Inzaghi, l'instinct du buteur
Soccer mercredi, 23 mai 2007. 17:28 mercredi, 11 déc. 2024. 04:31
ATHENES - Pippo Inzaghi, auteur des deux buts milanais en finale de la Ligue des Champions face à Liverpool, a montré toutes les qualités dont a besoin un buteur de haut niveau: réussite et sang-froid.
Comme un symbole. On n'était pas sûr qu'il soit titulaire, il n'avait pas joué souvent cette saison mais c'est finalement lui qui est le plus présent sur la feuille de match avec un doublé en finale.
Carlo Ancelotti a sans doute hésité, lui qui a souvent préféré Gilardino à Inzaghi cette saison mais pour la finale il a misé sur l'expérience et le réalisme. Le résultat lui donne raison.
La principale qualité d'Inzaghi? Le flair ou l'instinct du buteur. Quand un ballon traîne dans une surface, vous pouvez parier que Pippo n'est pas loin.
Mercredi, le premier but est tout sauf un prix de beauté (45). Alors que Reina semblait sur la trajectoire du coup franc d'Andrea Pirlo, au dernier moment le ballon a changé de direction après avoir heurté le bras collé au corps d'Inzaghi, qui se lançait vers le but pour récupérer un éventuel rebond...
En deuxième période, Inzaghi, 33 ans, a attendu son heure. A la 82e, revenant d'une position de hors-jeu, il a su se replacer pour partir dans un timing parfait sur la passe de Kaka et allait se présenter seul face à Reina, qu'il a dompté avec un sang-froid digne d'un serial buteur.
Il a ensuite pu aller s'agenouiller sur la pelouse tandis que les tifosis milanais lui envoyaient des baisers le long de la touche.
Et, comme toujours "Super Pippo" - le nom de Super Goofy, personnage de Disney, en version italienne - a fait son cinéma en fin de match simulant une blessure au ventre pour gagner du temps... Diablement efficace.
Avec 38 réalisations en C1 et 58 toutes coupes d'Europe confondues, Inzaghi, meilleur buteur italien des épreuves continentales, a prouvé sa réputation d'homme-but.
"C'est le joueur a qui le poteau fait une passe", a dit un jour un de ses coéquipiers, mi-admiratif mi-ironique. "Le but, c'est ma vie", répond l'interessé. Mercredi, c'est lui qui a donné vie au titre de Milan.
Comme un symbole. On n'était pas sûr qu'il soit titulaire, il n'avait pas joué souvent cette saison mais c'est finalement lui qui est le plus présent sur la feuille de match avec un doublé en finale.
Carlo Ancelotti a sans doute hésité, lui qui a souvent préféré Gilardino à Inzaghi cette saison mais pour la finale il a misé sur l'expérience et le réalisme. Le résultat lui donne raison.
La principale qualité d'Inzaghi? Le flair ou l'instinct du buteur. Quand un ballon traîne dans une surface, vous pouvez parier que Pippo n'est pas loin.
Mercredi, le premier but est tout sauf un prix de beauté (45). Alors que Reina semblait sur la trajectoire du coup franc d'Andrea Pirlo, au dernier moment le ballon a changé de direction après avoir heurté le bras collé au corps d'Inzaghi, qui se lançait vers le but pour récupérer un éventuel rebond...
En deuxième période, Inzaghi, 33 ans, a attendu son heure. A la 82e, revenant d'une position de hors-jeu, il a su se replacer pour partir dans un timing parfait sur la passe de Kaka et allait se présenter seul face à Reina, qu'il a dompté avec un sang-froid digne d'un serial buteur.
Il a ensuite pu aller s'agenouiller sur la pelouse tandis que les tifosis milanais lui envoyaient des baisers le long de la touche.
Et, comme toujours "Super Pippo" - le nom de Super Goofy, personnage de Disney, en version italienne - a fait son cinéma en fin de match simulant une blessure au ventre pour gagner du temps... Diablement efficace.
Avec 38 réalisations en C1 et 58 toutes coupes d'Europe confondues, Inzaghi, meilleur buteur italien des épreuves continentales, a prouvé sa réputation d'homme-but.
"C'est le joueur a qui le poteau fait une passe", a dit un jour un de ses coéquipiers, mi-admiratif mi-ironique. "Le but, c'est ma vie", répond l'interessé. Mercredi, c'est lui qui a donné vie au titre de Milan.