À noter que cette chronique a été publiée avant la transaction impliquant Jack McInerney.

La dernière année et demie nous a appris à craindre les matchs de l’Impact de Montréal sur la route. En 2014, la colonne des victoires est restée vierge. À l’approche de leur second passage au Yankee Stadium pour affronter le New York City FC, les troupes de Frank Klopas n’avaient qu’un seul gain à l’étranger depuis le début de la présente campagne. David Villa et un terrain atypique étaient au sommet des préoccupations de l’équipe en préparation pour le match.

Bête noire

Villa profite d'un penalty

Bien qu’il ait marqué son quatrième but en trois matchs contre l’Impact, Villa a été mieux contenu par la défense montréalaise qu’il l’a été plus tôt cette saison.

Laurent Ciman vous dirait même que l’Espagnol n’aurait jamais dû se retrouver sur la feuille de pointage. Le penalty qu’il a conclu est venu d’une décision plus que généreuse de la part de l’arbitre Jose Carlos Rivero. À vous de juger, était-ce une faute ?

Un plan clair

En ce qui a trait au terrain, le Onze Montréalais a ajusté son plan de match après une première visite pénible à NY le 13 juin. L’équipe y avait encaissé un revers de 3-1. Avec une surface de jeu plus petite que la normale, les espaces se font rares et la pression arrive plus rapidement. Pour pallier à ces inconvénients, Klopas a préconisé une approche directe.

En ce sens, la décision de titulariser Dominic Oduro s’est avérée fructueuse en attaque. Sa vitesse a été un ennui constant pour la défense new-yorkaise. Piatti a, quant à lui, su profiter des espaces libérés par les courses du Ghanéen. Même si Oduro attend souvent un retour d’ascenseur qui tarde ou qui n’arrive tout simplement pas, son duo avec l’Argentin a donné des maux de tête à la défense adverse. Leurs trois buts combinés n’avaient rien de superflu dans une victoire de 3-2.

Venegas et les choix

Avec le grand dévoilement d’un demi-Dieu ivoirien au Stade Saputo, ainsi que le passage du PSG et de Lyon dans la métropole, il n’y avait pas meilleure semaine pour passer sous le radar à Montréal. C’est en quelque sorte ce qui s’est produit avec Johan Venegas. Avec l’arrivée du Costaricain, l’Impact devient potentiellement une des attaques les plus menaçantes de la ligue.

Avant de voir ce potentiel se traduire en performances sur le terrain, Frank Klopas et son personnel technique auront toutefois des décisions importantes à prendre. Quelle formation adopter, où faire jouer le nouveau venu, qui laisser de côté, etc. ? Plus souvent utilisé au poste d’attaquant avec Alajuelense, Venegas peut également évoluer dans le couloir. N’ayant jamais sérieusement travaillé en 4-4-2 à l’entraînement, je crois qu’il serait judicieux pour Klopas de garder le même schéma tactique. Sachant que Andres Romero est particulièrement apprécié de son entraîneur, c’est Dilly Duka qui pourrait céder sa place sur la feuille de match. Avec Drogba et Venegas, voici à quoi pourrait ressembler le Onze montréalais :

Formation ImpactVers la sortie?

Avec ses récentes acquisitions, l’Impact de Montréal se retrouve avec un effectif de 30 joueurs. Certaines « technicalités » de la MLS peuvent m’échapper, mais à première vue, ce nombre dépasse le maximum de 28 qu’un club peut avoir dans son groupe professionnel selon la plus récente convention collective.

Qui pourrait être sur le point de faire ses valises ? La polyvalence d’Alexander, la feuille de route de Reo-Coker, le sens du but de McInerney (qui a été échangé à Columbus), le toucher de balle de Mapp et la qualité de distribution de Bernier pourraient tous intéresser plus d’un entraîneur de MLS. C’est le jeudi 6 août que le marché des transferts se conclut, alors nous aurons des précisions sous peu.

D’ici là, l’Impact doit faire de la place dans son effectif, qui a le plus de chances de quitter selon vous?