L'Italie rêve d'un nouveau Paolo Rossi
Soccer samedi, 19 juin 2010. 08:52 vendredi, 13 déc. 2024. 11:28
NELSPRUIT - Rassurée après ses débuts face au Paraguay (1-1) au Mondial-2010, l'Italie espère désormais se trouver un grand buteur, rêvant à l'explosion d'un nouveau Paolo Rossi, persona non grata devenu héros national l'espace de trois matches et six buts au Mondial-82.
Les champions du monde ne marquent plus beaucoup: depuis un triplé signé par Gilardino face à Chypre (3-2) en octobre, ils n'ont inscrit que quatre buts en six matches, dont un seul grâce à un attaquant (Quagliarella), les autres étant l'oeuvre de défenseurs (Chiellini, Bonucci) et d'un milieu (De Rossi, contre le Paraguay).
Et même si les Azzurri n'ont cesse de répéter que leur défense serait la base de leur parcours en Afrique du Sud, ils doivent marquer davantage.
Dimanche à Nelspruit, ils affronteront le "petit" du groupe F, la Nouvelle-Zélande. Sans imaginer un score fleuve, ils sont en droit d'espérer soigner leur différence de buts.
L'occasion aussi pour Marcello Lippi de renforcer son attaque et, très probablement, de ne plus laisser seul en pointe Alberto Gilardino, impuissant face au Paraguay. Interrogé sur le manque d'efficacité des attaquants, le sélectionneur a cependant réclamé de la patience, évoquant Paolo Rossi.
"Au cours des premiers matches du Mondial-82, Paolo ne touchait jamais la balle, et puis il avait explosé au point de devenir le meneur. Attendons au moins trois matches avant d'émettre un jugement. Moi aussi j'espère trouver mon Rossi", explique-t-il.
Souvenir de 2006
Pas franchement désiré par ses coéquipiers de l'époque, critiqué par les médias, "Pablito", qui revenait d'une longue suspension après une affaire de paris truqués (Totonero), n'avait pas marqué au cours des quatre premiers matches de la Coupe du monde en Espagne. Et puis, à partir des quarts, il avait explosé, portant littéralement la Nazionale au titre mondial: trois buts contre le Brésil, deux contre la Pologne et un contre la RFA en finale.
Et qui sera le nouveau Rossi? "Je vous le dirai à la fin du Mondial. Dans le sens où je ne le sais pas encore. On verra", répond Lippi, sans doute pour ne pas trop ajouter de pression à ses attaquants.
Son prédécesseur de 1982, Enzo Bearzot, qui avait maintenu Rossi contre vents et marées, assure en tout cas que ce peut être Gilardino: "Il ne lui manque rien, assure-t-il à La Gazzetta dello Sport. Quand on croit à un joueur, il faut l'attendre".
Face aux "All Whites" dimanche, "Gila", auteur d'un seul but au Mondial-2006 lors du... deuxième match, pourrait ainsi être épaulé par Iaquinta, Di Natale ou Pazzini, afin de ne pas lutter seul face à une défense qui promet d'être resserrée.
Pour autant, à l'image du milieu Daniele De Rossi, les champions du monde soulignent qu'il n'y pas forcément besoin d'un seul buteur pour marquer. "En 2006, note-t-il, personne ne s'était distingué par sa réussite offensive. Tout le monde avait marqué".
Les champions du monde ne marquent plus beaucoup: depuis un triplé signé par Gilardino face à Chypre (3-2) en octobre, ils n'ont inscrit que quatre buts en six matches, dont un seul grâce à un attaquant (Quagliarella), les autres étant l'oeuvre de défenseurs (Chiellini, Bonucci) et d'un milieu (De Rossi, contre le Paraguay).
Et même si les Azzurri n'ont cesse de répéter que leur défense serait la base de leur parcours en Afrique du Sud, ils doivent marquer davantage.
Dimanche à Nelspruit, ils affronteront le "petit" du groupe F, la Nouvelle-Zélande. Sans imaginer un score fleuve, ils sont en droit d'espérer soigner leur différence de buts.
L'occasion aussi pour Marcello Lippi de renforcer son attaque et, très probablement, de ne plus laisser seul en pointe Alberto Gilardino, impuissant face au Paraguay. Interrogé sur le manque d'efficacité des attaquants, le sélectionneur a cependant réclamé de la patience, évoquant Paolo Rossi.
"Au cours des premiers matches du Mondial-82, Paolo ne touchait jamais la balle, et puis il avait explosé au point de devenir le meneur. Attendons au moins trois matches avant d'émettre un jugement. Moi aussi j'espère trouver mon Rossi", explique-t-il.
Souvenir de 2006
Pas franchement désiré par ses coéquipiers de l'époque, critiqué par les médias, "Pablito", qui revenait d'une longue suspension après une affaire de paris truqués (Totonero), n'avait pas marqué au cours des quatre premiers matches de la Coupe du monde en Espagne. Et puis, à partir des quarts, il avait explosé, portant littéralement la Nazionale au titre mondial: trois buts contre le Brésil, deux contre la Pologne et un contre la RFA en finale.
Et qui sera le nouveau Rossi? "Je vous le dirai à la fin du Mondial. Dans le sens où je ne le sais pas encore. On verra", répond Lippi, sans doute pour ne pas trop ajouter de pression à ses attaquants.
Son prédécesseur de 1982, Enzo Bearzot, qui avait maintenu Rossi contre vents et marées, assure en tout cas que ce peut être Gilardino: "Il ne lui manque rien, assure-t-il à La Gazzetta dello Sport. Quand on croit à un joueur, il faut l'attendre".
Face aux "All Whites" dimanche, "Gila", auteur d'un seul but au Mondial-2006 lors du... deuxième match, pourrait ainsi être épaulé par Iaquinta, Di Natale ou Pazzini, afin de ne pas lutter seul face à une défense qui promet d'être resserrée.
Pour autant, à l'image du milieu Daniele De Rossi, les champions du monde soulignent qu'il n'y pas forcément besoin d'un seul buteur pour marquer. "En 2006, note-t-il, personne ne s'était distingué par sa réussite offensive. Tout le monde avait marqué".