L'Italie souffre mais s'impose
Soccer mercredi, 11 oct. 2006. 16:29 samedi, 14 déc. 2024. 06:14
ROME (AFP) - L'Italie a souffert mais s'est finalement imposée face à la Géorgie (3-1), mercredi à Tbilissi, confirmant, quatre jours après avoir déjà battu l'Ukraine (2-0), qu'elle était bel et bien relancée dans le groupe B des qualifications à l'Euro-2008 de soccer.
Tout n'a certes pas été parfait, mais après un nul (Lituanie, 1-1) et une défaite (France, 3-1) début septembre, les champions du monde se sont ainsi remis en ordre de marche dans une poule extrêmement disputée: outre l'Italie, trois autres équipes - la France, l'Ukraine et l'Ecosse - semblent en mesure de se qualifier pour la phase finale de l'Euro.
Si, en théorie, il n'y avait pas photo entre les Italiens et les méconnus Géorgiens, ces derniers, soutenus par leur bouillants supporteurs, ont causé quelques tourments à leurs adversaires. Plus, en tout cas, que le score ne le laisse penser.
Les Azzurri avaient pourtant idéalement démarré: alors qu'ils ne s'étaient pas encore montrés dangereux, De Rossi se décidait à tenter sa chance de loin. Une idée heureuse: de 40 mètres, sa puissante frappe était gagnante (1-0, 16).
Mais, orgueilleux à défaut d'être géniaux, les Géorgiens ne se laissaient pas dépasser. Profitant de quelques maladresses de l'adversaire dans la relance, ils égalisaient peu après, d'une autre frappe de loin, signée du latéral gauche Shashiashvili (1-1, 26).
Kankava expulsé
La suite était néanmoins à l'avantage des Italiens et, par deux fois, Toni passait tout près du 2e but (35, 36). Mais, coriaces, les Géorgiens refusaient d'abdiquer: juste avant la pause, un tir de Khizanishvili (44) laissait de marbre Buffon mais s'écrasait sur le poteau droit.
C'est en deuxième période que la rencontre allait basculer. Trop nerveux, le milieu Kankava récoltait un deuxième avertissement (60).
A peine avait-il quitté le terrain que les champions du monde profitaient de la confusion adverse pour marquer: sur un centre de Di Natale, la tête de Camoranesi était parfaitement ajustée (2-1, 61).
Sonnés en plus d'être en infériorité numérique, les Géorgiens ne pouvaient plus revenir et c'est sur un contre que Perrotta, servi par Camoranesi, clôturait le score (3-1, 71) et assurait la deuxième victoire des siens. L'Italie n'en réclamait pas davantage.
Tout n'a certes pas été parfait, mais après un nul (Lituanie, 1-1) et une défaite (France, 3-1) début septembre, les champions du monde se sont ainsi remis en ordre de marche dans une poule extrêmement disputée: outre l'Italie, trois autres équipes - la France, l'Ukraine et l'Ecosse - semblent en mesure de se qualifier pour la phase finale de l'Euro.
Si, en théorie, il n'y avait pas photo entre les Italiens et les méconnus Géorgiens, ces derniers, soutenus par leur bouillants supporteurs, ont causé quelques tourments à leurs adversaires. Plus, en tout cas, que le score ne le laisse penser.
Les Azzurri avaient pourtant idéalement démarré: alors qu'ils ne s'étaient pas encore montrés dangereux, De Rossi se décidait à tenter sa chance de loin. Une idée heureuse: de 40 mètres, sa puissante frappe était gagnante (1-0, 16).
Mais, orgueilleux à défaut d'être géniaux, les Géorgiens ne se laissaient pas dépasser. Profitant de quelques maladresses de l'adversaire dans la relance, ils égalisaient peu après, d'une autre frappe de loin, signée du latéral gauche Shashiashvili (1-1, 26).
Kankava expulsé
La suite était néanmoins à l'avantage des Italiens et, par deux fois, Toni passait tout près du 2e but (35, 36). Mais, coriaces, les Géorgiens refusaient d'abdiquer: juste avant la pause, un tir de Khizanishvili (44) laissait de marbre Buffon mais s'écrasait sur le poteau droit.
C'est en deuxième période que la rencontre allait basculer. Trop nerveux, le milieu Kankava récoltait un deuxième avertissement (60).
A peine avait-il quitté le terrain que les champions du monde profitaient de la confusion adverse pour marquer: sur un centre de Di Natale, la tête de Camoranesi était parfaitement ajustée (2-1, 61).
Sonnés en plus d'être en infériorité numérique, les Géorgiens ne pouvaient plus revenir et c'est sur un contre que Perrotta, servi par Camoranesi, clôturait le score (3-1, 71) et assurait la deuxième victoire des siens. L'Italie n'en réclamait pas davantage.