Kaka n'a pas réussi à se démarquer
Soccer mardi, 15 juin 2010. 16:43 samedi, 14 déc. 2024. 12:38
JOHANNESBURG - Le meneur de jeu brésilien Kaka n'a pas réussi à se sortir du piège nord-coréen, mardi à l'Ellis Park de Johannesburg, incapable de donner le ton à son équipe dans la foulée d'une saison moyenne au Real Madrid.
Large vainqueur à l'applaudimètre lors de l'annonce des équipes, le Ballon d'Or 2007 n'a pas justifié sa réputation sur le terrain, lui qui avait éclairé les stades de la Coupe des Confédérations un an plus tôt. Il n'a pas dirigé le jeu.
Kaka, qui assurait peu avant le Mondial qu'il était "prêt pour être l'un des leaders de la sélection, bien que l'équipe ait déjà beaucoup de leaders, techniques, tactiques", a joué son premier match sur le même ton que sa saison pas assez convaincante pour les 65 millions d'euros payés par le Real l'été dernier pour l'arracher à l'AC Milan.
Il est vrai qu'il a commencé la préparation de la Coupe du monde par soigner une lésion à l'adducteur gauche contractée en fin de saison à Madrid, mais il fallait puiser dans ses souvenirs pour revoir le meilleur joueur de 2007 dans ce no 10 au visage tendu, trop rarement à la baguette.
Dans ce match entre l'équipe la plus et la moins connue du monde, il n'a que rarement trouvé ses coéquipiers et n'a pas donné de rythme au match, que, certes, les Nord-Coréens faisaient tout pour ralentir.
Gestes simples
Il a raté quelques gestes simples, comme cette passe trop longue pour Elano qui filait en touche (22), et a plusieurs fois manqué de coordination avec ses coéquipiers, cherchant par exemple dans la profondeur Michel Bastos qui n'avait pas démarré (25). Ils ne s'étaient pas compris.
Kaka a plusieurs fois essayé de changer de zone, passant à gauche, où il a touché peu de ballons, comme à droite, comme pour chercher de l'air, où il a délivré un bon centre mais contré (41).
Symptomatique de sa petite forme: son action la plus décisive fut d'obtenir un coup franc très généreux face à Pak Chol-jin et très bien placé (51), à l'entrée de la surface, mais la puissante frappe de Michel Bastos n'a pas fait mouche.
Même après l'ouverture du score de Maicon (55), il n'a pas pesé, tentant seulement une frappe à angle fermé sur le gardien (73) ou un centre au... troisième poteau (75).
Kaka a finalement laissé la vedette à Elano, passeur décisif et buteur (72), et sa place à Nilmar à la 78e. Et il est sorti tout sourire et a embrassé les joueurs du banc. Nous ne sommes qu'au début de la compétition, et les grands joueurs fleurissent plutôt dans les derniers tours...
Large vainqueur à l'applaudimètre lors de l'annonce des équipes, le Ballon d'Or 2007 n'a pas justifié sa réputation sur le terrain, lui qui avait éclairé les stades de la Coupe des Confédérations un an plus tôt. Il n'a pas dirigé le jeu.
Kaka, qui assurait peu avant le Mondial qu'il était "prêt pour être l'un des leaders de la sélection, bien que l'équipe ait déjà beaucoup de leaders, techniques, tactiques", a joué son premier match sur le même ton que sa saison pas assez convaincante pour les 65 millions d'euros payés par le Real l'été dernier pour l'arracher à l'AC Milan.
Il est vrai qu'il a commencé la préparation de la Coupe du monde par soigner une lésion à l'adducteur gauche contractée en fin de saison à Madrid, mais il fallait puiser dans ses souvenirs pour revoir le meilleur joueur de 2007 dans ce no 10 au visage tendu, trop rarement à la baguette.
Dans ce match entre l'équipe la plus et la moins connue du monde, il n'a que rarement trouvé ses coéquipiers et n'a pas donné de rythme au match, que, certes, les Nord-Coréens faisaient tout pour ralentir.
Gestes simples
Il a raté quelques gestes simples, comme cette passe trop longue pour Elano qui filait en touche (22), et a plusieurs fois manqué de coordination avec ses coéquipiers, cherchant par exemple dans la profondeur Michel Bastos qui n'avait pas démarré (25). Ils ne s'étaient pas compris.
Kaka a plusieurs fois essayé de changer de zone, passant à gauche, où il a touché peu de ballons, comme à droite, comme pour chercher de l'air, où il a délivré un bon centre mais contré (41).
Symptomatique de sa petite forme: son action la plus décisive fut d'obtenir un coup franc très généreux face à Pak Chol-jin et très bien placé (51), à l'entrée de la surface, mais la puissante frappe de Michel Bastos n'a pas fait mouche.
Même après l'ouverture du score de Maicon (55), il n'a pas pesé, tentant seulement une frappe à angle fermé sur le gardien (73) ou un centre au... troisième poteau (75).
Kaka a finalement laissé la vedette à Elano, passeur décisif et buteur (72), et sa place à Nilmar à la 78e. Et il est sorti tout sourire et a embrassé les joueurs du banc. Nous ne sommes qu'au début de la compétition, et les grands joueurs fleurissent plutôt dans les derniers tours...