MARSEILLE (AFP) - Le président de l'Olympique de Marseille Robert Louis-Dreyfus a de nouveau réclamé mardi à la municipalité la couverture du Stade Vélodrome, jugeant par ailleurs "fort cher" le prix de sa location à chaque match par le club de football.

Les supporteurs de l'OM "ne disposent pas de l'outil qu'ils mériteraient, à savoir une couverture du stade", a jugé l'homme d'affaires devant la presse, rappelant qu'il l'avait demandée "plusieurs fois à la mairie". "Il faudra (... ) que chacun prenne ses responsabilités", selon Robert Louis-Dreyfus.

"Nous acquittons fort cher le droit de jouer sur nos terres. Une rencontre nous coûte 230.000 FF" (48 500 $ canadiens), a déploré le dirigeant alors que, selon lui, le RC Lens "a entamé des négociations fructueuses pour que la mairie lui cède le stade pour un euro symbolique".

En mai 1999, le maire DL de Marseille Jean-Claude Gaudin avait exclu d'entreprendre de nouveaux travaux sur le stade refait à l'occasion du Mondial 98, déclarant que sa ville n'avait "ni l'intention, ni les moyens de financer la couverture". "Alors que, lui, peut faire un effort", avait-il ajouté à l'intention de Robert Louis-Dreyfus, ancien président d'Adidas-Salomon.

Le Vélodrome est un des seuls stades de D1 en France dont les tribunes ne sont pas toutes couvertes.