L'Égypte surprend la Côte-d'Ivoire
Soccer jeudi, 7 févr. 2008. 18:02 vendredi, 13 déc. 2024. 12:53
KUMASI - Le tenant égyptien a donné une leçon de collectif à la Côte d'Ivoire et à son armada de vedettes "européennes", écrasées 4-1, jeudi à Kumasi, gagnant le droit de défendre sa couronne de champion d'Afrique et d'espérer un sixième titre, dimanche à Accra face au Cameroun.
Annoncée comme l'équipe à battre du tournoi, la sélection ivoirienne se sera finalement liquéfiée dès son premier grand rendez-vous, ne parvenant pas à prendre sa revanche contre les Pharaons et à effacer le souvenir funeste de la finale de 2006 (défaite 0-0, 4 t.a.b à 2).
Les Drogba, Touré, Kalou et consorts avaient fait illusion lors des premiers matches, écrasant le Mali (3-0), le Bénin (4-1) ou la pauvre Guinée (5-0). Mais l'Egypte leur a montré ce qui différencie un casting parfait sur le papier d'une véritable équipe.
Les buts victorieux, inscrits par Fathy (12e, frappe détournée), Zaky (sur une tête à la 62e et d'un tir lointain à la 67e) et Abou Treika (90+2), ne sont pas les plus spectaculaires de cette CAN, mais ils suffisent au bonheur des Egyptiens, qui confirment ainsi leur statut de puissance incontournable du football africain.
Cruel pour Drogba
Le poids de l'histoire est cruel pour les Eléphants, qui s'inclinent pour la 7e fois contre l'Egypte en 10 rencontres à la CAN. A leur actif: une seule victoire.
La victoire initiale de l'Egypte contre les Lions Indomptables camerounais (4-2) n'était pas un leurre mais bien le signe de leur supériorité. L'ouverture du score a donc été le début d'un véritable calvaire pour la Côte d'Ivoire, également fragilisée par la sortie sur blessure de son gardien Barry (38e) et qui a parfois eu le tournis devant l'habileté de son adversaire à monopoliser le ballon durant plusieurs minutes avant de s'approcher de sa surface.
A ce petit jeu, il est difficile de rivaliser avec les Abou Treika, Ahmed Hassan ou Hosny, princes du milieu. A ceux-là s'ajoute une défense de fer, qui ne fait pas dans la poésie mais qui a l'art de démoraliser les plus brillants avant-centres, et qui possède en El Hadary un dernier rempart infranchissable.
Drogba, la star du continent, en a payé le prix fort, se cassant les dents à plusieurs reprises sur le gardien des Pharaons (10e, 28e, 45e+4, 48e).
Pour le joueur de Chelsea, qui avait avancé la date de son opération à un genou pour défendre au mieux les couleurs de son pays, cette élimination est une énorme déception personnelle que compensera difficilement une éventuelle 3e place contre le Ghana, pays organisateur, samedi à Kumasi.
L'Egypte, elle, a le droit de rêver à un doublé où elle aura forcément un avantage psychologique certain sur le Cameroun.
Annoncée comme l'équipe à battre du tournoi, la sélection ivoirienne se sera finalement liquéfiée dès son premier grand rendez-vous, ne parvenant pas à prendre sa revanche contre les Pharaons et à effacer le souvenir funeste de la finale de 2006 (défaite 0-0, 4 t.a.b à 2).
Les Drogba, Touré, Kalou et consorts avaient fait illusion lors des premiers matches, écrasant le Mali (3-0), le Bénin (4-1) ou la pauvre Guinée (5-0). Mais l'Egypte leur a montré ce qui différencie un casting parfait sur le papier d'une véritable équipe.
Les buts victorieux, inscrits par Fathy (12e, frappe détournée), Zaky (sur une tête à la 62e et d'un tir lointain à la 67e) et Abou Treika (90+2), ne sont pas les plus spectaculaires de cette CAN, mais ils suffisent au bonheur des Egyptiens, qui confirment ainsi leur statut de puissance incontournable du football africain.
Cruel pour Drogba
Le poids de l'histoire est cruel pour les Eléphants, qui s'inclinent pour la 7e fois contre l'Egypte en 10 rencontres à la CAN. A leur actif: une seule victoire.
La victoire initiale de l'Egypte contre les Lions Indomptables camerounais (4-2) n'était pas un leurre mais bien le signe de leur supériorité. L'ouverture du score a donc été le début d'un véritable calvaire pour la Côte d'Ivoire, également fragilisée par la sortie sur blessure de son gardien Barry (38e) et qui a parfois eu le tournis devant l'habileté de son adversaire à monopoliser le ballon durant plusieurs minutes avant de s'approcher de sa surface.
A ce petit jeu, il est difficile de rivaliser avec les Abou Treika, Ahmed Hassan ou Hosny, princes du milieu. A ceux-là s'ajoute une défense de fer, qui ne fait pas dans la poésie mais qui a l'art de démoraliser les plus brillants avant-centres, et qui possède en El Hadary un dernier rempart infranchissable.
Drogba, la star du continent, en a payé le prix fort, se cassant les dents à plusieurs reprises sur le gardien des Pharaons (10e, 28e, 45e+4, 48e).
Pour le joueur de Chelsea, qui avait avancé la date de son opération à un genou pour défendre au mieux les couleurs de son pays, cette élimination est une énorme déception personnelle que compensera difficilement une éventuelle 3e place contre le Ghana, pays organisateur, samedi à Kumasi.
L'Egypte, elle, a le droit de rêver à un doublé où elle aura forcément un avantage psychologique certain sur le Cameroun.