Kaka, une fausse discrétion
Soccer mercredi, 23 mai 2007. 18:32 samedi, 14 déc. 2024. 12:39
ATHENES - Après avoir marqué les esprits en demi-finale de Ligue des champions, le Brésilien Kaka, celui que l'on attendait sans doute un peu trop pour illuminer la finale, a su rester terré, discret, pour mieux asséner le coup de grâce à Liverpool, à l'origine des deux buts milanais.
Benitez, l'entraîneur de Liverpool avait prévenu, il ne marquerait pas en individuel celui que tout le monde présentait comme la principale menace côté italien. Il n'a pas menti. Et en début de match, les faits lui donnaient raison. Car le Brésilien, qui fut à l'origine du coup-franc qui amena le premier but milanais, et adressa une passe décisive à Inzaghi sur le deuxième, a mis du temps pour prendre ses marques et sortir de l'étau que l'entraîner espagnol avait planifié.
Il avait peut-être aussi placé la barre un peu trop haut après la demi-finale contre Manchester United, lui qui planta un doublé incroyable au match aller, et que tout le monde voit déjà sur le toit du monde.
Pour preuve d'un silence un peu pesant en début de rencontre, il ne lâcha sa première frappe qu'au bout de 20 minutes, sans qu'elle n'inquiète vraiment Pepe Reina.
Mais le meilleur buteur de la C1 (10 buts) n'est pas présenté comme le meilleur joueur du monde en ce moment pour rien. Car après être passé quelque peu comme une ombre, le meneur de jeu milanais a su s'adapter, en potentialisant les rares ballons qu'il avait à se mettre sous le pied, peu aidés par des coéquipiers en mal d'inspiration.
L'indice le plus saillant de son réveil fut cette roulette impeccable devant Mascherano (25) qui entraîna les premières émotions du public, et sans doute le vrai seul geste d'artiste de la soirée.
Des gestes qu'il n'eut pas vraiment le loisir d'effectuer tant les défenseurs anglais s'échignèrent à sabrer toute tentative, parfois même un peu trop durement.
Mais le talent n'a pas besoin de beaucoup d'espace pour s'exprimer. Dans son parcours doré, il n'avait jamais gagné de Ligue des champions. C'est désormais chose faite.
Benitez, l'entraîneur de Liverpool avait prévenu, il ne marquerait pas en individuel celui que tout le monde présentait comme la principale menace côté italien. Il n'a pas menti. Et en début de match, les faits lui donnaient raison. Car le Brésilien, qui fut à l'origine du coup-franc qui amena le premier but milanais, et adressa une passe décisive à Inzaghi sur le deuxième, a mis du temps pour prendre ses marques et sortir de l'étau que l'entraîner espagnol avait planifié.
Il avait peut-être aussi placé la barre un peu trop haut après la demi-finale contre Manchester United, lui qui planta un doublé incroyable au match aller, et que tout le monde voit déjà sur le toit du monde.
Pour preuve d'un silence un peu pesant en début de rencontre, il ne lâcha sa première frappe qu'au bout de 20 minutes, sans qu'elle n'inquiète vraiment Pepe Reina.
Mais le meilleur buteur de la C1 (10 buts) n'est pas présenté comme le meilleur joueur du monde en ce moment pour rien. Car après être passé quelque peu comme une ombre, le meneur de jeu milanais a su s'adapter, en potentialisant les rares ballons qu'il avait à se mettre sous le pied, peu aidés par des coéquipiers en mal d'inspiration.
L'indice le plus saillant de son réveil fut cette roulette impeccable devant Mascherano (25) qui entraîna les premières émotions du public, et sans doute le vrai seul geste d'artiste de la soirée.
Des gestes qu'il n'eut pas vraiment le loisir d'effectuer tant les défenseurs anglais s'échignèrent à sabrer toute tentative, parfois même un peu trop durement.
Mais le talent n'a pas besoin de beaucoup d'espace pour s'exprimer. Dans son parcours doré, il n'avait jamais gagné de Ligue des champions. C'est désormais chose faite.