L'Angleterre avec un peu d'aide
Soccer samedi, 10 juin 2006. 10:19 samedi, 14 déc. 2024. 15:54
FRANCFORT, Allemagne (AFP) - Une Angleterre frustrante s'est contentée d'un court succès contre le Paraguay (1-0) ne répondant pas aux prétentions d'un potentiel vainqueur final, en match du groupe B du Mondial-2006 de soccer, samedi à Francfort.
Sûrs d'eux-mêmes mais se limitant à un plan de jeu parfois caricatural, les Anglais n'ont trompé la rugueuse défense paraguayenne que sur un but contre son camp de Carlos Gamarra en tout début de rencontre, étant ensuite incapable de concrétiser leur domination.
Cette victoire, pour eux qui n'en avait connu qu'une en match d'ouverture sur les neuf dernières compétitions majeures depuis 1986, suffira cependant à leur bonheur. Elle les place en position idéale pour figurer parmi les deux premiers du groupe.
"Le plus important aujourd'hui était d'avoir les trois points, a ainsi souligné le sélectionneur de l'Angleterre, Sven-Goran Eriksson. Nous les avons. Il y a deux ans, nous avions perdu à la dernière minute face à la France (2-1 lors du premier match de l'Euro 2004). Aujourd'hui, nous avons souffert à la fin, mais nous avons tenu."
Le Paraguay avait passé la semaine à travailler les coups de pied arrêtés pour prévenir la menace aérienne présentée par Peter Crouch. Mais de l'exercice à la réalité, les données étaient bien différentes.
Fébriles
Sur son côté gauche, Joe Cole obtenait un coup franc excentré aux 40 m. Le pied droit de David Beckham, redevenu décisif comme aux plus beaux jours, se chargeait de l'exécuter.
Pressé par deux Anglais, Gamarra, le capitaine paraguayen, pour sa 105e sélection, effleurait le ballon de la tête. Cela suffisait à tromper la vigilance de son gardien Justo Villar (4).
"Nous n'avons pas eu de chance, a regretté Anibal Ruiz, le sélectionneur du Paraguay. Nous n'avons pas pu marquer et nous avons encaissé un but par accident. Nous espérions mieux, mais nous avons toujours notre chance et nous irons chercher la victoire dans les deux matches à venir."
Les malheurs du Paraguay se poursuivaient peu après, quand Villar, blessé sur une sortie au pied, devait céder sa place à Aldo Bobadilla (8). Sonnée par ce début désastreux, la défense sud-américaine se montrait des plus fébriles.
Simplicité
Elle ne devait qu'à la piteuse inefficacité de Michael Owen - encore loin de son meilleur niveau - dans un face à face avec Bobadilla de ne pas céder encore (11).
Avec un Steven Gerrard très actif au milieu, l'Angleterre récupérait nombre de ballons. Le système était ensuite d'une simplicité enfantine, avec un jeu direct vers la tête de Crouch, chargé de remiser vers Owen ou ses milieux en soutien. Agressée, la défense de "Los Guaranis" paraissait à chaque fois à la limite, les Anglais gérant essentiellement.
Beckham était ainsi une nouvelle fois dangereux sur une frappe enroulée au ras du poteau de Bobadilla (43). Peu imaginatifs et avec un Roque Santa Cruz emprunté, les Paraguayens rappelaient tout de même à l'ordre les Anglais sur une frappe intéressante de Nelson Valdez (45+2).
Grande interrogation de l'Angleterre, le gardien Paul Robinson se signalait sous son plus mauvais jour pour sa première vraie intervention. Il repoussait aux 6 m d'une main un centre de Carlos Bonet pour voir Carlos Paredes expédier une reprise acrobatique au-dessus (60).
L'Angleterre baissait nettement de rythme et ne semblait plus à l'abri d'une quelconque surprise. Une frappe de Frank Lampard bien captée par Bobadilla ne ranimait qu'une flamme éphémère (73).
