L'Argentine en prolongation
Soccer samedi, 24 juin 2006. 15:53 samedi, 14 déc. 2024. 13:29
LEIPZIG (AP) - L'Argentine a gagné le droit de défier l'Allemagne en quarts de finale de la Coupe du monde grâce à sa difficile victoire sur le Mexique (2-1 après prolongations), samedi soir en huitièmes de finale à Leipzig.
Pour s'offrir la perspective d'une revanche de la finale perdue face à la République Fédérale d'Allemagne en 1990 (1-0), l'Argentine a dû se sortir du piège tendu par le Mexique.
Sans avoir les moyens de sa rivale d'Amérique du Sud, la formation mexicaine s'est battue avec ses armes et a contrarié les plans des Argentins comme elle l'avait l'habitude de le faire lors des dernières rencontres entre les deux nations.
C'est une frappe exceptionnelle de Maxi Rodriguez à vingt mètres qui a permis au double champion du monde de faire la différence (98e).
Pour ce "clasico latino", l'Argentine s'alignait avec un seul changement par rapport à son équipe type: la première titularisation de Lionel Scaloni à la place de Nicola Burdisso à l'arrière.
Pour tenter de battre la "seleccion" argentine dont il fût le gardien remplaçant lors du Mondial 1978, l'entraîneur argentin du Mexique Ricardo La Volpe avait procédé à plusieurs changements. Son équipe bénéficiait notamment du retour de Jared Borgetti, le meilleur buteur de son histoire (38 réalisations), revenu d'une lésion musculaire l'ayant privé des deux matches précédents.
"El tricolor" créait la surprise en ouvrant rapidement la marque. Un coup-franc ouvert sur le côté droit était prolongé de la tête au premier poteau en direction du capitaine Mexicain, Rafael Marquez. Ce dernier, libre de tout marquage, pouvait propulser le ballon d'une demie-volée en extension pour son premier but dans le Mondial (6e).
Mais les Mexicains étaient malheureux, car, quelques minutes plus tard, c'est Borgetti qui de la tête trompait son propre gardien en voulant renvoyer un corner de Juan Roman Riquelme devant Hernan Crespo, qui rôdait dans la surface (10e).
Cette entame à rebondissements était suivie d'une période plus calme. Crespo, lancé à la limite du hors jeu par Esteban Cambiasso, se voyait offrir une occasion en or de doubler la mise argentine, mais son lob sur le portier mexicain fuyait le cadre (23e).
Le Mexique répliquait par une frappe sur un pas de Borgetti obligeant Roberto Abbondanzieri à s'envoler (25e).
Une ouverture de Ramon Morales sur Borgetti permettait à ce dernier d'aller inquiéter Abbondanzieri (54e). Deux minutes, plus tard c'était au tour de Maxi Rodriguez de solliciter Oswaldo Sanchez. Le même Sanchez était à la parade sur une frappe de Javier Saviola, bien lancé en profondeur par Riquelme (58e).
Avec les entrées de Carlos Tevez puis de Lionel Messi, qui fêtait ses 19 ans samedi, la "seleccion" finissait la partie dans une configuration très offensive, mais le Mexique poussait sa résistance jusqu'aux prolongations.
Comme souvent dans ce genre de match cadenassé, c'est un exploit personnel qui débloquait la situation. Il était signé Maxi Rodriguez. Servi en dehors de la surface de réparation par une longue transversale de Juan Pablo Sorin, Rodriguez enchaînait un contrôle de la poitrine et une frappe du gauche qui lobait Sanchez (97e). Les Mexicains, qui rêvaient de quarts de finale après trois éliminations d'affilée en huitièmes depuis 1994, sortaient alors de leur réserve et poussaient pour égaliser.
Mais la défense argentine, qui n'avait encaissé qu'un but en trois matches au premier tour, faisait front sans trop subir.
Eliminée au premier tour en 2002, l'Argentine retrouvait le chemin des quarts de finale oublié depuis 1998.[[PUBPC]]
Pour s'offrir la perspective d'une revanche de la finale perdue face à la République Fédérale d'Allemagne en 1990 (1-0), l'Argentine a dû se sortir du piège tendu par le Mexique.
Sans avoir les moyens de sa rivale d'Amérique du Sud, la formation mexicaine s'est battue avec ses armes et a contrarié les plans des Argentins comme elle l'avait l'habitude de le faire lors des dernières rencontres entre les deux nations.
C'est une frappe exceptionnelle de Maxi Rodriguez à vingt mètres qui a permis au double champion du monde de faire la différence (98e).
Pour ce "clasico latino", l'Argentine s'alignait avec un seul changement par rapport à son équipe type: la première titularisation de Lionel Scaloni à la place de Nicola Burdisso à l'arrière.
Pour tenter de battre la "seleccion" argentine dont il fût le gardien remplaçant lors du Mondial 1978, l'entraîneur argentin du Mexique Ricardo La Volpe avait procédé à plusieurs changements. Son équipe bénéficiait notamment du retour de Jared Borgetti, le meilleur buteur de son histoire (38 réalisations), revenu d'une lésion musculaire l'ayant privé des deux matches précédents.
"El tricolor" créait la surprise en ouvrant rapidement la marque. Un coup-franc ouvert sur le côté droit était prolongé de la tête au premier poteau en direction du capitaine Mexicain, Rafael Marquez. Ce dernier, libre de tout marquage, pouvait propulser le ballon d'une demie-volée en extension pour son premier but dans le Mondial (6e).
Mais les Mexicains étaient malheureux, car, quelques minutes plus tard, c'est Borgetti qui de la tête trompait son propre gardien en voulant renvoyer un corner de Juan Roman Riquelme devant Hernan Crespo, qui rôdait dans la surface (10e).
Cette entame à rebondissements était suivie d'une période plus calme. Crespo, lancé à la limite du hors jeu par Esteban Cambiasso, se voyait offrir une occasion en or de doubler la mise argentine, mais son lob sur le portier mexicain fuyait le cadre (23e).
Le Mexique répliquait par une frappe sur un pas de Borgetti obligeant Roberto Abbondanzieri à s'envoler (25e).
Une ouverture de Ramon Morales sur Borgetti permettait à ce dernier d'aller inquiéter Abbondanzieri (54e). Deux minutes, plus tard c'était au tour de Maxi Rodriguez de solliciter Oswaldo Sanchez. Le même Sanchez était à la parade sur une frappe de Javier Saviola, bien lancé en profondeur par Riquelme (58e).
Avec les entrées de Carlos Tevez puis de Lionel Messi, qui fêtait ses 19 ans samedi, la "seleccion" finissait la partie dans une configuration très offensive, mais le Mexique poussait sa résistance jusqu'aux prolongations.
Comme souvent dans ce genre de match cadenassé, c'est un exploit personnel qui débloquait la situation. Il était signé Maxi Rodriguez. Servi en dehors de la surface de réparation par une longue transversale de Juan Pablo Sorin, Rodriguez enchaînait un contrôle de la poitrine et une frappe du gauche qui lobait Sanchez (97e). Les Mexicains, qui rêvaient de quarts de finale après trois éliminations d'affilée en huitièmes depuis 1994, sortaient alors de leur réserve et poussaient pour égaliser.
Mais la défense argentine, qui n'avait encaissé qu'un but en trois matches au premier tour, faisait front sans trop subir.
Eliminée au premier tour en 2002, l'Argentine retrouvait le chemin des quarts de finale oublié depuis 1998.[[PUBPC]]