La FIFA fait courir des risques au Mondial
Soccer jeudi, 12 mai 2005. 15:29 samedi, 14 déc. 2024. 12:31
MONTREAL (AFP) - La Fédération internationale de soccer (FIFA) fait courir des risques inutiles au Mondial-2006 en ne se conformant pas aux sanctions contre les tricheurs prévues par le code mondial antidopage, a estimé jeudi Dick Pound, président de l'Agence mondiale antidopage (AMA).
M. Pound a fait cette remarque lors d'une conférence de presse avant la réunion dimanche à Montréal de son comité exécutif, qui sera saisi de cette question.
La FIFA a adopté l'an dernier le code mondial antidopage mais refuse d'appliquer la période de suspension automatique de deux ans concernant les athlètes contrôlés positifs, s'en tenant encore à son règlement interne qui prévoit plutôt six mois de suspension minimum.
"Nous ne croyons pas que la FIFA applique adéquatement et intégralement le code. Chaque fois que nous en avons discuté, ils nous ont assurés qu'ils allaient changer leur règlement pour le rendre conforme. Et aux dernières nouvelles il y a quelques jours, il n'était toujours pas conforme. Nous devrons donc porter cette question à l'attention de notre comité exécutif", a-t-il averti.
D'après lui, "il n'est pas impossible que le comité exécutif juge que la FIFA n'est pas en conformité avec le code, ce qui pourrait provoquer toutes sortes de conséquences de la part du Comité international olympique (CIO) et des gouvernements, y compris celui de l'Allemagne à l'égard de la Coupe du monde l'an prochain".
Rappelant que l'Allemagne est "un supporteur de premier plan du code", il a affirmé que le gouvernement de Berlin, en tant que signataire, voudra assurément que cet événement le respecte. "Je crois donc qu'avec les autres gouvernements européens, elle va faire pression pour que la FIFA s'y conforme", a-t-il dit.
M. Pound a fait cette remarque lors d'une conférence de presse avant la réunion dimanche à Montréal de son comité exécutif, qui sera saisi de cette question.
La FIFA a adopté l'an dernier le code mondial antidopage mais refuse d'appliquer la période de suspension automatique de deux ans concernant les athlètes contrôlés positifs, s'en tenant encore à son règlement interne qui prévoit plutôt six mois de suspension minimum.
"Nous ne croyons pas que la FIFA applique adéquatement et intégralement le code. Chaque fois que nous en avons discuté, ils nous ont assurés qu'ils allaient changer leur règlement pour le rendre conforme. Et aux dernières nouvelles il y a quelques jours, il n'était toujours pas conforme. Nous devrons donc porter cette question à l'attention de notre comité exécutif", a-t-il averti.
D'après lui, "il n'est pas impossible que le comité exécutif juge que la FIFA n'est pas en conformité avec le code, ce qui pourrait provoquer toutes sortes de conséquences de la part du Comité international olympique (CIO) et des gouvernements, y compris celui de l'Allemagne à l'égard de la Coupe du monde l'an prochain".
Rappelant que l'Allemagne est "un supporteur de premier plan du code", il a affirmé que le gouvernement de Berlin, en tant que signataire, voudra assurément que cet événement le respecte. "Je crois donc qu'avec les autres gouvernements européens, elle va faire pression pour que la FIFA s'y conforme", a-t-il dit.