L'Angola demeure en salle d'attente
Soccer jeudi, 26 janv. 2012. 13:55 samedi, 14 déc. 2024. 12:44
MALABO - L'Angola s'est montré incapable de dominer le Soudan (2-2), l'une des équipes les plus faibles de la CAN-2012, malgré un doublé de Manucho, jeudi à Malabo, et devra encore attendre avant de pouvoir composter son billet pour les quarts de finale pour la 3e fois d'affilée.
Les Palancas Negras, vainqueurs du Burkina Faso (2-1) lors de leur entrée en lice dans le tournoi, restent dans la course dans le groupe B avec 4 points mais ils se sont singulièrement compliqués la tâche et devront désormais arracher leur qualification face au grand favori ivoirien, lundi. Un gros coup dur alors que leur succès initial contre les Etalons pouvait présager d'une voie royale vers le prochain tour.
Tout miser sur le réalisme des attaquants a forcément ses limites et cette fois les Angolais l'ont payé cher. Une fois l'ouverture du score assurée par le massif Manucho dès la 5e minute sur une grossière erreur du défenseur soudanais Nagm Eldin, ils se sont totalement relâchés, laissant la maîtrise des opérations à l'adversaire.
Et l'inévitable a fini par se produire sur une tête de Bashir (33e), qui n'a laissé aucune chance au gardien Fernandes après un beau centre de Mudather, le meilleur joueur des Crocodiles du Nil.
Le penalty converti par Manucho (5Oe), qui s'est hissé en tête du classement des buteurs (3 réalisations), a ensuite de nouveau endormi les Palancas Negras, piégés sur un 2e but de l'opportuniste Bashir (74e).
Ce nul ne compromet pas encore la suite de la Coupe d'Afrique côté angolais mais a mis le doigt sur les lacunes et les limites criantes de la sélection de José Vidigal. Hormis Manucho, point d'appui récurrent pour ses coéquipiers et qui a failli inscrire le plus beau but de la CAN sur un lob de près de 40 mètres (86e), personne n'a réussi à sortir du lot.
Flavio Amado, le compère attitré de l'avant-centre de Valladolid, fait bien ses 32 ans et ne peut plus aider son coéquipier comme par le passé. Le sélectionneur angolais n'a d'ailleurs pas hésité à s'en séparer dès la pause, signe du déclin manifeste d'un joueur qui n'a trouvé refuge qu'en Arabie Saoudite, à Al Shabab Ryad.
Incapables d'aligner plus de trois ou quatre passes et sans alternative crédible à Manucho, les Palancas Negras ne devraient ainsi pas faire long feu dans cette CAN-2012 même en cas d'accession en quarts de finale.
Les Palancas Negras, vainqueurs du Burkina Faso (2-1) lors de leur entrée en lice dans le tournoi, restent dans la course dans le groupe B avec 4 points mais ils se sont singulièrement compliqués la tâche et devront désormais arracher leur qualification face au grand favori ivoirien, lundi. Un gros coup dur alors que leur succès initial contre les Etalons pouvait présager d'une voie royale vers le prochain tour.
Tout miser sur le réalisme des attaquants a forcément ses limites et cette fois les Angolais l'ont payé cher. Une fois l'ouverture du score assurée par le massif Manucho dès la 5e minute sur une grossière erreur du défenseur soudanais Nagm Eldin, ils se sont totalement relâchés, laissant la maîtrise des opérations à l'adversaire.
Et l'inévitable a fini par se produire sur une tête de Bashir (33e), qui n'a laissé aucune chance au gardien Fernandes après un beau centre de Mudather, le meilleur joueur des Crocodiles du Nil.
Le penalty converti par Manucho (5Oe), qui s'est hissé en tête du classement des buteurs (3 réalisations), a ensuite de nouveau endormi les Palancas Negras, piégés sur un 2e but de l'opportuniste Bashir (74e).
Ce nul ne compromet pas encore la suite de la Coupe d'Afrique côté angolais mais a mis le doigt sur les lacunes et les limites criantes de la sélection de José Vidigal. Hormis Manucho, point d'appui récurrent pour ses coéquipiers et qui a failli inscrire le plus beau but de la CAN sur un lob de près de 40 mètres (86e), personne n'a réussi à sortir du lot.
Flavio Amado, le compère attitré de l'avant-centre de Valladolid, fait bien ses 32 ans et ne peut plus aider son coéquipier comme par le passé. Le sélectionneur angolais n'a d'ailleurs pas hésité à s'en séparer dès la pause, signe du déclin manifeste d'un joueur qui n'a trouvé refuge qu'en Arabie Saoudite, à Al Shabab Ryad.
Incapables d'aligner plus de trois ou quatre passes et sans alternative crédible à Manucho, les Palancas Negras ne devraient ainsi pas faire long feu dans cette CAN-2012 même en cas d'accession en quarts de finale.