Italie: pouvoir et opposition unis pour dénoncer la Squadra
Soccer mercredi, 23 juin 2004. 11:52 samedi, 14 déc. 2024. 17:31
ROME (AFP) - La piètre performance de l'équipe italienne de soccer à l'Euro-2004, éliminée dès le premier tour, a eu pour conséquence imprévisible d'unir les sénateurs du pouvoir et de l'opposition qui n'ont pas mâché leurs mots pour critiquer la Squadra.
"Je suis content que les Azzurri (Bleus) soient éliminés. Il y a trop d'enfants et pas assez d'adultes dans cette équipe. Il est également temps de mettre un terme au contrat de l'entraîneur Trapattoni", a ainsi déclaré Livio Togni, sénateur de Refondation communiste.
A l'autre bout de l'échiquier politique, Antonio Tomassini, sénateur de Forza Italia, le parti du chef du gouvernement Silvio Berlusconi, renchérit avec les critiques sur le sélectionneur italien Giovanni Trapattoni.
"Avec ce personnage sur le banc, nos joueurs ne pouvaient pas réussir. Trapattoni a commis une erreur en misant tout sur la défense", a déclaré le sénateur qui rejoint son collègue communiste dans l'estimation qu'"il faut imposer des limites" aux salaires des joueurs.
Entre les deux, le sénateur démocrate-chrétien de centre-droit, Mauro Cutrufo, juge que "nous ne sommes pas à la hauteur de notre réputation". "En fait, c'est notre réputation qui prend des coups depuis des années, s'adaptant à la faiblesse du soccer de nos joueurs".
Son alter ego du centre-gauche, Gavino Angius, chef des sénateurs des Démocrates de gauche (DS, principal parti d'opposition) s'en est lui aussi pris aux joueurs "qui gagnent trop pour jouer aussi mal".
"Les deux-tiers d'entre-eux devraient être chassés de l'équipe nationale", a-t-il dit.
"Je suis content que les Azzurri (Bleus) soient éliminés. Il y a trop d'enfants et pas assez d'adultes dans cette équipe. Il est également temps de mettre un terme au contrat de l'entraîneur Trapattoni", a ainsi déclaré Livio Togni, sénateur de Refondation communiste.
A l'autre bout de l'échiquier politique, Antonio Tomassini, sénateur de Forza Italia, le parti du chef du gouvernement Silvio Berlusconi, renchérit avec les critiques sur le sélectionneur italien Giovanni Trapattoni.
"Avec ce personnage sur le banc, nos joueurs ne pouvaient pas réussir. Trapattoni a commis une erreur en misant tout sur la défense", a déclaré le sénateur qui rejoint son collègue communiste dans l'estimation qu'"il faut imposer des limites" aux salaires des joueurs.
Entre les deux, le sénateur démocrate-chrétien de centre-droit, Mauro Cutrufo, juge que "nous ne sommes pas à la hauteur de notre réputation". "En fait, c'est notre réputation qui prend des coups depuis des années, s'adaptant à la faiblesse du soccer de nos joueurs".
Son alter ego du centre-gauche, Gavino Angius, chef des sénateurs des Démocrates de gauche (DS, principal parti d'opposition) s'en est lui aussi pris aux joueurs "qui gagnent trop pour jouer aussi mal".
"Les deux-tiers d'entre-eux devraient être chassés de l'équipe nationale", a-t-il dit.