L'AC Milan champion
Soccer mardi, 22 mai 2007. 10:29 mercredi, 11 déc. 2024. 17:31
ATHENES - Deux buts de Filippo Inzaghi sur autant d'occasions ont permis à l'AC Milan de prendre sur Liverpool sa revanche de 2005 (2-1) en remportant mercredi à Athènes une finale de Ligue des champions sans grand relief qui a vu prévaloir le réalisme des Italiens.
L'entraîneur de Liverpool Rafael Benitez avait annoncé un match pauvre en buts, loin de la folie d'Istanbul, quand les Anglais avaient refait leur retard de trois buts à la pause avant de l'emporter aux tirs au but sur les Italiens. La première mi-temps semblait devoir lui donner raison.
Avec de chaque côté un seul attaquant avec un joueur en soutien, Kuyt et Gerrard pour Liverpool, Inzaghi et Kaka pour Milan, les deux équipes, craintives, voulaient surtout éviter une erreur défensive potentiellement fatale.
Carragher, qui intervenait devant Inzaghi (6), offrait des garanties. En revanche, l'arrière-garde italienne donnait des signes de fébrilité. Leurs sept Ligues des champions remportées à deux n'empêchaient pas Maldini et Seedorf de cafouiller un ballon, récupéré par Gerrard. Mais Pennant perdait son duel avec Dida (10).
Un ballon repoussé plein axe offrait à Xabi Alonso l'occasion de placer une frappe dangereuse (27). Régulièrement passé sur son couloir gauche par Pennant, Jankulovski glissait devant l'Anglais qui servait Gerrard, mais Kuyt était contré par Oddo (36).
Liverpool maîtrisait son sujet jusqu'à ce qu'Alonso, jusqu'alors très bon au milieu avec Mascherano, ne commette une faute face au but, à 20 m, sur un Kaka discret.
Inzaghi, involontairement
Le coup franc de Pirlo était détourné de l'épaule, sans doute involontairement, par Inzaghi, dont l'âge n'a pas émoussé son réalisme assassin (1-0, 45). Pepe Reina, qui n'avait jusqu'alors eu qu'à s'échauffer sur d'innofensifs centres et une frappe de Kaka (17), était pris à contre-pied.
Le handicap était moins lourd qu'à Istanbul pour les Anglais. Mais le match était aussi beaucoup plus fermé. Gerrard avait prévenu avant le match que l'équipe qui marquerait la première aurait fait une grande partie du chemin.
Surtout que Milan ne commettrait cette fois pas l'erreur de fêter prématurément la septième C1 de son histoire et que Liverpool, impériale pour ce qui est de détruire le jeu adverse, est beaucoup plus limitée quand il s'agit d'imposer le sien, ce qu'elle n'allait pas réussir à faire.
De fait, face à des Italiens qui, sans briller, contrôlaient le match, les Anglais montraient à la reprise que le propre des miracles comme celui d'Istanbul était de rarement se répéter.
Gerrard avait certes une occasion en or d'égaliser mais son tir faiblard n'était pas de nature à lui faire gagner son duel avec Dida (63). Une autre passait à côté (72).
Rien ne semblait pouvoir arriver à Milan, sûr de sa force. Surtout qu'après avoir vu son raid interrompu par Mascherano (58), Kaka servait au milieu de trois défenseurs centraux Inzaghi, qui donnait raison à Ancelotti de l'avoir préféré à Gilardino d'un petit ballon croisé (2-0, 82).
Le but qu'inscrivait Kuyt de la tête sur un corner de Pennant détourné par Agger (2-1, 89) n'avait rien à voir avec un retour glorieux d'Istanbul. Ce n'était qu'un baroud d'honneur d'une équipe qui venait de passer une soirée extrêmement frustrante.
Athènes ne restera pas au panthéon de la Ligue des champions comme Istanbul. Milan n'en a que faire.
L'entraîneur de Liverpool Rafael Benitez avait annoncé un match pauvre en buts, loin de la folie d'Istanbul, quand les Anglais avaient refait leur retard de trois buts à la pause avant de l'emporter aux tirs au but sur les Italiens. La première mi-temps semblait devoir lui donner raison.
Avec de chaque côté un seul attaquant avec un joueur en soutien, Kuyt et Gerrard pour Liverpool, Inzaghi et Kaka pour Milan, les deux équipes, craintives, voulaient surtout éviter une erreur défensive potentiellement fatale.
Carragher, qui intervenait devant Inzaghi (6), offrait des garanties. En revanche, l'arrière-garde italienne donnait des signes de fébrilité. Leurs sept Ligues des champions remportées à deux n'empêchaient pas Maldini et Seedorf de cafouiller un ballon, récupéré par Gerrard. Mais Pennant perdait son duel avec Dida (10).
Un ballon repoussé plein axe offrait à Xabi Alonso l'occasion de placer une frappe dangereuse (27). Régulièrement passé sur son couloir gauche par Pennant, Jankulovski glissait devant l'Anglais qui servait Gerrard, mais Kuyt était contré par Oddo (36).
Liverpool maîtrisait son sujet jusqu'à ce qu'Alonso, jusqu'alors très bon au milieu avec Mascherano, ne commette une faute face au but, à 20 m, sur un Kaka discret.
Inzaghi, involontairement
Le coup franc de Pirlo était détourné de l'épaule, sans doute involontairement, par Inzaghi, dont l'âge n'a pas émoussé son réalisme assassin (1-0, 45). Pepe Reina, qui n'avait jusqu'alors eu qu'à s'échauffer sur d'innofensifs centres et une frappe de Kaka (17), était pris à contre-pied.
Le handicap était moins lourd qu'à Istanbul pour les Anglais. Mais le match était aussi beaucoup plus fermé. Gerrard avait prévenu avant le match que l'équipe qui marquerait la première aurait fait une grande partie du chemin.
Surtout que Milan ne commettrait cette fois pas l'erreur de fêter prématurément la septième C1 de son histoire et que Liverpool, impériale pour ce qui est de détruire le jeu adverse, est beaucoup plus limitée quand il s'agit d'imposer le sien, ce qu'elle n'allait pas réussir à faire.
De fait, face à des Italiens qui, sans briller, contrôlaient le match, les Anglais montraient à la reprise que le propre des miracles comme celui d'Istanbul était de rarement se répéter.
Gerrard avait certes une occasion en or d'égaliser mais son tir faiblard n'était pas de nature à lui faire gagner son duel avec Dida (63). Une autre passait à côté (72).
Rien ne semblait pouvoir arriver à Milan, sûr de sa force. Surtout qu'après avoir vu son raid interrompu par Mascherano (58), Kaka servait au milieu de trois défenseurs centraux Inzaghi, qui donnait raison à Ancelotti de l'avoir préféré à Gilardino d'un petit ballon croisé (2-0, 82).
Le but qu'inscrivait Kuyt de la tête sur un corner de Pennant détourné par Agger (2-1, 89) n'avait rien à voir avec un retour glorieux d'Istanbul. Ce n'était qu'un baroud d'honneur d'une équipe qui venait de passer une soirée extrêmement frustrante.
Athènes ne restera pas au panthéon de la Ligue des champions comme Istanbul. Milan n'en a que faire.