Klose-Gomez : l'espoir
Soccer mercredi, 4 juin 2008. 09:29 mercredi, 11 déc. 2024. 18:42
TENERO - L'un est discret, l'autre flamboyant, l'un est né en Pologne, l'autre revendique ses origines espagnoles: Miroslav Klose et Mario Gomez ont peut-être des caractères opposés, mais ils pourraient former l'un des duos offensifs les plus détonants de l'Euro-2008 (7-29 juin).
Avec un maigre bilan d'un but lors de leurs deux seules titularisations côte à côte en équipe d'Allemagne, Klose et Gomez n'affolent pas les statistiques. Ils suscitent pourtant beaucoup d'espoirs avant le match contre la Pologne (Gr.B), dimanche à Klagenfurt (Autriche).
Car Klose, excellent dans le jeu aérien et redoutable renard des surfaces, et Gomez, puissant et rapide dribbleur, semblent se compléter à merveille, en tout cas sur le plan du jeu.
A 22 ans, Gomez aime les grosses cylindrées, montre ses abdos à la Une d'un magazine allemand et célèbre, tel un torero, ses buts en agitant une cape imaginaire, tandis que Klose, qui fêtera ses 30 ans lundi, fait de la naissance de ses jumeaux le plus beau jour de sa vie et affiche hors des terrains une timidité presque maladive.
Mais il ne faudrait pas croire que Gomez (10 sélections, 6 buts) a attrapé la grosse tête, même si sa trajectoire est fulgurante et même si Stuttgart a fixé à... 50 millions d'euros le prix de son bon de sortie.
"Il a la tête bien sur les épaules, il sait où il va", reconnaît volontiers son entraîneur à Stuttgart, Armin Veh, qui s'est résolu à le voir partir cette année ou en 2009.
Après avoir conduit Stuttgart au titre de champion la saison dernière et avoir marqué 19 buts en 25 rencontres cette saison, "Super-Mario", élu meilleur joueur de l'année en 2007, serait sur les tablettes de Chelsea, de la Juventus ou du Barça, le club préféré de ce fils d'émigré espagnol, qui aura une rue à son nom dans le village de ses grand-parents.
"Son sang-froid devant le but, son sens du but sont incroyables", estime Joachim Löw, admiratif.
Le sélectionneur pourrait adresser le même compliment à Klose, meilleur buteur allemand en activité avec 39 réalisations en 75 sélections, qui célèbre ses buts importants d'un salto avant, sa seule fantaisie.
"Miro", meilleur buteur du Mondial-2006, est indéboulonnable, même s'il n'a pas marqué un seul but en championnat en 2008 sous le maillot du Bayern Munich.
"Ma phase retour a été mauvaise, j'en suis conscient, mais j'ai joué alors que j'étais à court de forme ou blessé", se défend ce fils d'un joueur de football et d'une internationale de handball, né en Pologne.
Avant le début de l'Euro-2008, son quatrième grand tournoi, l'ancien joueur de Kaiserslautern et de Brême semble même avoir forcé sa nature et s'être inspiré de ses collègues buteurs, à l'ego très affirmé.
"J'ai parié avec Luca Toni (son coéquipier italien du Bayern Munich, meilleur buteur du championnat) que j'allais marquer plus de buts que lui durant le tournoi", a-t-il révélé dans la presse.
Avec un maigre bilan d'un but lors de leurs deux seules titularisations côte à côte en équipe d'Allemagne, Klose et Gomez n'affolent pas les statistiques. Ils suscitent pourtant beaucoup d'espoirs avant le match contre la Pologne (Gr.B), dimanche à Klagenfurt (Autriche).
Car Klose, excellent dans le jeu aérien et redoutable renard des surfaces, et Gomez, puissant et rapide dribbleur, semblent se compléter à merveille, en tout cas sur le plan du jeu.
A 22 ans, Gomez aime les grosses cylindrées, montre ses abdos à la Une d'un magazine allemand et célèbre, tel un torero, ses buts en agitant une cape imaginaire, tandis que Klose, qui fêtera ses 30 ans lundi, fait de la naissance de ses jumeaux le plus beau jour de sa vie et affiche hors des terrains une timidité presque maladive.
Mais il ne faudrait pas croire que Gomez (10 sélections, 6 buts) a attrapé la grosse tête, même si sa trajectoire est fulgurante et même si Stuttgart a fixé à... 50 millions d'euros le prix de son bon de sortie.
"Il a la tête bien sur les épaules, il sait où il va", reconnaît volontiers son entraîneur à Stuttgart, Armin Veh, qui s'est résolu à le voir partir cette année ou en 2009.
Après avoir conduit Stuttgart au titre de champion la saison dernière et avoir marqué 19 buts en 25 rencontres cette saison, "Super-Mario", élu meilleur joueur de l'année en 2007, serait sur les tablettes de Chelsea, de la Juventus ou du Barça, le club préféré de ce fils d'émigré espagnol, qui aura une rue à son nom dans le village de ses grand-parents.
"Son sang-froid devant le but, son sens du but sont incroyables", estime Joachim Löw, admiratif.
Le sélectionneur pourrait adresser le même compliment à Klose, meilleur buteur allemand en activité avec 39 réalisations en 75 sélections, qui célèbre ses buts importants d'un salto avant, sa seule fantaisie.
"Miro", meilleur buteur du Mondial-2006, est indéboulonnable, même s'il n'a pas marqué un seul but en championnat en 2008 sous le maillot du Bayern Munich.
"Ma phase retour a été mauvaise, j'en suis conscient, mais j'ai joué alors que j'étais à court de forme ou blessé", se défend ce fils d'un joueur de football et d'une internationale de handball, né en Pologne.
Avant le début de l'Euro-2008, son quatrième grand tournoi, l'ancien joueur de Kaiserslautern et de Brême semble même avoir forcé sa nature et s'être inspiré de ses collègues buteurs, à l'ego très affirmé.
"J'ai parié avec Luca Toni (son coéquipier italien du Bayern Munich, meilleur buteur du championnat) que j'allais marquer plus de buts que lui durant le tournoi", a-t-il révélé dans la presse.