Klose et Podolski, c'est tout bon!
Soccer samedi, 24 juin 2006. 19:07 mercredi, 11 déc. 2024. 04:23
L'Allemagne fait une nouvelle fois démonstration de sa force face à la Suède (2-0), alors que l'Argentine a bien du mal à se défaire d'un tenace Mexique (2-1 en prolongation). Le premier quart de finale est en place...
Un joueur - Une paire, plus exactement. Les deux attaquants allemands, Miroslav Klose et Lukas Podolski. Si le second a marqué les deux buts du succès allemand (4e et 12e minutes), c'est bel et bien grâce au travail du premier.
C'est Klose qui «remue» la défense suédoise sur le premier but, enlève le ballon devant le gardien, force les défenseurs à revenir sur lui et le contrer, libérant ainsi Podolski qui reprend le ballon traînant...
Sur le deuxième, Klose emmène avec lui trois défenseurs et lorsqu'ils sont sur le point de lui prendre le ballon, le talonne sur Podolski qui arrive derrière lui et se retrouve tout seul face au gardien. Pour une paire dont on ne savait pas trop, au début du tournoi, si elle allait s'entendre au point de devenir complémentaire, c'est tout bon!
Une surprise - L'énorme travail de «remise à niveau» opéré par le sélectionneur du Mexique, Ricardo La Volpe (argentin), entre les matches du premier tour et le huitième de finale face à l'Argentine. Une équipe qui semblait perdre trop facilement ses repères, pas toujours bien inspirée en attaque et bien souvent coupable de sautes de concentration en défense.
Contre la redoutable machine du milieu de terrain argentin, le Mexique a su jouer à son meilleur, non seulement empêchant l'adversaire de développer son jeu - au point même, parfois, de le faire déjouer - mais s'offrant aussi de belles occasions en attaque, essentiellement durant le temps réglementaire. Un début de match tonitruant, avec pas moins de quatre actions sur le but argentin, ponctuées d'un but, du capitaine Rafa Marquez.
L'égalisation argentine - qui aurait pu sonner une autre équipe - ne les a pas perturbés et le Mexique a continué son jeu vers l'avant, bloquant toujours les «rampes de lancement» des actions argentines (Riquelme, Saviola, Sorin) et se créant quelques occasions intéressantes. En fin de partie, l'entrée d'un nouveau meneur de jeu, Zinha, aurait même pu faire basculer le match en faveur des Mexicains. Dommage pour eux!
Déception - Venue de la Suède. Elle n'a pas réussi face à l'Allemagne ce que les Mexicains ont fait devant l'Argentine. Débordés, dépassés, avalés dès le coup d'envoi, les milieux suédois ont été «sortis» du match très vite (surtout avec deux buts en quinze minutes) et n'ont jamais su prendre et conserver le ballon pour créer un danger. L'expulsion d'un défenseur en fin de première mi-temps et la réorganisation tactique (sortie d'un milieu pour remettre un défenseur central) ont précipité cette dégringolade.
Achevée après moins d'une heure de jeu, lorsque Larsson tire à coté un penalty qui aurait pu entretenir l'illusion. Les limites entrevues au premier tour dans la construction du jeu n'ont pas été corrigées et les insuffisances dans le jeu (récupération, organisation) ont éclaté face au premier adversaire super-organisé.
Dimanche - L'Angleterre fait face à l'une des surprises, l'Équateur. Une équipe disciplinée, jouant parfaitement «en équipe» qui sait varier le jeu, le rythme et possède des attaquants de valeur, d'excellents milieux (Valencia, Castillo) et une ligne arrière pas mal solide (Hurtado - Espinoza). Pas évident pour les Anglais qui cherchent encore leur style à l'issue d'un premier tour moyennement convaincant. Portugal - Pays-Bas promet d'être l'un des bons moments de ces huitièmes de finale. Deux équipes organisées, bourrées de talents offensifs, qui savent jouer, presser, défendre, accélérer. Plus de poids devant pour les Pays-Bas, plus de maîtrise et de qualité derrière et au milieu chez les Portugais.
Enfin comment ne pas mentionner ce but exceptionnel de Maxi Rodriguez, décisif durant la prolongation d'Argentine-Mexique. Une longue ouverture de Sorin de gauche à droite, Maxi qui amortit de la poitrine et enchaîne d'une volée pied gauche à l'angle de la surface qui part dans la lucarne opposée du but de Sanchez. Moment magique. Et qui rajoute à la panoplie offensive argentine (et en dit long sur ses ressources), à un moment où ses munitions traditionnelles (Crespo, Saviola, puis Tevez et Messi, sans oubleir Riquelme) ne semblaient pas vouloir fonctionner avec la même efficacité qu'au premier tour. Sublime!
