L'Espagne se cherche malgré sa victoire
Soccer mardi, 22 juin 2010. 14:08 mercredi, 11 déc. 2024. 09:52
JOHANNESBURG, Afrique du Sud - Même si la victoire aux dépens du Honduras a fait du bien au moral, l'Espagne se cherche toujours à cette Coupe du monde. Elle espère trouver ses repères d'ici son match de vendredi contre le Chili, qui pourrait s'avérer décisif dans le groupe H.
Les Espagnols ont rebondi après leur revers de 1-0 contre la Suisse en triomphant 2-0 devant les Honduriens, lundi. Reste qu'encore une fois, ils n'ont pas été capables de présenter le football de qualité qui leur a permis de remporter l'Euro il y a deux ans.
"J'ai le sentiment que contre un rival plus solide, nous aurions été une proie plus facile, a déclaré le sélectionneur Vicente Del Bosque, mardi. Et cela m'inquiète."
Le Chili mène le groupe H avec six points, trois de plus que l'Espagne et le Honduras. Le Honduras n'a aucun point.
L'Espagne a passé la majorité du match dans la partie hondurienne du terrain et, en dépit du doublé de David Villa, elle aurait marquer plus souvent. Fernando Torres avait notamment l'air rouillé, lui qui en était à son premier départ depuis une opération au genou droit. Torres a raté trois occasions tandis que Villa a bousillé un penalty.
Le plus inquiétant, c'était toutefois le manque de rythme de l'équipe au milieu du terrain, ce qui est habituellement sa force. Au lieu de passes rapides et bien dosées, on a vu une construction lente.
Del Bosque a laissé David Silva sur le banc aux côtés d'Andres Iniesta et Cesc Fabregas, utilisant Jesus Navas sur le flanc droit avec Xabi Alonso et Sergio Busquets, qui étaient chargés d'agir comme milieux récupérateurs. Durant sa campagne à l'Euro de 2008, l'Espagne s'était fiée à un seul milieu défensif, pendant que Xavi Hernandez menait la charge à l'offensive.
"Ce sont deux milieux qui créent des jeux, ce sont eux qui amorcent l'attaque. Je ne vois pas cette étiquette défensive qu'on semble vouloir leur donner, a déclaré Del Bosque. Nous n'avons changé le rôle de personne - mais pas tous les joueurs peuvent jouer."
Même Xavi ne semblait pas tout à fait lui-même à Ellis Park, selon l'ancien sélectionneur espagnol Luis Aragones, qui est resté critique face à une équipe espagnole qui a changé son approche par rapport à la formation championne d'Europe de 2008.
"Xavi nous montre son dévouement à notre endroit, et il aime bien faire les choses d'une certaine façon. Mais je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de différence entre l'endroit où il a joué et sa position avec Barcelone, a affirmé Del Bosque. Il établit très bien les liens avec Alonso et Busquets. Je suis content de son jeu."
Iniesta n'a pas joué, alors que Del Bosque a accordé un repos au milieu de Barcelone après qu'il se soit blessé à la jambe droite dans le match contre la Suisse.
La victoire a quand même donné à l'Espagne de meilleures chances de se qualifier pour le deuxième tour, où l'attend peut-être un affrontement contre le Brésil ou le Portugal. Sauf qu'elle doit d'abord battre le Chili avant de penser à la suite.
"Nous ne devons pas penser qu'à cause de notre passé, nous allons triompher dans le futur", a souligné Del Bosque.
Les Espagnols ont rebondi après leur revers de 1-0 contre la Suisse en triomphant 2-0 devant les Honduriens, lundi. Reste qu'encore une fois, ils n'ont pas été capables de présenter le football de qualité qui leur a permis de remporter l'Euro il y a deux ans.
"J'ai le sentiment que contre un rival plus solide, nous aurions été une proie plus facile, a déclaré le sélectionneur Vicente Del Bosque, mardi. Et cela m'inquiète."
Le Chili mène le groupe H avec six points, trois de plus que l'Espagne et le Honduras. Le Honduras n'a aucun point.
L'Espagne a passé la majorité du match dans la partie hondurienne du terrain et, en dépit du doublé de David Villa, elle aurait marquer plus souvent. Fernando Torres avait notamment l'air rouillé, lui qui en était à son premier départ depuis une opération au genou droit. Torres a raté trois occasions tandis que Villa a bousillé un penalty.
Le plus inquiétant, c'était toutefois le manque de rythme de l'équipe au milieu du terrain, ce qui est habituellement sa force. Au lieu de passes rapides et bien dosées, on a vu une construction lente.
Del Bosque a laissé David Silva sur le banc aux côtés d'Andres Iniesta et Cesc Fabregas, utilisant Jesus Navas sur le flanc droit avec Xabi Alonso et Sergio Busquets, qui étaient chargés d'agir comme milieux récupérateurs. Durant sa campagne à l'Euro de 2008, l'Espagne s'était fiée à un seul milieu défensif, pendant que Xavi Hernandez menait la charge à l'offensive.
"Ce sont deux milieux qui créent des jeux, ce sont eux qui amorcent l'attaque. Je ne vois pas cette étiquette défensive qu'on semble vouloir leur donner, a déclaré Del Bosque. Nous n'avons changé le rôle de personne - mais pas tous les joueurs peuvent jouer."
Même Xavi ne semblait pas tout à fait lui-même à Ellis Park, selon l'ancien sélectionneur espagnol Luis Aragones, qui est resté critique face à une équipe espagnole qui a changé son approche par rapport à la formation championne d'Europe de 2008.
"Xavi nous montre son dévouement à notre endroit, et il aime bien faire les choses d'une certaine façon. Mais je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de différence entre l'endroit où il a joué et sa position avec Barcelone, a affirmé Del Bosque. Il établit très bien les liens avec Alonso et Busquets. Je suis content de son jeu."
Iniesta n'a pas joué, alors que Del Bosque a accordé un repos au milieu de Barcelone après qu'il se soit blessé à la jambe droite dans le match contre la Suisse.
La victoire a quand même donné à l'Espagne de meilleures chances de se qualifier pour le deuxième tour, où l'attend peut-être un affrontement contre le Brésil ou le Portugal. Sauf qu'elle doit d'abord battre le Chili avant de penser à la suite.
"Nous ne devons pas penser qu'à cause de notre passé, nous allons triompher dans le futur", a souligné Del Bosque.