L'Euro prend son envol à RDS et RDS2
Soccer jeudi, 7 juin 2012. 11:43 samedi, 14 déc. 2024. 15:49
VARSOVIE - Le match d'ouverture de l'Euro-2012, plus gros évènement jamais organisé en Europe de l'Est, revient à la Pologne à Varsovie vendredi contre la Grèce (Midi à RDS) tandis que l'autre match du groupe A, République Tchèque-Russie (14h45 à RDS2) offre un alléchant duel Cech-Arshavin.
Ces derniers jours, les drapeaux rouge et blanc, couleurs de la sélection polonaise, se sont multipliés, accrochés aux fenêtres des voitures dans la circulation congestionnée de Varsovie.
La Pologne y croit. Elle n'est pas tombée dans un "groupe de la mort" (comme celui du groupe B: Allemagne, Pays-Bas, Danemark et Portugal). Le groupe A, c'est le "groupe de la vie".
"C'est la poule la plus ouverte, chacun aura sa chance. Quand tu joues un Euro à domicile, tu tombes dans une poule comme ça, c'est 'maintenant ou jamais'. Une élimination serait vécue comme une désillusion", a résumé à l'AFP le milieu Ludovic Obraniak, Lorrain de naissance qui va jouer l'Euro-2012 à domicile avec la Pologne, le pays de son grand-père.
Attention toutefois à la Grèce, engluée dans une crise économique épouvantable, qui arrive sans faire de bruit et dans un relatif anonymat médiatique. Comme un clin d'oeil, les Grecs jouent le match d'ouverture devant le pays-hôte. Ca ne vous rappelle rien ? L'Euro-2004 bien sûr. Les Grecs avaient battu deux fois les Portugais, en match d'ouverture et en finale, pour l'emporter à la surprise générale.
Le retour à un football défensif ?
Les Grecs avaient bâti leur succès en 2004 sur une sorte d'anti-football payant, à base de rideau de fer en défense, laissant volontiers s'user leurs adversaires balle au pied. L'Euro-2012 sera-t-il le tournoi du retour à un football défensif, dans la lignée de la victoire de Chelsea en finale de Ligue des champions, tournant la page du beau jeu de 2008 d'un Xavi époustouflant avec l'Espagne ?
Michel Platini, président de l'UEFA, ne l'espère pas. "Il vaut mieux un 3-3 qu'un 0-0, vous transmettrez aux entraîneurs de la Pologne ou de la Grèce", a-t-il lancé malicieux à la presse mercredi.
Dans l'autre match du groupe A vendredi à Wroclaw, un duel fait déjà saliver à l'avance. Petr Cech, gardien des Tchèques, grand artisan de la finale de la Ligue des champions remportée par Chelsea, rencontre face à lui Andrei Arshavin, le feu follet russe, qui avait crevé l'écran à l'Euro-2008.
Les Russes restent sur un amical remporté 3 à 0 sur l'Italie. Certes la Nazionale n'avait peut-être pas la tête à ça, dans le climat étouffant des enquêtes sur les matches truqués. Mais les observateurs de ce match n'ont pas reconnu le Arshavin décevant d'Arsenal (il joue actuellement au Zenit), mais une copie de celui qu'il était il y a quatre à l'Euro en Suisse et en Autriche.
Ces derniers jours, les drapeaux rouge et blanc, couleurs de la sélection polonaise, se sont multipliés, accrochés aux fenêtres des voitures dans la circulation congestionnée de Varsovie.
La Pologne y croit. Elle n'est pas tombée dans un "groupe de la mort" (comme celui du groupe B: Allemagne, Pays-Bas, Danemark et Portugal). Le groupe A, c'est le "groupe de la vie".
"C'est la poule la plus ouverte, chacun aura sa chance. Quand tu joues un Euro à domicile, tu tombes dans une poule comme ça, c'est 'maintenant ou jamais'. Une élimination serait vécue comme une désillusion", a résumé à l'AFP le milieu Ludovic Obraniak, Lorrain de naissance qui va jouer l'Euro-2012 à domicile avec la Pologne, le pays de son grand-père.
Attention toutefois à la Grèce, engluée dans une crise économique épouvantable, qui arrive sans faire de bruit et dans un relatif anonymat médiatique. Comme un clin d'oeil, les Grecs jouent le match d'ouverture devant le pays-hôte. Ca ne vous rappelle rien ? L'Euro-2004 bien sûr. Les Grecs avaient battu deux fois les Portugais, en match d'ouverture et en finale, pour l'emporter à la surprise générale.
Le retour à un football défensif ?
Les Grecs avaient bâti leur succès en 2004 sur une sorte d'anti-football payant, à base de rideau de fer en défense, laissant volontiers s'user leurs adversaires balle au pied. L'Euro-2012 sera-t-il le tournoi du retour à un football défensif, dans la lignée de la victoire de Chelsea en finale de Ligue des champions, tournant la page du beau jeu de 2008 d'un Xavi époustouflant avec l'Espagne ?
Michel Platini, président de l'UEFA, ne l'espère pas. "Il vaut mieux un 3-3 qu'un 0-0, vous transmettrez aux entraîneurs de la Pologne ou de la Grèce", a-t-il lancé malicieux à la presse mercredi.
Dans l'autre match du groupe A vendredi à Wroclaw, un duel fait déjà saliver à l'avance. Petr Cech, gardien des Tchèques, grand artisan de la finale de la Ligue des champions remportée par Chelsea, rencontre face à lui Andrei Arshavin, le feu follet russe, qui avait crevé l'écran à l'Euro-2008.
Les Russes restent sur un amical remporté 3 à 0 sur l'Italie. Certes la Nazionale n'avait peut-être pas la tête à ça, dans le climat étouffant des enquêtes sur les matches truqués. Mais les observateurs de ce match n'ont pas reconnu le Arshavin décevant d'Arsenal (il joue actuellement au Zenit), mais une copie de celui qu'il était il y a quatre à l'Euro en Suisse et en Autriche.