LONDRES - L'action du club d'Arsenal, seul des quatre grands clubs de football anglais à n'être pas aux mains d'investisseurs étrangers (contrairement à Manchester United, Chelsea et Liverpool, ndlr), a évolué cette semaine à des records historiques, entretenant les rumeurs d'un rachat.

L'action de Arsenal Holdings PLC., cotée sur l'Ofex, un des marchés secondaires de Londres, a clôturé jeudi à 6.275 livres, son plus haut niveau depuis le début de sa cotation en octobre 1995.

D'un peu plus de 39 millions de livres à sa cotation, la capitalisation boursière du club atteint désormais 388,87 millions de livres (574 millions d'euros).

La hausse du cours de l'action est liée à des spéculations sur l'appétit d'investisseurs étrangers pour le club.

Les acheteurs potentiels régulièrement cités par la presse britannique sont des fonds d'investissement du Moyen-Orient (le consortium Dubai International Capital s'est récemment fait prendre Liverpool), ou l'oligarque russe et magnat de l'aluminium Oleg Deripaska.

Ces rumeurs sont relativisées par le fait que le capital du club est très concentré, les quatre actionnaires historiques étant réputés vouloir garder leurs parts en détenant environ 60%.

Arsenal est actuellement le deuxième club le plus cher du Championnat d'Angleterre après Manchester United, racheté en 2005 par l'homme d'affaires américain Malcolm Glazer pour 790 millions de livres (près d'1,2 milliard d'euros).

Sur le plan sportif, le club londonien vit une saison délicate. Après avoir échoué en finale de la Coupe de la Ligue contre Chelsea, Arsenal s'est fait éliminer par le PSV Eindhoven, en 8e de finale de la Ligue des champions, et accuse actuellement un trop grand retard dans la course au titre en Championnat d'Angleterre.