MOSCOU - Le sélectionneur Fabio Capello connaît maintenant l'objectif qu'il doit atteindre pour satisfaire ses employeurs de l'Union russe de football (RFU): une demi-finale à la Coupe du monde de 2018, qu'accueillera la Russie.

Sergueï Stepashine, un ex-premier ministre qui fait maintenant partie de la haute direction de la fédération russe, a déclaré qu'il avait clairement révélé ses attentes au vétéran entraîneur italien à la suite de l'exclusion hâtive - à l'issue de la phase de groupes - de l'équipe nationale au Mondial 2014.

Ses commentaires, rapportés par des médias russes, sont clairs: si Capello ne mène pas l'équipe hôte en demi-finales, il s'agira d'un échec.

Stepashine fait partie du comité exécutif de la RFU, qui votera dimanche sur l'avenir de son président, Nikolai Tolstykh, qui a reconduit Capello dans ses fonctions en janvier 2014 avec un contrat fort critiqué, qui lui rapporterait plus de 9,4 millions $ CAN par an.

Faire travailler des prisonniers pour couper les coûts

La Russie s'apprête à mettre ses prisonniers à contribution afin de réduire les coûts de la Coupe du monde  de 2018.

Les services correctionnels du pays appuient la proposition du député du Parti Russie unie Alexander Khinshtein, qui souhaite permettre aux prisonniers de travailler dans les usines produisant les matériaux de construction des différentes infrastructures nécessaires à la tenue du tournoi.

Khinshtein a déclaré à l'Associated Press que les détenus pourraient s'avérer une main d'oeuvre à bas prix, ce qui signifierait que les projets en vue du Mondial 2018 pourraient acquérir "des matériaux de construction à faibles coûts, en-deçà des prix actuels du marché".

On ne prévoit pas - pour l'instant - faire travailler les prisonniers russes sur les chantiers de construction des différents stades.