L'Allemagne éliminée après sa défaite contre les Tchèques
Soccer mercredi, 23 juin 2004. 17:09 vendredi, 13 déc. 2024. 03:25
LISBONNE (AP) - Après l'Espagne et l'Italie, un autre Grand d'Europe, l'Allemagne, a quitté l'Euro 2004 après sa défaite 2-1 devant la République tchèque mercredi soir à Lisbonne en match de la troisième et dernière journée de la première phase de la compétition.
Tandis que les Pays-Bas ne faisaient qu'une bouchée (3-0) de la modeste Lettonie à Braga, l'Allemagne, triple championne d'Europe et trois fois sacrée championne du monde, se devait impérativement de l'emporter sur les Tchèques, déjà qualifiés, pour devancer les Néerlandais pour la deuxième place qualificative du groupe D.
Mais les Allemands, qui restaient sur deux résultats nuls face aux Pays-Bas (1-1) et la Lettonie (0-0), se sont montrés incapables de battre la formation tchèque pourtant privée de ses titulaires laissés au repos.
Pour l'Allemagne, l'histoire se répète puisqu'elle avait déjà été éliminée dans des conditions similaires et par les "réservistes" portugais lors de l'Euro 2000.
Au passage, la Mannschaft a confirmé ses grandes faiblesses offensives (2 buts en trois matches) tandis que la République tchèque, devenue la seule équipe du tournoi à avoir remporté ses trois matches du premier tour, se pose de plus en plus en favorite.
Le premier coup-franc tchèque provoquait une action confuse devant la cage allemande. Martin Jiranek ne pouvait couper la trajectoire et Oliver Kahn voyait la balle lui atterrir dans les bras alors qu'il avait les fesses dans le gazon (3e).
Michael Ballack, sur qui le sélectionneur Rudi Voller comptait beaucoup pour dynamiser son attaque, décochait un premier tir contré qui frôlait la barre transversale (19e).
Dans la minute qui suivait, le jeune Monégasque Jaroslav Plasil perdait un ballon à 25 mètres des buts tchèques. Le centre allemand était remisé par le promu Bastian Schweinsteiger pour Ballack dont la reprise de l'extérieur du pied se nichait dans la lucarne de Jaromir Blazek (20e).
A ce moment du match, les Allemands étaient en quarts de finale même si dans le même temps les Pays-Bas menaient 1-0 puis 2-0 devant la Lettonie.
Mais un superbe coup-franc de Marek Heinz dans la lucarne de Kahn (30e) ramenait les Tchèques au niveau des Allemands et remettait en cause la qualification de ces derniers.
Pour la Mannschaft, tout restait à faire au retour des vestiaires, ce qui poussait Voller à faire rentrer un nouvel attaquant en la personne du jeune Lukas Podolski (19 ans).
Un sauvetage de Kahn devant Vratislav Lokvenc évitait de rendre plus compliquée la tâche des Allemands (46e), mais parallèlement la pression montait dans le camp adverse.
Ballack, omniprésent à l'organisation et à la finition, frappait de peu à gauche (63e). Puis sa frappe était renvoyée sur le poteau et la reprise de Bernd Schneider se heurtait au retour de Blazek (66e). C'était le tournant du match.
Les occasions se multipliaient sur la cage tchèque. Une tête de Christian Worns était repoussée sur la ligne par un défenseur (72e) puis Schneider, comme Kevin Kuranyi, ne cadraient pas la leur.
Mais les Tchèques, qui procédaient en contre, pouvaient compter sur leurs talents individuels et notamment celui de Milan Baros, entré pour remplacer Lokvenc, blessé.
Lancé par Heinz, l'attaquant de Liverpool slalomait dans la défense allemande, déposait sur place deux défenseurs, avait un contre favorable sur la sortie de Kahn et inscrivait le but pour indiquer aux Allemands le chemin de la sortie (77e).
Tandis que les Pays-Bas ne faisaient qu'une bouchée (3-0) de la modeste Lettonie à Braga, l'Allemagne, triple championne d'Europe et trois fois sacrée championne du monde, se devait impérativement de l'emporter sur les Tchèques, déjà qualifiés, pour devancer les Néerlandais pour la deuxième place qualificative du groupe D.
Mais les Allemands, qui restaient sur deux résultats nuls face aux Pays-Bas (1-1) et la Lettonie (0-0), se sont montrés incapables de battre la formation tchèque pourtant privée de ses titulaires laissés au repos.
Pour l'Allemagne, l'histoire se répète puisqu'elle avait déjà été éliminée dans des conditions similaires et par les "réservistes" portugais lors de l'Euro 2000.
Au passage, la Mannschaft a confirmé ses grandes faiblesses offensives (2 buts en trois matches) tandis que la République tchèque, devenue la seule équipe du tournoi à avoir remporté ses trois matches du premier tour, se pose de plus en plus en favorite.
Le premier coup-franc tchèque provoquait une action confuse devant la cage allemande. Martin Jiranek ne pouvait couper la trajectoire et Oliver Kahn voyait la balle lui atterrir dans les bras alors qu'il avait les fesses dans le gazon (3e).
Michael Ballack, sur qui le sélectionneur Rudi Voller comptait beaucoup pour dynamiser son attaque, décochait un premier tir contré qui frôlait la barre transversale (19e).
Dans la minute qui suivait, le jeune Monégasque Jaroslav Plasil perdait un ballon à 25 mètres des buts tchèques. Le centre allemand était remisé par le promu Bastian Schweinsteiger pour Ballack dont la reprise de l'extérieur du pied se nichait dans la lucarne de Jaromir Blazek (20e).
A ce moment du match, les Allemands étaient en quarts de finale même si dans le même temps les Pays-Bas menaient 1-0 puis 2-0 devant la Lettonie.
Mais un superbe coup-franc de Marek Heinz dans la lucarne de Kahn (30e) ramenait les Tchèques au niveau des Allemands et remettait en cause la qualification de ces derniers.
Pour la Mannschaft, tout restait à faire au retour des vestiaires, ce qui poussait Voller à faire rentrer un nouvel attaquant en la personne du jeune Lukas Podolski (19 ans).
Un sauvetage de Kahn devant Vratislav Lokvenc évitait de rendre plus compliquée la tâche des Allemands (46e), mais parallèlement la pression montait dans le camp adverse.
Ballack, omniprésent à l'organisation et à la finition, frappait de peu à gauche (63e). Puis sa frappe était renvoyée sur le poteau et la reprise de Bernd Schneider se heurtait au retour de Blazek (66e). C'était le tournant du match.
Les occasions se multipliaient sur la cage tchèque. Une tête de Christian Worns était repoussée sur la ligne par un défenseur (72e) puis Schneider, comme Kevin Kuranyi, ne cadraient pas la leur.
Mais les Tchèques, qui procédaient en contre, pouvaient compter sur leurs talents individuels et notamment celui de Milan Baros, entré pour remplacer Lokvenc, blessé.
Lancé par Heinz, l'attaquant de Liverpool slalomait dans la défense allemande, déposait sur place deux défenseurs, avait un contre favorable sur la sortie de Kahn et inscrivait le but pour indiquer aux Allemands le chemin de la sortie (77e).