Kompany, le joueur qui doit sauver le soccer belge
Soccer jeudi, 27 janv. 2005. 12:48 mercredi, 11 déc. 2024. 03:10
BRUXELLES (AFP) - Elevé mercredi soir au rang de Soulier d'Or, la plus prestigieuse récompense pour un soccereur en Belgique, l'Anderlechtois Vincent Kompany, 18 ans seulement, a symboliquement reçu pour mission de sortir le soccer belge du marasme dans lequel il est plongé.
Tandis que l'équipe nationale accumule les défaites et que les clubs belges ne passent plus l'hiver en Coupes d'Europe, Kompany focalise tous les espoirs de renouveau pour les amateurs de ballon rond au plat pays.
"Dans un soccer belge triste comme un crachin d'automne, l'arrivée de Kompany apporte une bouffée d'air pur inespérée", écrivait mardi le quotidien Le Soir.
Fils d'un immigré congolais arrivé à Bruxelles dans les années 1970, l'adolescent est un véritable phénomène, révélé en 2004 par la Ligue des champions malgré le parcours calamiteux d'Anderlecht.
Ce défenseur central au physique imposant (1,90m, 85 kilos), techniquement surdoué, dégage un charisme hors du commun. Des observateurs, le grand Johan Cruijff en tête, le comparent déjà au Français Marcel Desailly (le modèle du jeune Belge), à l'Allemand Franz Beckenbauer ou à l'Italien Paolo Maldini.
Sollicité de toutes parts, submergé par les demandes d'interviews au point que la gestion de son agenda a été confiée à un dirigeant d'Anderlecht, Vincent Kompany reste étonnamment serein, toujours courtois, modeste, même si la presse belge, souvent critique avec ses stars, estime que le joueur perd parfois le sens de la réalité.
Toujours à l'école
Malgré un compte en banque déjà bien garni -il est l'un des trois plus gros contrats d'Anderlecht-, Kompany n'a pas renoncé à l'école. Elève en dernière année à l'Athénée d'Anderlecht, un lycée néerlandophone, le garçon est intelligent, cultivé et polyglotte.
Son enfance passée dans le difficile quartier Nord de Bruxelles et l'éducation "impeccable" de parents lucides et protecteurs y sont pour beaucoup, explique-t-il régulièrement.
Sous contrat à Anderlecht jusqu'an 2008, Vincent Kompany ne devrait pas s'éterniser en championnat de Belgique même si son club formateur espère le retenir un an encore.
Son prix de transfert a été fixé à 20 millions d'euros. "Pas moins!", tonne le président Vanden Stock. Le FC Barcelone, Chelsea et le Milan AC sont sur sa piste, affirment régulièrement les journaux belges.
"Vincent possède les trois qualités indispensables pour réussir partout: le physique, la technique et le mental. C'est un exemple pour les autres jeunes. Une grande carrière l'attend", assure Werner Deraeve, responsable du centre de formation d'Anderlecht.
Déjà sélectionné à huit reprises en équipe de Belgique (sa première sélection remonte au 18 février 2004 face à la France),
Kompany est également régulièrement invité avec les plus grands joueurs mondiaux lors de matches de bienfaisance.
"Vincent a une classe folle. Mais le plus difficile va maintenant arriver. Il devra apprendre à gérer à la pression. Il ne faut pas oublier qu'il n'est encore qu'un gamin", prévient Hugo Broos, l'entraîneur d'Anderlecht.
Tandis que l'équipe nationale accumule les défaites et que les clubs belges ne passent plus l'hiver en Coupes d'Europe, Kompany focalise tous les espoirs de renouveau pour les amateurs de ballon rond au plat pays.
"Dans un soccer belge triste comme un crachin d'automne, l'arrivée de Kompany apporte une bouffée d'air pur inespérée", écrivait mardi le quotidien Le Soir.
Fils d'un immigré congolais arrivé à Bruxelles dans les années 1970, l'adolescent est un véritable phénomène, révélé en 2004 par la Ligue des champions malgré le parcours calamiteux d'Anderlecht.
Ce défenseur central au physique imposant (1,90m, 85 kilos), techniquement surdoué, dégage un charisme hors du commun. Des observateurs, le grand Johan Cruijff en tête, le comparent déjà au Français Marcel Desailly (le modèle du jeune Belge), à l'Allemand Franz Beckenbauer ou à l'Italien Paolo Maldini.
Sollicité de toutes parts, submergé par les demandes d'interviews au point que la gestion de son agenda a été confiée à un dirigeant d'Anderlecht, Vincent Kompany reste étonnamment serein, toujours courtois, modeste, même si la presse belge, souvent critique avec ses stars, estime que le joueur perd parfois le sens de la réalité.
Toujours à l'école
Malgré un compte en banque déjà bien garni -il est l'un des trois plus gros contrats d'Anderlecht-, Kompany n'a pas renoncé à l'école. Elève en dernière année à l'Athénée d'Anderlecht, un lycée néerlandophone, le garçon est intelligent, cultivé et polyglotte.
Son enfance passée dans le difficile quartier Nord de Bruxelles et l'éducation "impeccable" de parents lucides et protecteurs y sont pour beaucoup, explique-t-il régulièrement.
Sous contrat à Anderlecht jusqu'an 2008, Vincent Kompany ne devrait pas s'éterniser en championnat de Belgique même si son club formateur espère le retenir un an encore.
Son prix de transfert a été fixé à 20 millions d'euros. "Pas moins!", tonne le président Vanden Stock. Le FC Barcelone, Chelsea et le Milan AC sont sur sa piste, affirment régulièrement les journaux belges.
"Vincent possède les trois qualités indispensables pour réussir partout: le physique, la technique et le mental. C'est un exemple pour les autres jeunes. Une grande carrière l'attend", assure Werner Deraeve, responsable du centre de formation d'Anderlecht.
Déjà sélectionné à huit reprises en équipe de Belgique (sa première sélection remonte au 18 février 2004 face à la France),
Kompany est également régulièrement invité avec les plus grands joueurs mondiaux lors de matches de bienfaisance.
"Vincent a une classe folle. Mais le plus difficile va maintenant arriver. Il devra apprendre à gérer à la pression. Il ne faut pas oublier qu'il n'est encore qu'un gamin", prévient Hugo Broos, l'entraîneur d'Anderlecht.