L'heure est au bilan chez l'Impact
Soccer mardi, 19 oct. 2010. 14:00 samedi, 14 déc. 2024. 11:31
MONTRÉAL - Éliminé dimanche face aux Railhawks de la Caroline, l'Impact de Montréal devra chercher plus loin que les erreurs des officiels pour expliquer sa sortie en demi-finale de la Deuxième division de la USSF.
Selon le sélectionneur du onze montréalais, Marc Dos Santos, bien plus que les décisions douteuses prises en Caroline par le quatuor en fonction, les 15 premiers matchs de la saison sont plus à blâmer pour l'élimination du club.
"Je déteste expliquer une élimination en blâmant un arbitre, a expliqué Dos Santos. Il y a des choses qu'on aurait pu faire mieux en tant qu'équipe. À la maison, lors du premier match, nous avons eu des occasions de marquer un deuxième but. On ne l'a pas fait. On a aussi été malchanceux avec les blessures à deux joueurs-clés (Antonio Ribeiro et David Testo).
"Mais après, il y a des réalités. La première, c'est ici, à domicile, lors d'une main de (Brad) Rusin. L'arbitre donne ni le penalty, ni de carton. Ensuite, Rusin commet un tacle très violent par derrière contre Ali (Gerba). Pas de carton. Il en a finalement reçu un plus tard. Rusin n'aurait même pas dû disputer le match en Caroline, mais il joue le match et marque le premier but.
"Ensuite, les Railhawks ajoutent un but qui est hors-jeu. Je l'ai revu et il est hors-jeu. Puis, sur le but de Marco Terminasi, la reprise que j'ai vue, qui n'est pas très claire, semble indiquer que Terminasi est sur la ligne du dernier défenseur. Les règles sont claires : en cas de doute, on doit laisser l'avantage à l'offensive.
"Mais encore une fois, si nous avions été meilleurs dans les 15 premiers matchs, nous aurions pu jouer ce deuxième match à la maison et nous n'aurions pas autant souffert."
Après ces 15 matchs, l'Impact montrait une fiche de 4-6-5 et, avec seulement 17 points au classement, il était loin d'être assuré de prendre part aux séries. L'équipe ne s'est vraiment ressaisie que lorsque son président, Joey Saputo, a effectué une virulente sortie contre ses joueurs, le 16 août, une sortie qu'a vue d'un bon oeil Dos Santos.
"Tout ce qui peut aider l'équipe à gagner, c'est important pour nous, a dit l'entraîneur. Que ce soit une bonne décision d'un thérapeute sportif, un but d'Ali, de la pluie intense, un soleil de plomb ou une sortie du président, si ça aide l'équipe à gagner, tant mieux."
Dès le match suivant, l'Impact a infligé un cinglant revers de 5-0 au Crystal Palace de Baltimore et remporté quatre de ses cinq matchs suivants.
"Pour moi, le point tournant aura été notre stabilité, a ajouté Dos Santos, la confiance que nous avons témoignée à nos joueurs en place. Après le championnat, nous leur avons donné le bénéfice du doute. Ça a pris du temps à donner une certaine stabilité à notre formation, mais je pense qu'après l'arrivée d'Antonio Ribeiro, d'Anthony Le Gall et d'Ali Gerba, nous avons trouvé un alignement qui s'est répété. À partir de là, nous avons pu travailler beaucoup mieux notre système et l'équipe a beaucoup grandi."
Du boulot pour De Santis
Le directeur technique, Nick De Santis, a quant à lui déclaré que la priorité était maintenant de prendre une décision quant à la composition de son club pour l'an prochain, dernière saison en deuxième division avant le grand saut en MLS pour l'Impact.
"Il faut mettre sous contrat des joueurs qui ont une chance d'évoluer dans la MLS, a-t-il dit sans détour. Il faut voir les joueurs de la saison 2011 qui pourront nous suivre en MLS afin d'avoir un point de départ."
Il a également admis avoir une bonne analyse de son groupe à faire, certains des éléments de l'équipe n'ayant pas répondu aux attentes.
"Je pense que tous les gars dans ce vestiaire sentent qu'ils peuvent faire le travail en MLS. Maintenant, nous avons une vision, une façon de voir les choses, ça ne veut pas dire que nous avons raison ou tort. Certains joueurs seront déçus et d'autres auront l'opportunité d'aller jouer ailleurs. Nous avons analysé en profondeur la dernière saison et nous sommes passé par des moments difficiles parce que certains joueurs n'ont pas répondu aux attentes.
"Nous espérions remporter le championnat du calendrier régulier et nous terminons sixième. Nous devons être réalistes et regarder quels joueurs se sont défoncés pour nous et lesquels n'ont pas offert des performances à la hauteur de leur talent. Ils ont certainement des qualités, mais peut-être pas suffisamment pour l'Impact de Montréal."
De Santis ne ferme pas la porte à des changements majeurs.
"Oui, il y a des chances. Nous avons pris des décisions sur certains joueurs qui n'étaient peut-être pas la bonne. Mais si nous sommes capables d'admettre les erreurs que nous avons fait, nous grandissons avec ça.
"On espère garder une continuité, a-t-il poursuivi. C'est pourquoi cette année, ce sera un travail énorme de trouver le noyau de joueurs qui nous mènera en MLS. Regardez à Toronto : après quatre ans (en MLS), avec tous leurs changements, ils sont encore à la case départ. C'est certain que leur réalité est différente de la nôtre, mais nous allons tout faire pour construire dès l'an prochain une stabilité au sein de cette équipe."
