L'UEFA retouche quelques règlements
Soccer mardi, 18 mai 2010. 12:41 samedi, 14 déc. 2024. 07:33
PARIS - Les tests sur l'arbitrage à cinq, expérimentés cette saison par l'UEFA sur les matches d'Europa League, seront extensibles pour deux ans aux 208 associations nationales et aux six confédérations, a annoncé mardi la Fifa à l'issue d'une réunion des membres du "Board" (Ifab).
"Il a été décidé que pendant une période de deux ans, les six confédérations reconnues par la Fifa et ses 208 associations membres pourront, sous réserve de l'accord de l'Ifab, effectuer des tests avec arbitres assistants supplémentaires", indique la Fifa dans un communiqué.
Plus tôt, les membres de l'Ifab réunis à Zurich par le président Joseph Blatter à l'occasion d'une séance spéciale avaient assisté à une présentation portant sur l'expérience réalisée lors des 144 matches de poule et 61 rencontres à élimination directe de la dernière édition de la C3.
Les associations intéressées se verront prochainement communiquer le protocole de mise en place de "ces tests non obligatoires" et une sous-commission délivrera ensuite l'autorisation avant la fin du mois de juillet.
"C'est une ouverture mais cela demande des moyens colossaux pour être appliqué, a réagi l'arbitre Bertrand Layec. Cela me semble être une solution à pas mal de problèmes et je pense que l'UEFA va se saisir de cette décision pour l'étendre".
Par ailleurs, un amendement de la Fédération écossaise demandant d'étendre au terrain les pouvoirs du 4e arbitre a été accepté de façon à ce qu'il "aide l'arbitre principal à contrôler le match conformément aux lois du jeu" tout en laissant à ce dernier le choix de la décision finale.
Concernant les tirs de pénalité, les tireurs ont désormais la possibilité de marquer un temps d'arrêt dans leur course, mais en revanche ils peuvent être sanctionnés en cas de feinte de frappe après avoir pris leur élan.
"Dépoussiérage"
Ces deux dernières mesures ne semblent en revanche être qu'un simple "dépoussiérage" des textes existants, toujours selon M. Layec. "C'est plus une mise à jour, une clarification aux yeux du grand public, car dans les faits, la collaboration technique entre le 4e arbitre et le central a toujours existé".
Toutes ces mesures prennent effet à partir du 1er juin 2010 et pourront donc être appliquées lors du Mondial en Afrique du Sud, a également indiqué l'Ifab dont la 125e assemblée générale aura lieu du du 4 au 6 mars 2011 à Newport au pays de Galles.
Enfin, l'Ifab est convenu de lancer une consultation à l'issue du Mondial auprès des joueurs, sélectionneurs et autres officiels concernant leur appréciation des exclusions tombant sous le coup de la Loi 12, c'est-à-dire les "triples sanctions" qui voient un joueur auteur d'une faute dans la surface exclue puis sanctionné d'un tir de pénalité et enfin suspendu pour les matchs à venir.
"On peut revenir en arrière, mais je pense que si on chasse le naturel, il revient au galop. Dans le blanchiment des sanctions, il ne faut pas aller trop loin. Ce n'est pas facile de trouver le juste milieu. Je suis un peu réservé", a encore témoigné l'arbitre français.
Selon lui, la "triple sanction" avait été instaurée à l'issue d'un mondial lors duquel un gardien qui avait ceinturé un attaquant et annihilé une occasion de but n'avait été qu'averti avant de repousser le tir au but.
"Il a été décidé que pendant une période de deux ans, les six confédérations reconnues par la Fifa et ses 208 associations membres pourront, sous réserve de l'accord de l'Ifab, effectuer des tests avec arbitres assistants supplémentaires", indique la Fifa dans un communiqué.
Plus tôt, les membres de l'Ifab réunis à Zurich par le président Joseph Blatter à l'occasion d'une séance spéciale avaient assisté à une présentation portant sur l'expérience réalisée lors des 144 matches de poule et 61 rencontres à élimination directe de la dernière édition de la C3.
Les associations intéressées se verront prochainement communiquer le protocole de mise en place de "ces tests non obligatoires" et une sous-commission délivrera ensuite l'autorisation avant la fin du mois de juillet.
"C'est une ouverture mais cela demande des moyens colossaux pour être appliqué, a réagi l'arbitre Bertrand Layec. Cela me semble être une solution à pas mal de problèmes et je pense que l'UEFA va se saisir de cette décision pour l'étendre".
Par ailleurs, un amendement de la Fédération écossaise demandant d'étendre au terrain les pouvoirs du 4e arbitre a été accepté de façon à ce qu'il "aide l'arbitre principal à contrôler le match conformément aux lois du jeu" tout en laissant à ce dernier le choix de la décision finale.
Concernant les tirs de pénalité, les tireurs ont désormais la possibilité de marquer un temps d'arrêt dans leur course, mais en revanche ils peuvent être sanctionnés en cas de feinte de frappe après avoir pris leur élan.
"Dépoussiérage"
Ces deux dernières mesures ne semblent en revanche être qu'un simple "dépoussiérage" des textes existants, toujours selon M. Layec. "C'est plus une mise à jour, une clarification aux yeux du grand public, car dans les faits, la collaboration technique entre le 4e arbitre et le central a toujours existé".
Toutes ces mesures prennent effet à partir du 1er juin 2010 et pourront donc être appliquées lors du Mondial en Afrique du Sud, a également indiqué l'Ifab dont la 125e assemblée générale aura lieu du du 4 au 6 mars 2011 à Newport au pays de Galles.
Enfin, l'Ifab est convenu de lancer une consultation à l'issue du Mondial auprès des joueurs, sélectionneurs et autres officiels concernant leur appréciation des exclusions tombant sous le coup de la Loi 12, c'est-à-dire les "triples sanctions" qui voient un joueur auteur d'une faute dans la surface exclue puis sanctionné d'un tir de pénalité et enfin suspendu pour les matchs à venir.
"On peut revenir en arrière, mais je pense que si on chasse le naturel, il revient au galop. Dans le blanchiment des sanctions, il ne faut pas aller trop loin. Ce n'est pas facile de trouver le juste milieu. Je suis un peu réservé", a encore témoigné l'arbitre français.
Selon lui, la "triple sanction" avait été instaurée à l'issue d'un mondial lors duquel un gardien qui avait ceinturé un attaquant et annihilé une occasion de but n'avait été qu'averti avant de repousser le tir au but.