Un joueur - Une paire, plus exactement. Les deux attaquants allemands, Miroslav Klose et Lukas Podolski. Si le second a marqué les deux buts du succès allemand (4e et 12e minutes), c'est bel et bien grâce au travail du premier.
C'est Klose qui «remue» la défense suédoise sur le premier but, enlève le ballon devant le gardien, force les défenseurs à revenir sur lui et le contrer, libérant ainsi Podolski qui reprend le ballon traînant...
Sur le deuxième, Klose emmène avec lui trois défenseurs et lorsqu'ils sont sur le point de lui prendre le ballon, le talonne sur Podolski qui arrive derrière lui et se retrouve tout seul face au gardien. Pour une paire dont on ne savait pas trop, au début du tournoi, si elle allait s'entendre au point de devenir complémentaire, c'est tout bon!
Une surprise - L'énorme travail de «remise à niveau» opéré par le sélectionneur du Mexique, Ricardo La Volpe (argentin), entre les matches du premier tour et le huitième de finale face à l'Argentine. Une équipe qui semblait perdre trop facilement ses repères, pas toujours bien inspirée en attaque et bien souvent coupable de sautes de concentration en défense.
Contre la redoutable machine du milieu de terrain argentin, le Mexique a su jouer à son meilleur, non seulement empêchant l'adversaire de développer son jeu - au point même, parfois, de le faire déjouer - mais s'offrant aussi de belles occasions en attaque, essentiellement durant le temps réglementaire. Un début de match tonitruant, avec pas moins de quatre actions sur le but argentin, ponctuées d'un but, du capitaine Rafa Marquez.
L'égalisation argentine - qui aurait pu sonner une autre équipe - ne les a pas perturbés et le Mexique a continué son jeu vers l'avant, bloquant toujours les «rampes de lancement» des actions argentines (Riquelme, Saviola, Sorin) et se créant quelques occasions intéressantes. En fin de partie, l'entrée d'un nouveau meneur de jeu, Zinha, aurait même pu faire basculer le match en faveur des Mexicains. Dommage pour eux!
Déception - Venue de la Suède. Elle n'a pas réussi face à l'Allemagne ce que les Mexicains ont fait devant l'Argentine. Débordés, dépassés, avalés dès le coup d'envoi, les milieux suédois ont été «sortis» du match très vite (surtout avec deux buts en quinze minutes) et n'ont jamais su prendre et conserver le ballon pour créer un danger. L'expulsion d'un défenseur en fin de première mi-temps et la réorganisation tactique (sortie d'un milieu pour remettre un défenseur central) ont précipité cette dégringolade.
Achevée après moins d'une heure de jeu, lorsque Larsson tire à coté un penalty qui aurait pu entretenir l'illusion. Les limites entrevues au premier tour dans la construction du jeu n'ont pas été corrigées et les insuffisances dans le jeu (récupération, organisation) ont éclaté face au premier adversaire super-organisé.
Dimanche - L'Angleterre fait face à l'une des surprises, l'Équateur. Une équipe disciplinée, jouant parfaitement «en équipe» qui sait varier le jeu, le rythme et possède des attaquants de valeur, d'excellents milieux (Valencia, Castillo) et une ligne arrière pas mal solide (Hurtado - Espinoza). Pas évident pour les Anglais qui cherchent encore leur style à l'issue d'un premier tour moyennement convaincant. Portugal - Pays-Bas promet d'être l'un des bons moments de ces huitièmes de finale. Deux équipes organisées, bourrées de talents offensifs, qui savent jouer, presser, défendre, accélérer. Plus de poids devant pour les Pays-Bas, plus de maîtrise et de qualité derrière et au milieu chez les Portugais.
Enfin comment ne pas mentionner ce but exceptionnel de Maxi Rodriguez, décisif durant la prolongation d'Argentine-Mexique. Une longue ouverture de Sorin de gauche à droite, Maxi qui amortit de la poitrine et enchaîne d'une volée pied gauche à l'angle de la surface qui part dans la lucarne opposée du but de Sanchez. Moment magique. Et qui rajoute à la panoplie offensive argentine (et en dit long sur ses ressources), à un moment où ses munitions traditionnelles (Crespo, Saviola, puis Tevez et Messi, sans oubleir Riquelme) ne semblaient pas vouloir fonctionner avec la même efficacité qu'au premier tour. Sublime!