La FIFA ouvre une enquête sur Austin
Soccer mardi, 21 juin 2011. 17:00 samedi, 14 déc. 2024. 17:39
LONDRES - La FIFA a ouvert le processus d'enquête disciplinaire à l'endroit du vice-président de la CONCACAF Lisle Austin, mardi, parce qu'il a violé les règles du football en demandant à la cour civile de faire annuler la suspension imposée par l'organisme régional.
Austin a obtenu un injonction de la part d'une cour des Bahamas, qui lui a permis de reprendre ses fonctions après qu'il eut été suspendu par la CONCACAF pour différentes fautes. Il aurait notamment essayé de congédier Chuck Blazer, le fonctionnaire de la CONCACAF qui a récemment révélé l'existence d'une affaire de corruption.
Les statuts de la FIFA et de la CONCACAF interdisent le recours à la « cour ordinaire » pour régler les disputes, comme l'a rappelé l'organisme de régie mondiale du football, plus tôt ce mois-ci, à la quarantaine de membres de la fédération qui représentent l'Amérique du Nord, l'Amérique centrale et les Caraïbes.
Austin n'a toutefois pas renoncé à son injonction dans les Bahamas, où la CONCACAF est dûment enregistrée.
Austin, le patron du football des Barbades, a pris le contrôle temporaire de la CONCACAF, le mois dernier, quand le président Jack Warner a été suspendu après avoir été accusé d'avoir aidé le candidat à l'élection présidentielle de la FIFA, Mohamed ben Hammam, à offrir des pots-de-vin à des dirigeants des Caraïbes.
Moins d'une semaine en poste à titre de président, Austin a toutefois été chassé du comité exécutif de la CONCACAF. La FIFA a étendu la suspension à l'échelle mondiale.
La FIFA a déjà statué que le Hondurien Alfredo Hawit - et non Austin - est le haut dirigeant légitime de la CONCACAF.
Cette confédération, qui regroupe notamment le Canada, est en quête d'un nouveau président depuis que Warner a remis sa démission, lundi. En retour, les accusations de corruption à son endroit ont été abandonnées.
Austin a obtenu un injonction de la part d'une cour des Bahamas, qui lui a permis de reprendre ses fonctions après qu'il eut été suspendu par la CONCACAF pour différentes fautes. Il aurait notamment essayé de congédier Chuck Blazer, le fonctionnaire de la CONCACAF qui a récemment révélé l'existence d'une affaire de corruption.
Les statuts de la FIFA et de la CONCACAF interdisent le recours à la « cour ordinaire » pour régler les disputes, comme l'a rappelé l'organisme de régie mondiale du football, plus tôt ce mois-ci, à la quarantaine de membres de la fédération qui représentent l'Amérique du Nord, l'Amérique centrale et les Caraïbes.
Austin n'a toutefois pas renoncé à son injonction dans les Bahamas, où la CONCACAF est dûment enregistrée.
Austin, le patron du football des Barbades, a pris le contrôle temporaire de la CONCACAF, le mois dernier, quand le président Jack Warner a été suspendu après avoir été accusé d'avoir aidé le candidat à l'élection présidentielle de la FIFA, Mohamed ben Hammam, à offrir des pots-de-vin à des dirigeants des Caraïbes.
Moins d'une semaine en poste à titre de président, Austin a toutefois été chassé du comité exécutif de la CONCACAF. La FIFA a étendu la suspension à l'échelle mondiale.
La FIFA a déjà statué que le Hondurien Alfredo Hawit - et non Austin - est le haut dirigeant légitime de la CONCACAF.
Cette confédération, qui regroupe notamment le Canada, est en quête d'un nouveau président depuis que Warner a remis sa démission, lundi. En retour, les accusations de corruption à son endroit ont été abandonnées.