L'Allemagne confirme
Soccer dimanche, 8 juin 2008. 22:04 samedi, 14 déc. 2024. 17:22
Claudine Douville
Pas d'éclat dans cette deuxième journée de l'Euro, sinon des confirmations. D'abord, on a vu une Allemagne solide qui n'en a pas donné plus que le client en demandait, mais qui a fait ce qu'il fallait pour l'emporter. Cependant, si elle peut prendre ses aises dans un groupe B pas trop menaçant pour elle, il faudra que Joachim Löw resserre quelque peu les boulons s'il veut voir la Mannshaft aller plus loin.
La Pologne a réussi à surprendre à quelques reprises la défense allemande et lui causer quelques frayeurs. Jens Lehman a vu certains ballons de trop près et la porosité de sa défense aura de quoi l'inquiéter lorsque l'adversaire sera plus coriace. La Pologne a été loin d'être ennuyeuse. Affichant un jeu collectif intéressant, elle commençait le groupe avec son match le plus difficile. Elle l'a perdu sans être déclassée et il sera intéressant de voir ce qu'elle pourra faire dans les autres matches avec des adversaires plus à sa mesure.
Dans l'autre rencontre, un penalty à la quatrième minute est venu embrouiller les cartes. Les Croates ont surfé sur cette vague pendant toute la première mi-temps devant une Autriche qui a semblé être déstabilisée par ce coup du sort. Erratique, brouillon, l'équipe co-hôtesse du tournoi affichait un manque de confiance qui la rendait timide face à un adversaire qu'on a pourtant déjà vu plus convaincant. Mais comment pourrait-il en être autrement quand une pétition a circulé dans le pays demandant le retrait de l'Autriche de l'Euro parce qu'on était certain que l'équipe allait se ridiculiser dans le tournoi. Ce n'est certainement pas là une façon de remonter le moral des troupes
Pourtant en deuxième demie, l'Autriche montrait un tout autre visage. Alors qu'on s'attendait à une autre mi-temps poussive et ennuyeuse, l'Autriche est revenue sur le terrain animée d'un tout autre esprit. Les changements apportés par Josef Hickersberger ont donné beaucoup d'animation et on peut se demander s'ils ne sont pas arrivés un peu trop tard. La Croatie de son côté n'a certainement rien démontré. Elle peut se compter chanceuse d'avoir marqué sur penalty, elle qui n'a cadré aucun de ses sept tirs au but dans le match
La suite du groupe sera intéressante. Si l'Allemagne devrait continuer de survoler le groupe, la Pologne peut se reprendre face aux deux autres et, pourquoi pas, même l'Autriche peut maintenant avoir la prétention d'aller chercher un match. Quant à la Croatie, sa prochaine rencontre face à l'Allemagne ne sera pas de tout repos. Lors du dernier Euro, la majorité des équipes se sont qualifiées lors du dernier match de poule
L'homme du jour? Lukas Podolski sans aucun doute. Avec ses deux buts marqués dans chaque mi-temps, il a traversé le match comme une étoile filante. Vingt-trois ans à peine, 27 buts en sélection nationale et sa prochaine sortie sur le terrain marquera sa cinquantième sélection. Il est de la race des grands joueurs allemands.
Demain, entrée en scène du goupe C, le fameux groupe de la mort Avec l'Italie, les Pays-Bas, la France et la Roumanie, pleurs et grincements de dents garantis.
La Pologne a réussi à surprendre à quelques reprises la défense allemande et lui causer quelques frayeurs. Jens Lehman a vu certains ballons de trop près et la porosité de sa défense aura de quoi l'inquiéter lorsque l'adversaire sera plus coriace. La Pologne a été loin d'être ennuyeuse. Affichant un jeu collectif intéressant, elle commençait le groupe avec son match le plus difficile. Elle l'a perdu sans être déclassée et il sera intéressant de voir ce qu'elle pourra faire dans les autres matches avec des adversaires plus à sa mesure.
Dans l'autre rencontre, un penalty à la quatrième minute est venu embrouiller les cartes. Les Croates ont surfé sur cette vague pendant toute la première mi-temps devant une Autriche qui a semblé être déstabilisée par ce coup du sort. Erratique, brouillon, l'équipe co-hôtesse du tournoi affichait un manque de confiance qui la rendait timide face à un adversaire qu'on a pourtant déjà vu plus convaincant. Mais comment pourrait-il en être autrement quand une pétition a circulé dans le pays demandant le retrait de l'Autriche de l'Euro parce qu'on était certain que l'équipe allait se ridiculiser dans le tournoi. Ce n'est certainement pas là une façon de remonter le moral des troupes
Pourtant en deuxième demie, l'Autriche montrait un tout autre visage. Alors qu'on s'attendait à une autre mi-temps poussive et ennuyeuse, l'Autriche est revenue sur le terrain animée d'un tout autre esprit. Les changements apportés par Josef Hickersberger ont donné beaucoup d'animation et on peut se demander s'ils ne sont pas arrivés un peu trop tard. La Croatie de son côté n'a certainement rien démontré. Elle peut se compter chanceuse d'avoir marqué sur penalty, elle qui n'a cadré aucun de ses sept tirs au but dans le match
La suite du groupe sera intéressante. Si l'Allemagne devrait continuer de survoler le groupe, la Pologne peut se reprendre face aux deux autres et, pourquoi pas, même l'Autriche peut maintenant avoir la prétention d'aller chercher un match. Quant à la Croatie, sa prochaine rencontre face à l'Allemagne ne sera pas de tout repos. Lors du dernier Euro, la majorité des équipes se sont qualifiées lors du dernier match de poule
L'homme du jour? Lukas Podolski sans aucun doute. Avec ses deux buts marqués dans chaque mi-temps, il a traversé le match comme une étoile filante. Vingt-trois ans à peine, 27 buts en sélection nationale et sa prochaine sortie sur le terrain marquera sa cinquantième sélection. Il est de la race des grands joueurs allemands.
Demain, entrée en scène du goupe C, le fameux groupe de la mort Avec l'Italie, les Pays-Bas, la France et la Roumanie, pleurs et grincements de dents garantis.
