L'absence de Kovac coûte cher
Soccer mardi, 13 juin 2006. 18:52 vendredi, 13 déc. 2024. 18:38
BERLIN (AFP) - Quatre minutes de flottement et d'absence consécutives à la sortie sur blessure de son capitaine et stratège Niko Kovac ont coûté cher à la Croatie, battue 1 à 0, qui a contenu et même mis en danger les champions du monde brésiliens, mardi soir à Berlin dans le groupe F du Mondial-2006 de soccer.
Comme un symbole, à peine Jerko Leko, entré à la 40e minute en remplacement de Niko Kovac, blessé, avait-il perdu son premier ballon que le Brésil inscrivait le seul but de la rencontre grâce à Kaka: en quatre petites minutes, le damier croate subissait un douloureux échec et mat.
Car la Croatie, emmenée par l'aîné des frères Kovac puis Ivica Olic, a bousculé les champions du monde brésiliens et peut s'estimer malchanceuse de n'avoir pas arraché le match nul.
Dans "son" stade, Niko Kovac, 34 ans, n'a pas eu de mal à trouver ses marques et ne s'est pas laissé intimider par le mythe brésilien devant plus de 70.000 spectateurs.
Avec le milieu de terrain du Hertha Berlin à la manoeuvre, la Croatie à forte coloration allemande avec trois joueurs évoluant en Bundesliga (Simunic, Babic et Klasnic) et les frères Kovac nés dans le quartier populaire berlinois de Wedding, a étouffé le Brésil.
Très physique à défaut d'avoir l'aisance technique de sa devancière de 1998, demi-finaliste et 3e du Mondial français, la sélection croate s'est attachée à défier et "agresser" les artistes du milieu de terrain brésilien.
Bousculé, à l'image d'un Ronaldinho tombant à la renverse sur une charge de Niko Kovac (32), le champion du monde brésilien semblait décontenancé.
Etirer l'entre-jeu
Les joueurs au damier ne se contentaient pas de contenir la vague auriverde, il la faisait refluer: sevrant de ballon les milieux de terrain brésiliens, la formation de Zlatko Kranjcar s'employait à étirer l'entre-jeu de la Seleçao avec Niko Kovac dans le rôle de dynamiteur et avec Marco Babic.
A charge ensuite à Kovac, formé à Berlin, son club de 1991 à 1996 puis de 2003 à 2006 après des passages à Leverkusen, Hambourg et au Bayern Munich, de redistribuer vers Ivan Klasnic et Dado Prso.
C'est sur une de ces rapides contre-attaques que Klasnic, sur un tir en pivot, a failli ouvrir la marque à la 24e minute ou encore que le raid (35) de Prso a dû être stoppé par le gardien de but brésilien Dida.
A la 40e minute, Niko Kovac quittait la pelouse du stade olympique, son remplacement Jerko Leko laissait filer son opposant direct Kaka qui marquait d'une superbe frappe.
Même sans Kovac, la Croatie dominait la seconde période, mais Klasnic voyait encore un de ses tirs bien capté par Dida (55) tandis que Prso (50) et Niko Kranjcar (65) faisaient trembler jusqu'au bout les supporteurs brésiliens.
Comme un symbole, à peine Jerko Leko, entré à la 40e minute en remplacement de Niko Kovac, blessé, avait-il perdu son premier ballon que le Brésil inscrivait le seul but de la rencontre grâce à Kaka: en quatre petites minutes, le damier croate subissait un douloureux échec et mat.
Car la Croatie, emmenée par l'aîné des frères Kovac puis Ivica Olic, a bousculé les champions du monde brésiliens et peut s'estimer malchanceuse de n'avoir pas arraché le match nul.
Dans "son" stade, Niko Kovac, 34 ans, n'a pas eu de mal à trouver ses marques et ne s'est pas laissé intimider par le mythe brésilien devant plus de 70.000 spectateurs.
Avec le milieu de terrain du Hertha Berlin à la manoeuvre, la Croatie à forte coloration allemande avec trois joueurs évoluant en Bundesliga (Simunic, Babic et Klasnic) et les frères Kovac nés dans le quartier populaire berlinois de Wedding, a étouffé le Brésil.
Très physique à défaut d'avoir l'aisance technique de sa devancière de 1998, demi-finaliste et 3e du Mondial français, la sélection croate s'est attachée à défier et "agresser" les artistes du milieu de terrain brésilien.
Bousculé, à l'image d'un Ronaldinho tombant à la renverse sur une charge de Niko Kovac (32), le champion du monde brésilien semblait décontenancé.
Etirer l'entre-jeu
Les joueurs au damier ne se contentaient pas de contenir la vague auriverde, il la faisait refluer: sevrant de ballon les milieux de terrain brésiliens, la formation de Zlatko Kranjcar s'employait à étirer l'entre-jeu de la Seleçao avec Niko Kovac dans le rôle de dynamiteur et avec Marco Babic.
A charge ensuite à Kovac, formé à Berlin, son club de 1991 à 1996 puis de 2003 à 2006 après des passages à Leverkusen, Hambourg et au Bayern Munich, de redistribuer vers Ivan Klasnic et Dado Prso.
C'est sur une de ces rapides contre-attaques que Klasnic, sur un tir en pivot, a failli ouvrir la marque à la 24e minute ou encore que le raid (35) de Prso a dû être stoppé par le gardien de but brésilien Dida.
A la 40e minute, Niko Kovac quittait la pelouse du stade olympique, son remplacement Jerko Leko laissait filer son opposant direct Kaka qui marquait d'une superbe frappe.
Même sans Kovac, la Croatie dominait la seconde période, mais Klasnic voyait encore un de ses tirs bien capté par Dida (55) tandis que Prso (50) et Niko Kranjcar (65) faisaient trembler jusqu'au bout les supporteurs brésiliens.