L1 : un trio de prétendants au titre
Soccer jeudi, 6 août 2009. 13:59 mercredi, 11 déc. 2024. 16:29
PARIS - Bordeaux, Lyon et Marseille, qui se partagent le podium de la Ligue 1 depuis deux saisons, seront encore les grands favoris de l'édition 2009-2010 du championnat de France qui débute samedi et que tous les amateurs espèrent aussi palpitante que la précédente qui n'avait livré son verdict que lors de l'ultime journée.
Ce trio est, sur papier, au-dessus de la concurrence que pourraient représenter les prétendants les plus sérieux tels que Toulouse et Lille, qui ont pris les quatrième et cinquième rangs du dernier championnat, ainsi que le Paris SG, toujours ambitieux. Reste que les trois cadors paraissent se tenir de près.
En mai dernier, Bordeaux a mis fin à sept ans de règne sans partage de l'Olympique Lyonnais. Le champion de France en titre a les moyens de rester sur la plus haute marche du podium, car il a su préserver son ossature. La formation de Laurent Blanc a réussi à conserver son meneur de jeu Yoann Gourcuff, meilleur joueur de L1 l'an passé, ainsi qu'Alou Diarra. Elle a attiré Cédric Carrasso, un des grands espoirs français au poste de gardien de but. Seul bémol : les envies de départ de Marouane Chamakh, le meilleur réalisateur girondin en 2008-2009 (13 buts).
L'an passé, l'OM a rivalisé jusqu'au bout avec Bordeaux dans la course aux lauriers. Depuis il a changé de président et surtout d'entraîneur, Didier Deschamps succédant à Éric Gerets. Dechamps a fait investir 40 millions à ses nouveaux patrons pour composer un effectif impressionnant. Cette richesse fait que de la candidature marseillaise au titre suprême apparaît la plus crédible de toutes.
L'ancien capitaine tricolore a, notamment, renforcé sa défense en faisant venir Stéphane M'Bia de Rennes et pris à Bordeaux Souleymane Diawara, son meilleur défenseur central. Autre apport défensif d'expérience, celui de l'ex-Madrilène Gabriel Heinze. Poursuivant son marché au-delà des Pyrénées, Deschamps a également fait signer l'ancien buteur du Real Madrid Fernando Morientes et l'Argentin du FC Porto Lucho Gonzalez.
Reste à gérer les ambitions de tous ces cadres et trouver, le plus vite possible, la bonne carburation sur la pelouse.
Détrôné après avoir signé une série record de sept titre consécutifs, L'Olympique Lyonnais aborde la saison en revanchard, mais avec des réglages à opérer pour espérer reconquérir son titre. Le club rhodanien a perdu deux éléments essentiels: son stratège Juninho et Karim Benzema, son buteur No1 l'an passé (17 buts), vendu au Real Madrid.
L'OL a fait des investissements énormes et recruté, entre autres, l'attaquant argentin Lisandro Lopez, le Brésilien Michel Bastos, meilleur passeur de L1 la saison dernière (9 passes) mais aussi excellent finisseur (14 buts). Claude Puel, l'entraîneur Lyonnnais, a également débauché chez le voisin et rival de Saint-Étienne Bafétimbi Gomis, qui aura la lourde tâche de faire oublier Benzema et de se faire accepter par le public de Gerland.
Derrière, le PSG - 6e en mai dernier - ne vise rien de moins que le podium. "Le Paris SG non seulement mérite, mais doit être en Ligue des champions ou sur le podium", a affirmé le nouveau président du club de la capitale, Robin Leproux. Le PSG et son nouvel entraîneur, Antoine Kombouaré, ont effectué un recrutement sage, mais de qualité avec l'ex-portier tricolore Grégory Coupet ou encore Mevlut Erding, un des révélations du précédent exercice.
Toulouse peut espérer se mêler à la lutte du haut de tableau, ne serait-ce que pour avoir gardé André-Pierre Gignac, le premier canonnier de L1 en 2008-2009 avec 24 buts. Lille, souvent bien placé ces dernières saisons, aura sans doute son mot à dire tout comme Rennes, qui peut, avec un groupe étoffé, espérer faire mieux que sa 7e place de la saison passée
Les autres clubs paraissent un cran en dessous et devoir se contenter d'objectifs plus limités.
