"J'écoutais les matches à la radio"
Soccer jeudi, 22 sept. 2005. 12:28 mercredi, 11 déc. 2024. 14:32
MEXICO (AFP) - L'entraîneur argentin de l'équipe de Cruz Azul (1re div. mexicaine de soccer), Ruben Omar Romano, libéré mercredi après avoir été enlevé deux mois plus tôt, a confié jeudi qu'il avait pu écouter les matches à la radio depuis la maison où il était retenu prisonnier.
Lors d'une conférence de presse au lendemain de sa libération, Ruben Omar Romano est apparu extrêmement fatigué, le visage fermé, une cigarette à la main.
"J'ai perdu le compte (des jours de détention). Ils ont veillé à ce que je mange, que j'aie mes cigarettes. J'étais dans l'obscurité totale, les yeux bandés, j'écoutais les infos, j'écoutais tous les matches à la radio, je savais très bien comme se comportait l'équipe, je savais qu'elle était en de bonnes mains", a déclaré l'Argentin, qui a été libéré lors d'une opération de la police mexicaine.
"Je n'ai pas reçu de mauvais traitements. Ils m'ont bien traité (...) Aujourd'hui, je me sens un peu faible, je ne suis pas prêt à reprendre, j'ai besoin de laisser passer quelques jours", a-t-il dit devant la presse.
Malgré l'absence de leur entraîneur les joueurs de Cruz Azul sont en tête de leur groupe dans le tournoi d'ouverture 2005 à l'issue de la 8e journée. Depuis l'enlèvement de Romano, l'équipe était dirigée par son adjoint, le Mexicain Isaac Mizrahi.
Demande de rançon
Ruben Omar Romano, 47 ans, quittait à bord de son 4x4 le siège du club à Mexico, après l'entraînement, quand il a été enlevé le 19 juillet par cinq hommes armés.
Au Mexique, Ruben Omar Romano a successivement entraîné les clubs de Celaya, de l'Université autonome de Guadalajara, de Morelia, Pachuca et Cruz Azul.
"C'est une mauvaise expérience, poursuit l'entraîneur, psychologiquement c'est très fort et puis physiquement..."
Le procureur général de la République Daniel Cabeza de Vaca a informé que les ravisseurs exigeaient une rançon de 5 millions de dollars (4 millions d'euros) et que les ravisseurs faisaient parti d'un groupe spécialisé dans les enlèvements qui obéissait aux ordres de Jossé Luis Canchola, emprisonné depuis janvier 2004.
Cruz Azul est un des clubs les plus prestigieux du Mexique et a récemment été au centre d'un scandale de dopage. Deux internationaux mexicains de Cruz Azul ont été suspendus un an après avoir été contrôlés positifs à la nandrolone en juin, avant le début de la Coupe des confédérations en Allemagne, à laquelle ils participaient avec la sélection aztèque.
Les enlèvements contre rançon sont fréquents au Mexique, notamment dans la capitale. Les personnes kidnappées sont généralement retenues plusieurs jours voire plusieurs semaines par les ravisseurs.
D'après les chiffres officiels, 614 enlèvements ont été signalés à la police, de décembre 2000 à juin 2005.
Lors d'une conférence de presse au lendemain de sa libération, Ruben Omar Romano est apparu extrêmement fatigué, le visage fermé, une cigarette à la main.
"J'ai perdu le compte (des jours de détention). Ils ont veillé à ce que je mange, que j'aie mes cigarettes. J'étais dans l'obscurité totale, les yeux bandés, j'écoutais les infos, j'écoutais tous les matches à la radio, je savais très bien comme se comportait l'équipe, je savais qu'elle était en de bonnes mains", a déclaré l'Argentin, qui a été libéré lors d'une opération de la police mexicaine.
"Je n'ai pas reçu de mauvais traitements. Ils m'ont bien traité (...) Aujourd'hui, je me sens un peu faible, je ne suis pas prêt à reprendre, j'ai besoin de laisser passer quelques jours", a-t-il dit devant la presse.
Malgré l'absence de leur entraîneur les joueurs de Cruz Azul sont en tête de leur groupe dans le tournoi d'ouverture 2005 à l'issue de la 8e journée. Depuis l'enlèvement de Romano, l'équipe était dirigée par son adjoint, le Mexicain Isaac Mizrahi.
Demande de rançon
Ruben Omar Romano, 47 ans, quittait à bord de son 4x4 le siège du club à Mexico, après l'entraînement, quand il a été enlevé le 19 juillet par cinq hommes armés.
Au Mexique, Ruben Omar Romano a successivement entraîné les clubs de Celaya, de l'Université autonome de Guadalajara, de Morelia, Pachuca et Cruz Azul.
"C'est une mauvaise expérience, poursuit l'entraîneur, psychologiquement c'est très fort et puis physiquement..."
Le procureur général de la République Daniel Cabeza de Vaca a informé que les ravisseurs exigeaient une rançon de 5 millions de dollars (4 millions d'euros) et que les ravisseurs faisaient parti d'un groupe spécialisé dans les enlèvements qui obéissait aux ordres de Jossé Luis Canchola, emprisonné depuis janvier 2004.
Cruz Azul est un des clubs les plus prestigieux du Mexique et a récemment été au centre d'un scandale de dopage. Deux internationaux mexicains de Cruz Azul ont été suspendus un an après avoir été contrôlés positifs à la nandrolone en juin, avant le début de la Coupe des confédérations en Allemagne, à laquelle ils participaient avec la sélection aztèque.
Les enlèvements contre rançon sont fréquents au Mexique, notamment dans la capitale. Les personnes kidnappées sont généralement retenues plusieurs jours voire plusieurs semaines par les ravisseurs.
D'après les chiffres officiels, 614 enlèvements ont été signalés à la police, de décembre 2000 à juin 2005.