Vous pourrez suivre l'affrontement entre le Canada et le Costa Rica, jeudi soir dès 21h30, sur les ondes de RDS et sur RDS Direct

 

CLASSEMENT DES QUALIFICATIONS DU GROUPE CONCACAF

 

COLLABORATION SPÉCIALE
 

La peau, l’ours, la charrue, les bœufs… je sais tout ça.

 

Mais dans les faits, un point en trois matchs devrait être suffisant pour que le Canada se qualifie pour la Coupe du Monde. Il pourrait même y arriver avec trois défaites. En d’autres mots, l’Unifolié s’en va au Qatar.

 

Dans le cas contraire, ce sera une des plus grandes catastrophes de l’histoire, tous sports confondus.

 

Que ce soit pour célébrer une qualification assurée en Amérique Centrale jeudi soir ou pour fêter un résultat décisif face à la Jamaïque, je parie qu’on sabrera le champagne à Toronto dimanche.

 

Maintenir son statu

 

Le Canada est la seule équipe toujours invaincue dans l’octogonal. Les autres équipes ont toutes au moins deux défaites. En maintenant ce statu lors de son déplacement au Costa Rica, ce sera mission accomplie.

 

Je ne m’attends pas pour autant à voir John Herdman déployer une équipe qui se contentera de défendre. C’est l’absence de crainte ou de complexes qui a fait la marque de commerce des Canadiens lors des 11 premiers matchs de la compétition. Le Canada choisira peut-être ses moments, mais il attaquera.

 

Il est minuit moins une pour le Costa Rica qui est pour le moment exclu de la Coupe du Monde. Il y aura certainement des vagues de pression à passer face à cette équipe invaincue en 4 matchs depuis sa défaite à Edmonton l’automne dernier. Malgré cela, c’est un match largement à la portée des visiteurs.

 

Frustrer l’adversaire en contrôlant le tempo de la rencontre sera clé. En attaque, Jonathan David verra une opportunité en or de retrouver sa forme de la dernière fenêtre internationale. Lui qui n’a marqué qu’un but en 10 départs avec Lille depuis le 16 janvier.

 

À une vitesse folle

 

Pendant que les jeunes de son âge étaient occupés avec les travaux de CEGEP et leurs plans pour les vacances d’été, Ismael Koné a vu sa carrière professionnelle débuter en coup de canon.

 

Il y a un moins, le milieu de terrain natif d’Abidjan n’avait jamais joué une minute chez les pros. En 7 matchs depuis, il a 2 buts, 2 passes décisives et un penalty gagné avec le CF Montréal. À cela s’ajoute maintenant sa première sélection en équipe nationale du Canada.

 

Pourquoi le sélectionner si vite?

 

En partie pour son talent évident, mais surtout pour éviter que la Côte-d’Ivoire ne mette la main dessus. Il n’y a donc aucun doute qu’à moins d’une blessure, Koné foulera le terrain dans le maillot unifolié dans les prochains jours.

 

Une occasion dont il ne prendra la pleine mesure que plus tard vu la vitesse folle à laquelle les choses déboulent pour lui.

 

Souhaitons que son entourage l’encadre bien pour le garder sur terre. On a vu de joueurs se penser arrivés pour beaucoup moins.

 

Équilibre

 

Pendant que le Canada se prépare pour une qualification historique, l’heure est à la réflexion pour le CF Montréal qui n’a récolté qu’un point sur une possibilité de douze et encaissé 11 buts en 4 matchs de MLS.

 

Après le match nul du CF Montréal à Atlanta samedi dernier, il y avait deux constats assez simples à faire.

 

D’une part, le groupe de Wilfried Nancy a de la qualité. Prendre une avance de 3-1 au Mercedes-Benz Stadium et contrôler le match pendant si longtemps n’arrive par accident.

 

D’autre part, l’équipe est trop gentille.Djordje Mihailovic

 

La saison dernière, c’était en attaque que le CF Montréal bousillait ses moments décisifs. On ratait des occasions avec la nonchalance d’une équipe qui produit vingt chances nettes par match.

 

Cette année, c’est au tour de la défense de gérer le ballon comme si l’équipe menait par trois ou quatre buts et qu’encaisser n’aura pas de conséquence grave.

 

Les meilleures équipes, même celles qui aiment s’imposer en possession, sont animées d’une urgence de tuer le match.

 

Que ce soit devant le but adverse ou pour protéger le sien, le CF Montréal doit trouver un meilleur équilibre entre se faire plaisir et se faire du bien.

 

Que se passe-t-il?

 

La présidence du CF Montréal est vacante depuis maintenant 142 jours.

 

Je ne sais trop par où commencer pour exprimer mon incompréhension devant cet état de fait.

 

Je me contenterai de le répéter question de vous permettre de saisir l’ampleur de ce vide organisationnel qu’on disait être un dossier prioritaire le 10 février dernier.

 

La présidence du CF Montréal est vacante depuis maintenant 142 jours.

 

Je ne sais trop ce que cela veut dire. Des idées?

Constats du début de saison du CF Montréal