La FIFA interdit aux légendes du soccer de jouer au Koweit
Soccer jeudi, 10 déc. 2015. 13:53 vendredi, 13 déc. 2024. 04:33ZURICH, Suisse - La Fédération internationale de football (Fifa) demande à ses membres d'empêcher leurs joueurs de participer à un match de gala programmé le 18 décembre au Koweit, dont la Fédération (KFA) est suspendue pour ingérence gouvernementale.
Dans une note envoyée mercredi à ses 209 associations membres, la Fifa rappelle que le pays du Golfe arabo-persique n'est « plus autorisé à prendre part à des matches internationaux et/ou à des compétitions tant que cette suspension a cours ».
Elle ajoute que les clubs et les joueurs enregistrés auprès d'elle « ne peuvent pas entretenir de contact sportif avec un membre suspendu par la Fifa ».
Une source au sein de l'instance internationale du football a précisé à l'AFP que les joueurs qui participeraient au match « seront renvoyés devant le comité de discipline de la Fifa pour que les sanctions appropriées soient prises ».
L'organisation a également écrit à la KFA pour lui signaler que la rencontre entre une sélection nationale et des légendes du football international, lors de l'inauguration d'un stade, nécessite son accord.
Selon un communiqué du comité d'organisation koweïtien, cité par les médias locaux, Steven Gerrard, Andrea Pirlo, Robert Pirès, Allesandro Nesta, Gianluca Zambrotta, Jens Lehman, Paul Scholes, Carles Puyol, Ronaldinho ou encore Luis Figo devraient figurer parmi la sélection mondiale. Le nom de Pierluigi Collina est évoqué pour arbitrer la rencontre.
Puyol et Pirès ont confirmé leur participation à l'événement sur le réseau social Twitter.
Pour la troisième fois depuis 2007, la Fifa a suspendu la Fédération koweïtienne le 16 octobre, après l'expiration d'un ultimatum demandant au gouvernement « des changements à la loi des sports ». « La suspension sera levée seulement lorsque la KFA et ses membres (les clubs) seront en mesure de mener à bien leurs activités et leurs obligations de manière indépendante », avait-elle précisé.
Le comité international olympique a pris la même décision le 28 octobre, pour la troisième fois en cinq ans.