Selon le sélectionneur du onze montréalais, Marc Dos Santos, bien plus que les décisions douteuses prises en Caroline par le quatuor en fonction, les 15 premiers matchs de la saison sont plus à blâmer pour l'élimination du club.
"Je déteste expliquer une élimination en blâmant un arbitre, a expliqué Dos Santos. Il y a des choses qu'on aurait pu faire mieux en tant qu'équipe. À la maison, lors du premier match, nous avons eu des occasions de marquer un deuxième but. On ne l'a pas fait. On a aussi été malchanceux avec les blessures à deux joueurs-clés (Antonio Ribeiro et David Testo).
"Mais après, il y a des réalités. La première, c'est ici, à domicile, lors d'une main de (Brad) Rusin. L'arbitre donne ni le penalty, ni de carton. Ensuite, Rusin commet un tacle très violent par derrière contre Ali (Gerba). Pas de carton. Il en a finalement reçu un plus tard. Rusin n'aurait même pas dû disputer le match en Caroline, mais il joue le match et marque le premier but.
"Ensuite, les Railhawks ajoutent un but qui est hors-jeu. Je l'ai revu et il est hors-jeu. Puis, sur le but de Marco Terminasi, la reprise que j'ai vue, qui n'est pas très claire, semble indiquer que Terminasi est sur la ligne du dernier défenseur. Les règles sont claires : en cas de doute, on doit laisser l'avantage à l'offensive.
"Mais encore une fois, si nous avions été meilleurs dans les 15 premiers matchs, nous aurions pu jouer ce deuxième match à la maison et nous n'aurions pas autant souffert."
Après ces 15 matchs, l'Impact montrait une fiche de 4-6-5 et, avec seulement 17 points au classement, il était loin d'être assuré de prendre part aux séries. L'équipe ne s'est vraiment ressaisie que lorsque son président, Joey Saputo, a effectué une virulente sortie contre ses joueurs, le 16 août, une sortie qu'a vue d'un bon oeil Dos Santos.
"Tout ce qui peut aider l'équipe à gagner, c'est important pour nous, a dit l'entraîneur. Que ce soit une bonne décision d'un thérapeute sportif, un but d'Ali, de la pluie intense, un soleil de plomb ou une sortie du président, si ça aide l'équipe à gagner, tant mieux."
Dès le match suivant, l'Impact a infligé un cinglant revers de 5-0 au Crystal Palace de Baltimore et remporté quatre de ses cinq matchs suivants.
"Pour moi, le point tournant aura été notre stabilité, a ajouté Dos Santos, la confiance que nous avons témoignée à nos joueurs en place. Après le championnat, nous leur avons donné le bénéfice du doute. Ça a pris du temps à donner une certaine stabilité à notre formation, mais je pense qu'après l'arrivée d'Antonio Ribeiro, d'Anthony Le Gall et d'Ali Gerba, nous avons trouvé un alignement qui s'est répété. À partir de là, nous avons pu travailler beaucoup mieux notre système et l'équipe a beaucoup grandi."
Du boulot pour De Santis
Le directeur technique, Nick De Santis, a quant à lui déclaré que la priorité était maintenant de prendre une décision quant à la composition de son club pour l'an prochain, dernière saison en deuxième division avant le grand saut en MLS pour l'Impact.
"Il faut mettre sous contrat des joueurs qui ont une chance d'évoluer dans la MLS, a-t-il dit sans détour. Il faut voir les joueurs de la saison 2011 qui pourront nous suivre en MLS afin d'avoir un point de départ."
Il a également admis avoir une bonne analyse de son groupe à faire, certains des éléments de l'équipe n'ayant pas répondu aux attentes.
"Je pense que tous les gars dans ce vestiaire sentent qu'ils peuvent faire le travail en MLS. Maintenant, nous avons une vision, une façon de voir les choses, ça ne veut pas dire que nous avons raison ou tort. Certains joueurs seront déçus et d'autres auront l'opportunité d'aller jouer ailleurs. Nous avons analysé en profondeur la dernière saison et nous sommes passé par des moments difficiles parce que certains joueurs n'ont pas répondu aux attentes.
"Nous espérions remporter le championnat du calendrier régulier et nous terminons sixième. Nous devons être réalistes et regarder quels joueurs se sont défoncés pour nous et lesquels n'ont pas offert des performances à la hauteur de leur talent. Ils ont certainement des qualités, mais peut-être pas suffisamment pour l'Impact de Montréal."
De Santis ne ferme pas la porte à des changements majeurs.
"Oui, il y a des chances. Nous avons pris des décisions sur certains joueurs qui n'étaient peut-être pas la bonne. Mais si nous sommes capables d'admettre les erreurs que nous avons fait, nous grandissons avec ça.
"On espère garder une continuité, a-t-il poursuivi. C'est pourquoi cette année, ce sera un travail énorme de trouver le noyau de joueurs qui nous mènera en MLS. Regardez à Toronto : après quatre ans (en MLS), avec tous leurs changements, ils sont encore à la case départ. C'est certain que leur réalité est différente de la nôtre, mais nous allons tout faire pour construire dès l'an prochain une stabilité au sein de cette équipe."