Italie : Marcello Lippi garde la foi
Soccer lundi, 21 juin 2010. 08:44 mercredi, 11 déc. 2024. 03:13
IRENE - Malgré deux nuls contre le Paraguay et la Nouvelle-Zélande, le sélectionneur de l'Italie Marcello Lippi a continué d'afficher une inébranlable foi dans son équipe lundi et assuré que le Mondial devait "encore commencer" pour les champions du monde.
Devant les journalistes réunis à la "Casa Azzurri" à Irene au lendemain du nul face aux Kiwis, le technicien n'a certes pas nié les problèmes - "On doit prendre nos responsabilités après deux matches qui ne se sont pas déroulés comme on l'espérait" -, mais son discours a été très clair, sur le mode "rien n'est perdu, tout reste à faire".
"Il n'y a pas de crise", a-t-il même assuré, visiblement agacé par l'insistance des questions sur les soucis des Azzurri qui, après deux rencontres, n'ont pourtant marqué que deux buts - le premier suite à une grosse faute du gardien paraguayen, le second sur penalty -, et en ont encaissé le même nombre, soit déjà autant que durant tout le Mondial de 2006.
"On peut encore faire de grandes choses dans cette Coupe du monde, c'est dans nos cordes, a-t-il insisté. On peut voir ces deux matches sous deux angles différents: un négatif et un positif".
Quels sont les côtés positifs ? "Nos adversaires n'ont tiré que deux fois au but. Contre les Néo-Zélandais, c'était attendu, mais le Paraguay, c'est une excellente équipe", a répliqué l'ex-entraîneur de la Juventus et de l'Inter.
"Excès de coeur"
"Contre la Nouvelle-Zélande, on a voulu arriver le plus vite possible devant et on trop 'balancé' le ballon, a-t-il poursuivi. L'équipe a eu un excès de coeur en quelque sorte. Et elle n'a pas eu beaucoup de chance non plus, avec notamment un poteau (de Montolivo)".
"Vous ne pouvez pas nier que cette équipe a du coeur et de la volonté", a-t-il insisté, tout en admettant que "tous les joueurs ne sont pas 'au top' de leur condition" et que les performances des plus jeunes demeurent contrastées: le latéral gauche Criscito a fait "des choses assez bonnes" tandis que le milieu Marchisio a été "un peu plus discret".
Il n'empêche, Lippi en est absolument convaincu, "l'équipe peut faire beaucoup mieux que ce qu'elle a fait jusqu'à maintenant. Notre Mondial doit encore commencer".
Désormais, les Azzurri doivent battre la Slovaquie pour être certains de figurer en huitièmes: "Je ne crois pas que les Slovaques seront aussi repliés (que les Néo-Zélandais)".
Ensuite, la Nazionale aura toutes les chances d'affronter les Pays-Bas plutôt que le Japon ou le Danemark qui lui semblaient promis. Mais cela n'inquiète pas davantage Lippi: "Il n'est pas dit qu'affronter une grande équipe soit la pire chose qui puisse nous arriver. On ne peut pas toujours avoir un parcours facile. De toute façons, comme l'a écrit un journal néo-zélandais, l'Italie mange les gros poissons, pas les petits".
Devant les journalistes réunis à la "Casa Azzurri" à Irene au lendemain du nul face aux Kiwis, le technicien n'a certes pas nié les problèmes - "On doit prendre nos responsabilités après deux matches qui ne se sont pas déroulés comme on l'espérait" -, mais son discours a été très clair, sur le mode "rien n'est perdu, tout reste à faire".
"Il n'y a pas de crise", a-t-il même assuré, visiblement agacé par l'insistance des questions sur les soucis des Azzurri qui, après deux rencontres, n'ont pourtant marqué que deux buts - le premier suite à une grosse faute du gardien paraguayen, le second sur penalty -, et en ont encaissé le même nombre, soit déjà autant que durant tout le Mondial de 2006.
"On peut encore faire de grandes choses dans cette Coupe du monde, c'est dans nos cordes, a-t-il insisté. On peut voir ces deux matches sous deux angles différents: un négatif et un positif".
Quels sont les côtés positifs ? "Nos adversaires n'ont tiré que deux fois au but. Contre les Néo-Zélandais, c'était attendu, mais le Paraguay, c'est une excellente équipe", a répliqué l'ex-entraîneur de la Juventus et de l'Inter.
"Excès de coeur"
"Contre la Nouvelle-Zélande, on a voulu arriver le plus vite possible devant et on trop 'balancé' le ballon, a-t-il poursuivi. L'équipe a eu un excès de coeur en quelque sorte. Et elle n'a pas eu beaucoup de chance non plus, avec notamment un poteau (de Montolivo)".
"Vous ne pouvez pas nier que cette équipe a du coeur et de la volonté", a-t-il insisté, tout en admettant que "tous les joueurs ne sont pas 'au top' de leur condition" et que les performances des plus jeunes demeurent contrastées: le latéral gauche Criscito a fait "des choses assez bonnes" tandis que le milieu Marchisio a été "un peu plus discret".
Il n'empêche, Lippi en est absolument convaincu, "l'équipe peut faire beaucoup mieux que ce qu'elle a fait jusqu'à maintenant. Notre Mondial doit encore commencer".
Désormais, les Azzurri doivent battre la Slovaquie pour être certains de figurer en huitièmes: "Je ne crois pas que les Slovaques seront aussi repliés (que les Néo-Zélandais)".
Ensuite, la Nazionale aura toutes les chances d'affronter les Pays-Bas plutôt que le Japon ou le Danemark qui lui semblaient promis. Mais cela n'inquiète pas davantage Lippi: "Il n'est pas dit qu'affronter une grande équipe soit la pire chose qui puisse nous arriver. On ne peut pas toujours avoir un parcours facile. De toute façons, comme l'a écrit un journal néo-zélandais, l'Italie mange les gros poissons, pas les petits".