L'Espagne trop forte
Soccer mercredi, 14 juin 2006. 09:45 mercredi, 11 déc. 2024. 04:29
LEIPZIG (AFP) - L'Espagne, très appliquée et joueuse, a pris un départ canon dans le Mondial-2006 de soccer (groupe H) en battant largement (4-0) une équipe d'Ukraine empruntée et réduite à dix au début de la seconde période, mercredi à Leipzig.
Sous une forte chaleur, l'Espagne en a profité pour améliorer ses statistiques de début en Coupe du monde. En 12 participations, elle compte désormais quatre victoires, trois nuls et cinq défaites pour son match inaugural.
Avec une organisation parfaite et des joueurs qui ont suivi les instructions du sélectionneur à la lettre, l'Espagne a très rapidement pris la mesure de son adversaire, en dehors du coup à l'image de son capitaine Andrei Shevchenko.
A la 3e minute de jeu, Sergio Ramos, qui a été intenable sur son côté droit, déboulait dans la surface de réparation et centrait en retrait pour Xavi dont la frappe passait à droite du but de Shovkovskyi.
Dix minutes plus tard, le milieu hispano-brésilien Marcos Senna, pas particulièrement menacé, s'avançait tranquillement et décochait une frappe puissante de plus de 25 m que Shovkovskyi claquait au-dessus.
Xavi tirait le corner et trouvait la tête de Xabi Alonso au premier poteau pour l'ouverture du score (1-0, 13).
Quatre minutes plus tard, David Villa trompait à son tour Shovkovskyi, sur un coup franc détourné par le mur (2-0, 17).
Les Ukrainiens étaient sonnés. Les Espagnols de leur côté ne reculaient pas malgré ces deux buts d'avance et gardaient la même application.
Impuissants
Le milieu de terrain combinait remarquablement, avec le Barcelonais Xavi à la baguette, Xabi Alonso et Marcos Senna n'hésitant pas le cas échéant à se convertir en défenseurs de substitution.
Les Ukrainiens paraissaient complètement impuissants face à cette maîtrise en milieu de terrain. Shevchenko, finalement aligné dès le début du match, a visiblement besoin de rythme. Peu servi, mal inspiré, il a même perdu un ballon tout seul sur le côté droit de la surface de réparation avant de faire une faute sur Puyol (28).
L'Ukraine se créait néanmoins une belle occasion après la demi-heure de jeu mais Gusin n'appuyait pas suffisamment sa frappe (32).
En début de seconde période, l'Ukraine recevait un gros coup sur la tête. Bien lancé par un petit ballon de Luis Garcia, Torres filait au but avant de perdre son duel face au gardien ukrainien. L'arbitre suisse Massimo Busacca revenait sur une faute peu évidente de Vashchuk, sifflait penalty pour l'Espagne et excluait le défenseur ukrainien (47).
David Villa, désigné tireur N.1 par Luis Aragones, se chargeait de transformer le premier penalty accordé depuis le début du Mondial (3-0, 48).
L'attaquant de Valence était tout près du triplé trois minutes plus tard après un nouveau bon travail de Luis Garcia mais se heurtait à Shovkovskyi.
L'Ukraine tentait de réagir, par Voronin (61) et Rebrov (73), mais sombrait définitivement sur une reprise de Torres à la conclusion d'une action magnifique initiée par le défenseur chevelu Carles Puyol (4-0, 81).
Sous une forte chaleur, l'Espagne en a profité pour améliorer ses statistiques de début en Coupe du monde. En 12 participations, elle compte désormais quatre victoires, trois nuls et cinq défaites pour son match inaugural.
Avec une organisation parfaite et des joueurs qui ont suivi les instructions du sélectionneur à la lettre, l'Espagne a très rapidement pris la mesure de son adversaire, en dehors du coup à l'image de son capitaine Andrei Shevchenko.
A la 3e minute de jeu, Sergio Ramos, qui a été intenable sur son côté droit, déboulait dans la surface de réparation et centrait en retrait pour Xavi dont la frappe passait à droite du but de Shovkovskyi.
Dix minutes plus tard, le milieu hispano-brésilien Marcos Senna, pas particulièrement menacé, s'avançait tranquillement et décochait une frappe puissante de plus de 25 m que Shovkovskyi claquait au-dessus.
Xavi tirait le corner et trouvait la tête de Xabi Alonso au premier poteau pour l'ouverture du score (1-0, 13).
Quatre minutes plus tard, David Villa trompait à son tour Shovkovskyi, sur un coup franc détourné par le mur (2-0, 17).
Les Ukrainiens étaient sonnés. Les Espagnols de leur côté ne reculaient pas malgré ces deux buts d'avance et gardaient la même application.
Impuissants
Le milieu de terrain combinait remarquablement, avec le Barcelonais Xavi à la baguette, Xabi Alonso et Marcos Senna n'hésitant pas le cas échéant à se convertir en défenseurs de substitution.
Les Ukrainiens paraissaient complètement impuissants face à cette maîtrise en milieu de terrain. Shevchenko, finalement aligné dès le début du match, a visiblement besoin de rythme. Peu servi, mal inspiré, il a même perdu un ballon tout seul sur le côté droit de la surface de réparation avant de faire une faute sur Puyol (28).
L'Ukraine se créait néanmoins une belle occasion après la demi-heure de jeu mais Gusin n'appuyait pas suffisamment sa frappe (32).
En début de seconde période, l'Ukraine recevait un gros coup sur la tête. Bien lancé par un petit ballon de Luis Garcia, Torres filait au but avant de perdre son duel face au gardien ukrainien. L'arbitre suisse Massimo Busacca revenait sur une faute peu évidente de Vashchuk, sifflait penalty pour l'Espagne et excluait le défenseur ukrainien (47).
David Villa, désigné tireur N.1 par Luis Aragones, se chargeait de transformer le premier penalty accordé depuis le début du Mondial (3-0, 48).
L'attaquant de Valence était tout près du triplé trois minutes plus tard après un nouveau bon travail de Luis Garcia mais se heurtait à Shovkovskyi.
L'Ukraine tentait de réagir, par Voronin (61) et Rebrov (73), mais sombrait définitivement sur une reprise de Torres à la conclusion d'une action magnifique initiée par le défenseur chevelu Carles Puyol (4-0, 81).