu plus de temps à s'en remettre. C'est ce qui vous ralentit. Mais tous les joueurs disent se sentir mieux que pendant notre première semaine ici.

« C'est un avantage pour Pachuca, mais souhaitons que nous aurons l'avantage à Montréal quand nous jouerons sur du gazon synthétique et qu'il fera moins 40 dehors. »

Pachuca n'est pas réputé pour marquer beaucoup, mais Biello a indiqué que l'équipe est rapide sur les flancs, avec ses jeunes ailiers Jürgen Damm et Hirving Lorenzo.

Reste à voir quelle formation les Mexicains enverront sur le terrain après avoir utilisé leur première équipe dans un gain de 2-1 à domicile en championnat national, samedi. Pachuca joue d'ailleurs un autre match de ligue, vendredi, avant de s'amener à Montréal.

« Nous savons que ce sera un match difficile contre un opposant de qualité, a dit Biello. Nous avons travaillé notre défense et notre positionnement. Si on peut exécuter notre stratégie, nous avons une bonne chance de l'emporter. »

Il s'agit de la deuxième présence de l'Impact en quarts de finale de la CONCACAF. En 2009, alors qu'il évoluait en deuxième division, il a connu possiblement les plus beaux moments de ses 22 ans d'existence en remportant le match aller 2-0 contre Santos Laguna, devant 55 571 personnes au Stade olympique, avant de s'effondrer 5-2 à Mexico.

Sa qualification en Ligue des Champions a été l'un des rares moments de réjouissance en 2014, alors qu'il n'a signé que six victoires en 34 matchs en MLS, aucune à l'étranger.

L'Impact amorcera son calendrier régulier le 7 mars, à Washington, contre D.C. United.