La Côte d'Ivoire peut espérer
Soccer mercredi, 16 juin 2010. 10:38 vendredi, 13 déc. 2024. 18:45
PORT ELIZABETH - Privée de son guide et principal atout offensif Didier Drogba pendant une heure, la Côte d'Ivoire a affiché mardi face au Portugal une maturité tactique nouvelle qui peut lui permettre d'espérer rejoindre les huitièmes de finale du Mondial 2010.
Il n'y avait qu'à voir la frustration du Portugais Cristiano Ronaldo tout au long de la rencontre mardi à Port Elizabeth pour comprendre que la Côte d'Ivoire n'est pas venue en Afrique du Sud avec les mêmes dispositions tactiques et mentales que lors du précédent Mondial en Allemagne.
"On a retenu la leçon de 2006", affirme Salomon Kalou. "Le groupe a mûri, on n'était pas venu là pour jouer comme on sait (le faire habituellement). Mais pour empêcher le Portugal de jouer. C'est différent de 2006 où on avait voulu jouer notre jeu à nous sans s'occuper de l'adversaire", analyse l'attaquant de Chelsea.
En Allemagne, déjà versée dans le "groupe de la mort", la Côte d'Ivoire avait explosé pour s'être trop jetée vers l'avant: deux buts encaissés en 38 minutes contre l'Argentine (1-2 au final), deux autres en 27 minutes contre les Pays-Bas (1-2), et encore deux autres en 20 minutes contre la Serbie-Monténégro (victoire 3-2 finalement). De quoi calmer les ardeurs.
Solidité défensive
"On a pu voir moins de naïveté défensive. On a eu une grosse solidité dans ce secteur", s'est réjoui l'attaquant Didier Drogba, entré à la 66e minute, le bras droit enserré dans une attelle, séquelle d'une fracture le 4 juin.
La métamorphose des Eléphants doit sans doute beaucoup aux directives de Sven Goran Eriksson. "Si vous vous jetez à l'attaque contre le Portugal, Ronaldo, Deco et les autres joueurs vont vous tuer", a commenté le sélectionneur.
Mais le technicien suédois n'est pas un magicien. Arrivé depuis seulement dix semaines à la tête de l'équipe, en remplacement de Vahid Halilhodzic, limogé à la suite de l'élimination en quart de finale de la CAN en janvier, il n'a pas eu, seul, le temps de transformer les mentalités.
Le groupe, dont les cadres sont forcément plus matures qu'il y a quatre ans, semble arriver à son apogée technique, physique et mentale. En témoigne le calme et l'assurance avec laquelle les Ivoiriens ont digéré la blessure de Drogba et son absence en début de rencontre.
"On est heureux du retour de Drogba bien sûr. Mais gagner une Coupe du monde, ce n'est pas l'affaire d'un seul joueur, mais d'une équipe toute entière", souligne le défenseur Kolo Touré.
Désormais, les Eléphants avancent masqués pour mieux tromper l'ennemi.
Il n'y avait qu'à voir la frustration du Portugais Cristiano Ronaldo tout au long de la rencontre mardi à Port Elizabeth pour comprendre que la Côte d'Ivoire n'est pas venue en Afrique du Sud avec les mêmes dispositions tactiques et mentales que lors du précédent Mondial en Allemagne.
"On a retenu la leçon de 2006", affirme Salomon Kalou. "Le groupe a mûri, on n'était pas venu là pour jouer comme on sait (le faire habituellement). Mais pour empêcher le Portugal de jouer. C'est différent de 2006 où on avait voulu jouer notre jeu à nous sans s'occuper de l'adversaire", analyse l'attaquant de Chelsea.
En Allemagne, déjà versée dans le "groupe de la mort", la Côte d'Ivoire avait explosé pour s'être trop jetée vers l'avant: deux buts encaissés en 38 minutes contre l'Argentine (1-2 au final), deux autres en 27 minutes contre les Pays-Bas (1-2), et encore deux autres en 20 minutes contre la Serbie-Monténégro (victoire 3-2 finalement). De quoi calmer les ardeurs.
Solidité défensive
"On a pu voir moins de naïveté défensive. On a eu une grosse solidité dans ce secteur", s'est réjoui l'attaquant Didier Drogba, entré à la 66e minute, le bras droit enserré dans une attelle, séquelle d'une fracture le 4 juin.
La métamorphose des Eléphants doit sans doute beaucoup aux directives de Sven Goran Eriksson. "Si vous vous jetez à l'attaque contre le Portugal, Ronaldo, Deco et les autres joueurs vont vous tuer", a commenté le sélectionneur.
Mais le technicien suédois n'est pas un magicien. Arrivé depuis seulement dix semaines à la tête de l'équipe, en remplacement de Vahid Halilhodzic, limogé à la suite de l'élimination en quart de finale de la CAN en janvier, il n'a pas eu, seul, le temps de transformer les mentalités.
Le groupe, dont les cadres sont forcément plus matures qu'il y a quatre ans, semble arriver à son apogée technique, physique et mentale. En témoigne le calme et l'assurance avec laquelle les Ivoiriens ont digéré la blessure de Drogba et son absence en début de rencontre.
"On est heureux du retour de Drogba bien sûr. Mais gagner une Coupe du monde, ce n'est pas l'affaire d'un seul joueur, mais d'une équipe toute entière", souligne le défenseur Kolo Touré.
Désormais, les Eléphants avancent masqués pour mieux tromper l'ennemi.