L'Italie n'a besoin que d'un point
Soccer mercredi, 21 juin 2006. 12:56 vendredi, 13 déc. 2024. 18:41
HAMBOURG (AFP) - L'Italie, à qui un nul suffit pour se qualifier en huitièmes de finale, aborde en ballottage favorable son dernier match du groupe E du Mondial-2006 de football contre une République tchèque décimée et presque condamnée au succès, jeudi à Hambourg (14h00 GMT).
La Squadra Azzurra, en tête de la poule avec quatre points, occupe la position la plus confortable, puisqu'elle peut même se permettre une courte défaite si dans l'autre match le Ghana, qui compte trois points comme la République tchèque, ne bat pas les Etats-Unis, derniers avec un seul point.
En cas d'égalité finale, les Italiens bénéficient pour l'instant de la meilleure différence de buts du groupe (+2 contre +1 pour les Tchèques, 0 pour les Ghanéens et -3 pour les Américains).
Un scénario risqué toutefois, d'autant qu'il n'assurerait que la deuxième place du groupe aux triples champions du monde avec à la clé un probable huitième de finale contre le Brésil, cinq fois couronné.
"Pas une tâche insurmontable"
Et la dernière fois que l'Italie a dû compter sur le résultat d'un autre match pour se qualifier, elle est passée à la trappe. C'était à l'Euro-2004: les Azzurri avaient rempli une partie de leur contrat en dominant la Bulgarie (2-1), mais l'égalisation tardive de la Suède (89) contre le Danemark (2-2) les avait renvoyés à la maison.
Pour éviter un mauvais "remake", les Italiens préfèrent se mettre à l'abri en s'imposant face aux demi-finalistes de l'Euro-2004.
"Nous savons qu'un nul contre les Tchèques peut suffire, mais nous entrerons sur le terrain pour vaincre", assure Andrea Pirlo, auteur d'un doublé en finale de l'Euro-2000 Espoirs contre la République tchèque (2-1).
"Ce n'est pas une tâche insurmontable", ajoute le milieu de terrain de l'AC Milan, meilleur Italien jusqu'à présent.
La République tchèque n'est en tout cas pas au mieux, comme l'a montré sa défaite qui aurait pu être plus large (0-2) contre le Ghana. Le deuxième carton jaune reçu lors de ce match par le défenseur Tomas Ujfalusi et l'attaquant Vratislav Lokvenc les empêchera en outre d'affronter l'Italie.
Avec l'absence sur blessure du géant Jan Koller, le retour de Milan Baros devant est donc vivement espéré côté tchèque. "Je ne suis toujours pas à 100%, mais j'espère jouer bien sûr", a déclaré mardi le meilleur buteur de l'Euro-2004 (5 buts), qui devrait toutefois débuter sur le banc.
Dernière pour Nedved?
"Concernant la possibilité d'intégrer Milan Baros dans le onze de départ, nous déciderons après cet entraînement (qui a eu lieu mercredi après-midi, ndlr)", a déclaré l'entraîneur tchèque Karel Brückner.
Autres motifs d'optimisme pour ses hommes, qui pourraient aussi passer avec un nul en cas de courte victoire américaine ou de nul dans l'autre rencontre: ils restent sur trois matches sans défaite contre l'Italie, qui a souffert samedi dernier contre les Etats-Unis (1-1).
Mais l'entraîneur italien Marcello Lippi, qui avait trouvé ses joueurs tendus et pour certains "fatigués" contre les Américains, a assuré mercredi que son équipe allait "bien, comme avant le match contre le Ghana (2-0)".
La présence dans l'autre camp du Ballon d'Or 2003 Pavel Nedved inquiète davantage les Italiens. "C'est un joueur à craindre, avec un excellent état d'esprit et une rage de vaincre exemplaire", souligne le capitaine Fabio Cannavaro, son équipier à la Juventus Turin.
Et Nedved risque d'être d'autant plus dangereux que ce match serait probablement son dernier avec la République tchèque en cas d'élimination.
La Squadra Azzurra, en tête de la poule avec quatre points, occupe la position la plus confortable, puisqu'elle peut même se permettre une courte défaite si dans l'autre match le Ghana, qui compte trois points comme la République tchèque, ne bat pas les Etats-Unis, derniers avec un seul point.
En cas d'égalité finale, les Italiens bénéficient pour l'instant de la meilleure différence de buts du groupe (+2 contre +1 pour les Tchèques, 0 pour les Ghanéens et -3 pour les Américains).
Un scénario risqué toutefois, d'autant qu'il n'assurerait que la deuxième place du groupe aux triples champions du monde avec à la clé un probable huitième de finale contre le Brésil, cinq fois couronné.
"Pas une tâche insurmontable"
Et la dernière fois que l'Italie a dû compter sur le résultat d'un autre match pour se qualifier, elle est passée à la trappe. C'était à l'Euro-2004: les Azzurri avaient rempli une partie de leur contrat en dominant la Bulgarie (2-1), mais l'égalisation tardive de la Suède (89) contre le Danemark (2-2) les avait renvoyés à la maison.
Pour éviter un mauvais "remake", les Italiens préfèrent se mettre à l'abri en s'imposant face aux demi-finalistes de l'Euro-2004.
"Nous savons qu'un nul contre les Tchèques peut suffire, mais nous entrerons sur le terrain pour vaincre", assure Andrea Pirlo, auteur d'un doublé en finale de l'Euro-2000 Espoirs contre la République tchèque (2-1).
"Ce n'est pas une tâche insurmontable", ajoute le milieu de terrain de l'AC Milan, meilleur Italien jusqu'à présent.
La République tchèque n'est en tout cas pas au mieux, comme l'a montré sa défaite qui aurait pu être plus large (0-2) contre le Ghana. Le deuxième carton jaune reçu lors de ce match par le défenseur Tomas Ujfalusi et l'attaquant Vratislav Lokvenc les empêchera en outre d'affronter l'Italie.
Avec l'absence sur blessure du géant Jan Koller, le retour de Milan Baros devant est donc vivement espéré côté tchèque. "Je ne suis toujours pas à 100%, mais j'espère jouer bien sûr", a déclaré mardi le meilleur buteur de l'Euro-2004 (5 buts), qui devrait toutefois débuter sur le banc.
Dernière pour Nedved?
"Concernant la possibilité d'intégrer Milan Baros dans le onze de départ, nous déciderons après cet entraînement (qui a eu lieu mercredi après-midi, ndlr)", a déclaré l'entraîneur tchèque Karel Brückner.
Autres motifs d'optimisme pour ses hommes, qui pourraient aussi passer avec un nul en cas de courte victoire américaine ou de nul dans l'autre rencontre: ils restent sur trois matches sans défaite contre l'Italie, qui a souffert samedi dernier contre les Etats-Unis (1-1).
Mais l'entraîneur italien Marcello Lippi, qui avait trouvé ses joueurs tendus et pour certains "fatigués" contre les Américains, a assuré mercredi que son équipe allait "bien, comme avant le match contre le Ghana (2-0)".
La présence dans l'autre camp du Ballon d'Or 2003 Pavel Nedved inquiète davantage les Italiens. "C'est un joueur à craindre, avec un excellent état d'esprit et une rage de vaincre exemplaire", souligne le capitaine Fabio Cannavaro, son équipier à la Juventus Turin.
Et Nedved risque d'être d'autant plus dangereux que ce match serait probablement son dernier avec la République tchèque en cas d'élimination.