L'équipe anglaise menace de se mettre en grève contre la Turquie
Soccer mercredi, 8 oct. 2003. 11:59 vendredi, 13 déc. 2024. 14:01
LONDRES (AFP) - A trois jours du match décisif Turquie-Angleterre qualificatif à l'Euro-2004 de soccer, l'équipe nationale anglaise, en plein malaise, menace de se mettre en grève si la Fédération anglaise (FA) persiste à vouloir sanctionner Rio Ferdinand pour ne pas s'être soumis à un contrôle antidopage.
Pilier de la sélection anglaise, Ferdinand, 24 ans, défenseur central de Manchester United, risque une suspension de deux ans pour ne pas s'être soumis à un contrôle antidopage le 23 septembre, à l'issue d'un entraînement avec son club. Le joueur a finalement passé un contrôle, 36 heures plus tard, qui s'est révélé négatif.
Mais devant "la gravité du manquement aux règles de contrôle antidopage et de l'importance du match de samedi pour l'équipe d'Angleterre", la FA a préféré ne pas sélectionner le joueur pour la rencontre contre la Turquie.
En tête du groupe 7 avec un point d'avance sur la Turquie, l'Angleterre peut se contenter d'un match nul samedi à Istanbul pour se qualifier pour l'Euro-2004 en juin au Portugal.
Mais face à une équipe turque très motivée, qui évoluera dans un stade surchauffé, le XI anglais qui risque déjà d'être privé de son attaquant Michael Owen (Liverpool), blessé, n'avait pas besoin de cette crise.
Malaise dans le foot anglais
Au sein d'une sélection où Manchester United est fortement représenté avec Paul Scholes, Nicky Butt et les frères Neville, Gary et Phil, ainsi que son ancienne étoile David Beckham, désormais au Real Madrid (1re div. espagnole), les joueurs, furieux du traitement réservé à leur partenaire, ont tout bonnement menacé de faire grève.
Selon le quotidien The Times, l'ensemble des 24 joueurs se sont prononcés mardi soir pour une grève. Les internationaux anglais trouvent anormal que Ferdinand soit sanctionné avant que sa culpabilité ne soit prouvée.
"Je connais plusieurs joueurs qui sont très mécontents de la situation", a déclaré l'agent de Ferdinand, Pini Zahavi, au tabloïde The Sun.
Au club de Manchester United, le directeur David Gill a estimé que "l'action de la FA avait sérieusement compromis la confidentialité qui s'applique aux joueurs".
La FA a de son côté démenti la rumeur de boycottage du match de samedi, mais a de nouveau reçu une délégation de joueurs mercredi matin au cours d'une réunion dont rien n'a filtré. Une conférence de presse prévue à 13H30 locales (12H30 GMT) a par ailleurs été reportée sans explication.
"Il y a incontestablement un malaise au sein de l'équipe nationale", a confirmé le président du syndicat des joueurs, Gordon Taylor.
Du côté sportif, les Anglais pourraient être privés de leur attaquant vedette Michael Owen, blessé samedi à un tibia. Le sélectionneur Sven-Goran Eriksson devrait alors aligner une attaque inédite composée du jeune (17 ans) Wayne Rooney (Everton) et d'Emile Heskey (Liverpool).
En dehors du terrain, le malaise est également patent. Deux affaires de viols présumés sur deux jeunes femmes, impliquant selon la presse plusieurs joueurs de Permier League, donnent une image terrible du soccer anglais où l'argent a, selon certains, perverti les comportements.
Quant à Eriksson, les développements actuels, ainsi que le résultat de samedi, risquent de relancer les rumeurs récurrentes de son départ pour Chelsea (1re div.) où il remplacerait l'entraîneur italien Claudio Ranieri.
Pilier de la sélection anglaise, Ferdinand, 24 ans, défenseur central de Manchester United, risque une suspension de deux ans pour ne pas s'être soumis à un contrôle antidopage le 23 septembre, à l'issue d'un entraînement avec son club. Le joueur a finalement passé un contrôle, 36 heures plus tard, qui s'est révélé négatif.
Mais devant "la gravité du manquement aux règles de contrôle antidopage et de l'importance du match de samedi pour l'équipe d'Angleterre", la FA a préféré ne pas sélectionner le joueur pour la rencontre contre la Turquie.
En tête du groupe 7 avec un point d'avance sur la Turquie, l'Angleterre peut se contenter d'un match nul samedi à Istanbul pour se qualifier pour l'Euro-2004 en juin au Portugal.
Mais face à une équipe turque très motivée, qui évoluera dans un stade surchauffé, le XI anglais qui risque déjà d'être privé de son attaquant Michael Owen (Liverpool), blessé, n'avait pas besoin de cette crise.
Malaise dans le foot anglais
Au sein d'une sélection où Manchester United est fortement représenté avec Paul Scholes, Nicky Butt et les frères Neville, Gary et Phil, ainsi que son ancienne étoile David Beckham, désormais au Real Madrid (1re div. espagnole), les joueurs, furieux du traitement réservé à leur partenaire, ont tout bonnement menacé de faire grève.
Selon le quotidien The Times, l'ensemble des 24 joueurs se sont prononcés mardi soir pour une grève. Les internationaux anglais trouvent anormal que Ferdinand soit sanctionné avant que sa culpabilité ne soit prouvée.
"Je connais plusieurs joueurs qui sont très mécontents de la situation", a déclaré l'agent de Ferdinand, Pini Zahavi, au tabloïde The Sun.
Au club de Manchester United, le directeur David Gill a estimé que "l'action de la FA avait sérieusement compromis la confidentialité qui s'applique aux joueurs".
La FA a de son côté démenti la rumeur de boycottage du match de samedi, mais a de nouveau reçu une délégation de joueurs mercredi matin au cours d'une réunion dont rien n'a filtré. Une conférence de presse prévue à 13H30 locales (12H30 GMT) a par ailleurs été reportée sans explication.
"Il y a incontestablement un malaise au sein de l'équipe nationale", a confirmé le président du syndicat des joueurs, Gordon Taylor.
Du côté sportif, les Anglais pourraient être privés de leur attaquant vedette Michael Owen, blessé samedi à un tibia. Le sélectionneur Sven-Goran Eriksson devrait alors aligner une attaque inédite composée du jeune (17 ans) Wayne Rooney (Everton) et d'Emile Heskey (Liverpool).
En dehors du terrain, le malaise est également patent. Deux affaires de viols présumés sur deux jeunes femmes, impliquant selon la presse plusieurs joueurs de Permier League, donnent une image terrible du soccer anglais où l'argent a, selon certains, perverti les comportements.
Quant à Eriksson, les développements actuels, ainsi que le résultat de samedi, risquent de relancer les rumeurs récurrentes de son départ pour Chelsea (1re div.) où il remplacerait l'entraîneur italien Claudio Ranieri.