Tout est une question d’équilibre.

Samedi dernier, face au Sporting Kansas City, nous en avons sans doute manqué. Dans ce verdict nul de 2-2, nous avons certes fait preuve d’une belle créativité offensive en diversifiant notamment nos attaques et en capitalisant sur deux d’entre elles.

Quand on joue domicile, comme c’était alors le cas, nous déployons un bon quatuor offensif et on s’aventure plus loin en terre ennemie afin de marquer, mais la réalité demeure que le match se joue des deux côtés : offensif et défensif.

On se soit d’être plus responsables et d’être plus alertes dans les temps faibles et les changements de momentum. Ça semble être lors de ces moments que nous encaissons les buts et il importe de mieux les gérer.

La leçon à tirer de ce résultat, c’est que lorsqu’on se porte un peu plus vers l’avant, il faut faire gaffe. Avec plus d’espace laissé ainsi libre derrière, le danger de la contre-attaque est bel et bien présent. Il suffit donc de trouver le juste équilibre entre l’attaque et la défense.

Nous aurons l’occasion de mettre tout cela en pratique samedi au Stade Saputo, alors que nous accueillerons le Revolution de la Nouvelle-Angleterre dès 17 h 30 sur les ondes de RDS.

Le facteur X

Depuis nos débuts dans la MLS, le visage de nos prochains rivaux n’a pas changé énormément, si ce n’est que d’un ajout récent en attaque : Kei Kamara

Ce dernier, on le connaît bien, tout comme vous d’ailleurs. Acquis du Crew de Colombus par voie de transaction en mai dernier, l’imposant attaquant a fait sa marque au fil des deux ou trois dernières saisons.

Avec les Lee Nguyen, Teal Bunbury, Juan Agudelo, Diego Fagundez et Kelyn Rowe, le Revolution comptait déjà sur un arsenal offensif redoutable et il a dorénavant le facteur X en sa faveur : Kei Kamara.

On a donc tout intérêt à être sur nos gardes. Ce club, qui a gagné en expérience en prenant part à la finale de 2014, aime jouer court et à travers le milieu de terrain.

Le départ d’un ami

La dernière semaine a par ailleurs marqué le départ d’un coéquipier, mais surtout d’un ami lorsque Maxim Tissot a été libéré par notre équipe.

Bien que cette réalité fasse partie du sport, ce n’est jamais plaisant de voir un frère d’armes quitter. Tout ce que je peux lui souhaiter, c’est que sa carrière se poursuive longuement peu importe la route qu’elle empruntera.

Dans le foot, il y a mille et une avenues. Les portes de l’Impact se sont peut-être fermées, mais d’autres s’ouvriront sans doute pour Maxim.

Si le club a fait ce choix, c’est pour faire de la place à un autre compatriote québécois au sein de l’équipe première, David Choinière.

Âgé de 19 ans, David évolue au sein de l’Académie de l’Impact depuis quelque temps déjà. Évoluant au poste de milieu de terrain, il est très dynamique offensivement et il apporte beaucoup de vivacité. Dans les duels à un contre un, il a cette habileté à éliminer son opposant pour créer du danger.

Il est encore jeune et il se développera dorénavant chez les professionnels. Ce sera donc à nous de tout faire en notre possible pour qu’il s’adapte bien à ce nouvel environnement afin qu’il nous démontre toute l’étendue de son talent.

* Propos recueillis par RDS.ca