L. Blanc à la rescousse de la France
Soccer mercredi, 4 août 2010. 10:02 vendredi, 13 déc. 2024. 03:56
PARIS - Laurent Blanc entre pour de bon jeudi dans ses habits de sélectionneur de l'équipe de France avec la divulgation de sa première liste pour le match amical contre la Norvège, le 11 août à Oslo, marqué par l'absence des 23 du Mondial et sans doute le retour en grâce de Benzema, Nasri et Mexès.
Un mois et demi après le fiasco des Bleus en Afrique du Sud, le successeur de Raymond Domenech ouvre une nouvelle ère dans des circonstances très particulières. En décidant de se passer volontairement des joueurs ayant disputé la Coupe du monde, Laurent Blanc a en effet souhaité marquer le coup et montrer sa désapprobation avec la grève de l'entraînement, le 20 juin à Knysna.
Mais le nouveau patron des Bleus s'est aussi d'une certaine manière compliqué la tâche alors que l'objectif est d'être prêt dès le 3 septembre contre le Bélarus pour le début des éliminatoires de l'Euro-2012. Laurent Blanc a d'ailleurs été très clair: cette sanction n'est que temporaire et il n'est pas question pour lui de se passer de ses meilleurs éléments pour les matches couperets qui se profilent.
"Je ne me fais pas d'illusions, il y en aura peut-être un, deux, trois, six qui auront la chance d'être encore là (contre le Belarus, ndlr)", a-t-il déclaré le 28 juillet à L'Equipe.
En l'absence des mondialistes, Blanc devrait donc ratisser large. La liste des préconvoqués fait ainsi une large place aux joueurs de Ligue 1 ou à ceux qui vivotent aux marges de la sélection depuis plusieurs mois. Logiquement, les grands absents du Mondial et notamment les membres de la fameuse "génération 87" (Benzema, Nasri, Ben Arfa, Menez) devraient effectuer leur retour en équipe de France.
Une chance à saisir pour Benzema
En ce qui concerne Benzema (27 capes, 8 buts), Laurent Blanc a indiqué que le joueur restait sélectionnable, au même titre que Ribéry, malgré sa mise en examen pour "sollicitation de prostituée mineure" dans l'affaire Zahia. Avec la retraite internationale de Henry et la probable disgrâce d'Anelka, l'attaquant du Real Madrid, dont les rapports avec Raymond Domenech n'ont jamais été au beau fixe, a une carte majeure à jouer pour s'installer durablement en pointe.
Nasri (15 sélections, 2 buts), non retenu pour le Mondial pour ses écarts de conduite durant l'Euro-2008, est dans la même situation et devrait se voir offrir une nouvelle opportunité.
La réhabilitation de Philippe Mexès (13 sélections) est également probable. L'image du défenseur romain reste encore cruellement associée à l'humiliante défaite concédée en Autriche (3-1), en septembre 2008 en éliminatoires du Mondial. Mexès, 28 ans et longtemps présenté comme le futur patron de la défense bleue, ne s'en est jamais vraiment remis. Il jouera gros en Norvège.
Laurent Blanc pourrait aussi rappeler Lassana Diarra, qui avait dû quitter l'équipe de France lors du stage de Tignes en mai après la découverte d'une maladie sanguine héréditaire. Au moment où les Bleus entament leur reconstruction, le milieu du Real Madrid (25 ans, 24 sélections), souvent comparé à Claude Makelele, devrait redevenir un des premiers choix dans un entre-jeu en mal de repères et de leader.
Un mois et demi après le fiasco des Bleus en Afrique du Sud, le successeur de Raymond Domenech ouvre une nouvelle ère dans des circonstances très particulières. En décidant de se passer volontairement des joueurs ayant disputé la Coupe du monde, Laurent Blanc a en effet souhaité marquer le coup et montrer sa désapprobation avec la grève de l'entraînement, le 20 juin à Knysna.
Mais le nouveau patron des Bleus s'est aussi d'une certaine manière compliqué la tâche alors que l'objectif est d'être prêt dès le 3 septembre contre le Bélarus pour le début des éliminatoires de l'Euro-2012. Laurent Blanc a d'ailleurs été très clair: cette sanction n'est que temporaire et il n'est pas question pour lui de se passer de ses meilleurs éléments pour les matches couperets qui se profilent.
"Je ne me fais pas d'illusions, il y en aura peut-être un, deux, trois, six qui auront la chance d'être encore là (contre le Belarus, ndlr)", a-t-il déclaré le 28 juillet à L'Equipe.
En l'absence des mondialistes, Blanc devrait donc ratisser large. La liste des préconvoqués fait ainsi une large place aux joueurs de Ligue 1 ou à ceux qui vivotent aux marges de la sélection depuis plusieurs mois. Logiquement, les grands absents du Mondial et notamment les membres de la fameuse "génération 87" (Benzema, Nasri, Ben Arfa, Menez) devraient effectuer leur retour en équipe de France.
Une chance à saisir pour Benzema
En ce qui concerne Benzema (27 capes, 8 buts), Laurent Blanc a indiqué que le joueur restait sélectionnable, au même titre que Ribéry, malgré sa mise en examen pour "sollicitation de prostituée mineure" dans l'affaire Zahia. Avec la retraite internationale de Henry et la probable disgrâce d'Anelka, l'attaquant du Real Madrid, dont les rapports avec Raymond Domenech n'ont jamais été au beau fixe, a une carte majeure à jouer pour s'installer durablement en pointe.
Nasri (15 sélections, 2 buts), non retenu pour le Mondial pour ses écarts de conduite durant l'Euro-2008, est dans la même situation et devrait se voir offrir une nouvelle opportunité.
La réhabilitation de Philippe Mexès (13 sélections) est également probable. L'image du défenseur romain reste encore cruellement associée à l'humiliante défaite concédée en Autriche (3-1), en septembre 2008 en éliminatoires du Mondial. Mexès, 28 ans et longtemps présenté comme le futur patron de la défense bleue, ne s'en est jamais vraiment remis. Il jouera gros en Norvège.
Laurent Blanc pourrait aussi rappeler Lassana Diarra, qui avait dû quitter l'équipe de France lors du stage de Tignes en mai après la découverte d'une maladie sanguine héréditaire. Au moment où les Bleus entament leur reconstruction, le milieu du Real Madrid (25 ans, 24 sélections), souvent comparé à Claude Makelele, devrait redevenir un des premiers choix dans un entre-jeu en mal de repères et de leader.