Enfin des trois promus : Lens, Montpellier et Boulogne-sur-Mer. Le premier est celui qui connaît le mieux la L1, qu'il a quittée il n'y a qu'un an. Le maintien paraît moins évident pour Montpellier, qui vient de purger cinq saisons en L2 depuis son dernier séjour parmi l'élite. Enfin il faudra beaucoup de caractère au néophyte boulonnais qui en sept saisons est passé de CFA en L1.
Ce trio est, sur papier, au-dessus de la concurrence que pourraient représenter les prétendants les plus sérieux tels que Toulouse et Lille, qui ont pris les quatrième et cinquième rangs du dernier championnat, ainsi que le Paris SG, toujours ambitieux. Reste que les trois cadors paraissent se tenir de près.
En mai dernier, Bordeaux a mis fin à sept ans de règne sans partage de l'Olympique Lyonnais. Le champion de France en titre a les moyens de rester sur la plus haute marche du podium, car il a su préserver son ossature. La formation de Laurent Blanc a réussi à conserver son meneur de jeu Yoann Gourcuff, meilleur joueur de L1 l'an passé, ainsi qu'Alou Diarra. Elle a attiré Cédric Carrasso, un des grands espoirs français au poste de gardien de but. Seul bémol : les envies de départ de Marouane Chamakh, le meilleur réalisateur girondin en 2008-2009 (13 buts).
L'an passé, l'OM a rivalisé jusqu'au bout avec Bordeaux dans la course aux lauriers. Depuis il a changé de président et surtout d'entraîneur, Didier Deschamps succédant à Éric Gerets. Dechamps a fait investir 40 millions à ses nouveaux patrons pour composer un effectif impressionnant. Cette richesse fait que de la candidature marseillaise au titre suprême apparaît la plus crédible de toutes.
L'ancien capitaine tricolore a, notamment, renforcé sa défense en faisant venir Stéphane M'Bia de Rennes et pris à Bordeaux Souleymane Diawara, son meilleur défenseur central. Autre apport défensif d'expérience, celui de l'ex-Madrilène Gabriel Heinze. Poursuivant son marché au-delà des Pyrénées, Deschamps a également fait signer l'ancien buteur du Real Madrid Fernando Morientes et l'Argentin du FC Porto Lucho Gonzalez.
Reste à gérer les ambitions de tous ces cadres et trouver, le plus vite possible, la bonne carburation sur la pelouse.
Détrôné après avoir signé une série record de sept titre consécutifs, L'Olympique Lyonnais aborde la saison en revanchard, mais avec des réglages à opérer pour espérer reconquérir son titre. Le club rhodanien a perdu deux éléments essentiels: son stratège Juninho et Karim Benzema, son buteur No1 l'an passé (17 buts), vendu au Real Madrid.
L'OL a fait des investissements énormes et recruté, entre autres, l'attaquant argentin Lisandro Lopez, le Brésilien Michel Bastos, meilleur passeur de L1 la saison dernière (9 passes) mais aussi excellent finisseur (14 buts). Claude Puel, l'entraîneur Lyonnnais, a également débauché chez le voisin et rival de Saint-Étienne Bafétimbi Gomis, qui aura la lourde tâche de faire oublier Benzema et de se faire accepter par le public de Gerland.
Derrière, le PSG - 6e en mai dernier - ne vise rien de moins que le podium. "Le Paris SG non seulement mérite, mais doit être en Ligue des champions ou sur le podium", a affirmé le nouveau président du club de la capitale, Robin Leproux. Le PSG et son nouvel entraîneur, Antoine Kombouaré, ont effectué un recrutement sage, mais de qualité avec l'ex-portier tricolore Grégory Coupet ou encore Mevlut Erding, un des révélations du précédent exercice.
Toulouse peut espérer se mêler à la lutte du haut de tableau, ne serait-ce que pour avoir gardé André-Pierre Gignac, le premier canonnier de L1 en 2008-2009 avec 24 buts. Lille, souvent bien placé ces dernières saisons, aura sans doute son mot à dire tout comme Rennes, qui peut, avec un groupe étoffé, espérer faire mieux que sa 7e place de la saison passée
Les autres clubs paraissent un cran en dessous et devoir se contenter d'objectifs plus limités.
Enfin des trois promus : Lens, Montpellier et Boulogne-sur-Mer. Le premier est celui qui connaît le mieux la L1, qu'il a quittée il n'y a qu'un an. Le maintien paraît moins évident pour Montpellier, qui vient de purger cinq saisons en L2 depuis son dernier séjour parmi l'élite. Enfin il faudra beaucoup de caractère au néophyte boulonnais qui en sept saisons est passé de CFA en L1.