STUTTGART (AFP) - L'Allemagne, troisième du Mondial-2006, a débuté sa campagne de qualifications pour l'Euro-2008 de football, en battant l'Eire 1 à 0 grâce à un but chanceux de son porte-bonheur Lukas Podolski, samedi à Stuttgart (sud).

Moins de deux mois après sa dernière sortie à Stuttgart, la Nationalmannschaft a perpétué l'euphorie de "son" Mondial: depuis ce 8 juillet où elle avait conquis la 3e place mondial devant le Portugal (3-1), quelques têtes ont changé, mais le jeu alerte et les promesses affichées par la jeune sélection allemande restent.

Pour son premier match de compétition au poste de sélectionneur, Joachim Löw avait dû composer une défense inédite après les forfaits sur blessure des quatre défenseurs centraux retenus par son prédécesseur Jürgen Klinsmann.

Arne Friedrich et Manuel Friedrich ont bien maîtrisé les feu follets irlandais, même si Robbie Keane s'offrait une belle occasion de la tête dès la 2e minute.

Si la défense était inédite, le milieu de terrain et l'attaque étaient estampillés 100% Mondial-2006: à la 13e minute, le capitaine Michael Ballack alertait d'une pichenette Podolski, repris in-extremis dans la surface de réparation par Stephen Carr.

Face à des Irlandais qui évoluent tous dans le Championnat d'Angleterre, Ballack, depuis juillet à Chelsea, n'était guère dépaysé et lançait un festival allemand d'un tir de 25 m (25) détourné en corner, puis centrait (28) pour Schweinsteiger dont la tête était reprise par Klose et mettait en difficulté Shay Given.

De retour des vestiaires, l'Allemagne relançait son siège du but irlandais avec une tête de Podolski juste au-dessus de la transversale (48) et une tentative de Klose (50) intercepté par Given.

La délivrance arrivait sous la forme d'un coup de pouce, plus précisément de tibia, de Robbie Keane, qui détournait un coup franc de Podolski dans son propre but (57).

Une tête de Klose trouvait la transversale du but irlandais (70), tandis que le sélectionneur irlandais Steve Staunton, exaspéré, suivait les 15 dernières minutes de la rencontre des tribunes après son exclusion.

Son homologue allemand, Löw, jubilait pour ses trois premiers points.