GUIMARAES (AFP) - Les joueurs italiens n'en revenaient pas de leur élimination au 1er tour de l'Euro-2004 de soccer malgré leur succès sur la Bulgarie (2-1), certains mettant en cause l'éthique de la Suède et du Danemark, auteurs d'un nul (2-2) qui les qualifient tous les deux.

Le sélectionneur italien Giovanni Trapattoni indiquait pour sa part qu'il ne nourrissait pas de "suspicion" par rapport au nul 2-2 entre les deux pays scandinaves, estimant que "l'éthique exist(ait) dans le sport".

"Nous avons fait notre travail. Le reste n'est que suspicion. Je laisse cela aux personnes qui ont vu l'autre match", ajoutait-il.

Le gardien de but Gianluigi Buffon ne l'entendait toutefois pas de cette oreille, lâchant: "Je ne peux pas y croire. Deux pays si fiers de leur fair-play qui font 2-2. Après le but de Cassano, je me suis tourné vers nos supporteurs pour célébrer le but et j'ai pu voir sur leur visage le résultat de l'autre match. C'est une très grande déception."

Perrotta, "amer", préférait "ne pas trop parler" de crainte de dire des choses que, selon lui, il "pourrait regretter".

Plaçant ses propos sur un angle sportif, le défenseur Alessandro Nesta soulignait pour sa part qu'il était très "amer" d'"être éliminé sans perdre un match, avec 5 points (comme la Suède et le Danemark)".

Le buteur malheureux de la 90+4e minute, Antonio Cassano, désigné "homme du match", n'a quant à lui pas souhaité s'exprimer devant la presse contrairement à l'usage.