L'inquiétude persiste chez les Français
Soccer jeudi, 4 mars 2010. 12:42 samedi, 14 déc. 2024. 06:04
PARIS, France - La grande qualité de l'adversaire n'explique pas à elle seule la déroute de l'équipe de France face à l'Espagne (0-2) mercredi soir. L'inquiétude persiste sur le niveau réel des Tricolores à trois mois du coup d'envoi de la Coupe du monde.
Après une campagne des éliminatoires de la Coupe du monde bien peu convaincante, la France espérait ne pas trop subir la comparaison avec son voisin, champion d'Europe en titre, et commencer à se projeter vers la compétition en Afrique du Sud. Le bilan global est tout sauf satisfaisant.
Surclassée par la qualité technique des Espagnols et leur maîtrise collective, les Bleus ont trop rapidement laissé filer le match en encaissant deux buts avant la pause, par David Villa (21e) et Sergio Ramos (45e+2). Leurs tentatives pour remonter la pente en seconde période ont ensuite été bien trop timides. "On s'est rendu le match facile par notre bon comportement en première période, a souligné le sélectionneur ibérique Vicente Del Bosque. On n'a pas eu beaucoup d'occasions, mais on a bien joué."
En défense, les Bleus ont payé leurs carences dans le replacement, ainsi que l'inexpérience de leur charnière centrale où, en l'absence de William Gallas et d'Eric Abidal, le sélectionneur français Raymond Domenech avait aligné Julien Escudé en association avec le néophyte Michaël Ciani.
"On a vu que quand on ne gère pas bien le ballon, on n'est pas bien. Pour battre l'Espagne, il faut que tout le monde soit au diapason, que tout le monde soit au-dessus de son niveau. On perd sur deux erreurs, sur deux mauvais placements, des pertes de ballons au milieu du terrain", a expliqué Domenech après le match de mercredi soir.
Les Bleus ont désormais moins de 100 jours avant le début du Mondial pour rectifier le tir. C'est le 2 mai que Domenech dévoilera la liste des 23 joueurs qui iront en Afrique du Sud et le 18 mai que commencera la préparation. "Il nous reste trois mois. Ce qui compte pour nous c'est de bien se préparer pour la Coupe du monde et d'être présents du 11 juin au 11 juillet", a souligné Raymond Domenech.
Le sélectionneur, qui quittera ses fonctions à l'issue de la compétition, affirme ne pas être inquiet et promet des jours meilleurs aux supporteurs qui ont sifflé son équipe et encore réclamé sa démission mercredi soir. "Tout le monde a envie que cette Coupe du monde se passe bien, et les joueurs ont besoin de soutien. J'ai du mal à saisir qu'ils n'aient pas ce soutien", a-t-il déclaré.
Courtois envers ses hôtes français, Del Bosque s'est lui aussi fendu d'un encouragement. "Je crois que la France est capable d'une bonne performance à la Coupe du monde, a-t-il. Je me souviens de l'Espagne avant le championnat d'Europe 2008. Tout n'était pas si bien que cela pour nous. On connaît la suite."
Après une campagne des éliminatoires de la Coupe du monde bien peu convaincante, la France espérait ne pas trop subir la comparaison avec son voisin, champion d'Europe en titre, et commencer à se projeter vers la compétition en Afrique du Sud. Le bilan global est tout sauf satisfaisant.
Surclassée par la qualité technique des Espagnols et leur maîtrise collective, les Bleus ont trop rapidement laissé filer le match en encaissant deux buts avant la pause, par David Villa (21e) et Sergio Ramos (45e+2). Leurs tentatives pour remonter la pente en seconde période ont ensuite été bien trop timides. "On s'est rendu le match facile par notre bon comportement en première période, a souligné le sélectionneur ibérique Vicente Del Bosque. On n'a pas eu beaucoup d'occasions, mais on a bien joué."
En défense, les Bleus ont payé leurs carences dans le replacement, ainsi que l'inexpérience de leur charnière centrale où, en l'absence de William Gallas et d'Eric Abidal, le sélectionneur français Raymond Domenech avait aligné Julien Escudé en association avec le néophyte Michaël Ciani.
"On a vu que quand on ne gère pas bien le ballon, on n'est pas bien. Pour battre l'Espagne, il faut que tout le monde soit au diapason, que tout le monde soit au-dessus de son niveau. On perd sur deux erreurs, sur deux mauvais placements, des pertes de ballons au milieu du terrain", a expliqué Domenech après le match de mercredi soir.
Les Bleus ont désormais moins de 100 jours avant le début du Mondial pour rectifier le tir. C'est le 2 mai que Domenech dévoilera la liste des 23 joueurs qui iront en Afrique du Sud et le 18 mai que commencera la préparation. "Il nous reste trois mois. Ce qui compte pour nous c'est de bien se préparer pour la Coupe du monde et d'être présents du 11 juin au 11 juillet", a souligné Raymond Domenech.
Le sélectionneur, qui quittera ses fonctions à l'issue de la compétition, affirme ne pas être inquiet et promet des jours meilleurs aux supporteurs qui ont sifflé son équipe et encore réclamé sa démission mercredi soir. "Tout le monde a envie que cette Coupe du monde se passe bien, et les joueurs ont besoin de soutien. J'ai du mal à saisir qu'ils n'aient pas ce soutien", a-t-il déclaré.
Courtois envers ses hôtes français, Del Bosque s'est lui aussi fendu d'un encouragement. "Je crois que la France est capable d'une bonne performance à la Coupe du monde, a-t-il. Je me souviens de l'Espagne avant le championnat d'Europe 2008. Tout n'était pas si bien que cela pour nous. On connaît la suite."