Les équipiers de Beckham reculaient et auraient pu trouver à souffrir plus avec des Paraguayens simplement un peu plus imaginatifs. Une dernière frappe lointaine de Lampard restait sans effet (89). Mais l'Angleterre s'en satisfaisait.
Sûrs d'eux-mêmes mais se limitant à un plan de jeu parfois caricatural, les Anglais n'ont trompé la rugueuse défense paraguayenne que sur un but contre son camp de Carlos Gamarra en tout début de rencontre, étant ensuite incapable de concrétiser leur domination.
Cette victoire, pour eux qui n'en avait connu qu'une en match d'ouverture sur les neuf dernières compétitions majeures depuis 1986, suffira cependant à leur bonheur. Elle les place en position idéale pour figurer parmi les deux premiers du groupe.
"Le plus important aujourd'hui était d'avoir les trois points, a ainsi souligné le sélectionneur de l'Angleterre, Sven-Goran Eriksson. Nous les avons. Il y a deux ans, nous avions perdu à la dernière minute face à la France (2-1 lors du premier match de l'Euro 2004). Aujourd'hui, nous avons souffert à la fin, mais nous avons tenu."
Le Paraguay avait passé la semaine à travailler les coups de pied arrêtés pour prévenir la menace aérienne présentée par Peter Crouch. Mais de l'exercice à la réalité, les données étaient bien différentes.
Fébriles
Sur son côté gauche, Joe Cole obtenait un coup franc excentré aux 40 m. Le pied droit de David Beckham, redevenu décisif comme aux plus beaux jours, se chargeait de l'exécuter.
Pressé par deux Anglais, Gamarra, le capitaine paraguayen, pour sa 105e sélection, effleurait le ballon de la tête. Cela suffisait à tromper la vigilance de son gardien Justo Villar (4).
"Nous n'avons pas eu de chance, a regretté Anibal Ruiz, le sélectionneur du Paraguay. Nous n'avons pas pu marquer et nous avons encaissé un but par accident. Nous espérions mieux, mais nous avons toujours notre chance et nous irons chercher la victoire dans les deux matches à venir."
Les malheurs du Paraguay se poursuivaient peu après, quand Villar, blessé sur une sortie au pied, devait céder sa place à Aldo Bobadilla (8). Sonnée par ce début désastreux, la défense sud-américaine se montrait des plus fébriles.
Simplicité
Elle ne devait qu'à la piteuse inefficacité de Michael Owen - encore loin de son meilleur niveau - dans un face à face avec Bobadilla de ne pas céder encore (11).
Avec un Steven Gerrard très actif au milieu, l'Angleterre récupérait nombre de ballons. Le système était ensuite d'une simplicité enfantine, avec un jeu direct vers la tête de Crouch, chargé de remiser vers Owen ou ses milieux en soutien. Agressée, la défense de "Los Guaranis" paraissait à chaque fois à la limite, les Anglais gérant essentiellement.
Beckham était ainsi une nouvelle fois dangereux sur une frappe enroulée au ras du poteau de Bobadilla (43). Peu imaginatifs et avec un Roque Santa Cruz emprunté, les Paraguayens rappelaient tout de même à l'ordre les Anglais sur une frappe intéressante de Nelson Valdez (45+2).
Grande interrogation de l'Angleterre, le gardien Paul Robinson se signalait sous son plus mauvais jour pour sa première vraie intervention. Il repoussait aux 6 m d'une main un centre de Carlos Bonet pour voir Carlos Paredes expédier une reprise acrobatique au-dessus (60).
L'Angleterre baissait nettement de rythme et ne semblait plus à l'abri d'une quelconque surprise. Une frappe de Frank Lampard bien captée par Bobadilla ne ranimait qu'une flamme éphémère (73).
Les équipiers de Beckham reculaient et auraient pu trouver à souffrir plus avec des Paraguayens simplement un peu plus imaginatifs. Une dernière frappe lointaine de Lampard restait sans effet (89). Mais l'Angleterre s'en satisfaisait.