PARIS (AFP) - La Fédération internationale de soccer (FIFA) se dit épargnée par le dopage mais "prête à aider l'Agence mondiale antidopage (AMA) à éradiquer" ce fléau, a indiqué Jiri Dvorak, médecin chef de la FIFA, lundi, lors de la 1re journée de la Conférence de la Convention de l'Unesco sur le sujet.

"La FIFA veut mettre au service de l'AMA son réseau mondial - de médecins préleveurs - en ce qui concerne les contrôles", a rappelé M. Dvorak. Il a cité sa fédération en exemple, indiquant que sur les 25 000 contrôles annuels, seuls 0,3% ont été positifs en 2005 et 2006, "la plupart à la marijuana et la cocaïne".

"Nous comptons environ dix cas de stéroïdes anabolisants par an", a-t-il précisé, assurant que le football était le sport le plus contrôlé au monde devant le cyclisme.

"Il n'est pas possible de parler de dopage organisé dans le foot", a estimé M. Dvorak.

La FIFA, qui a montré ces derniers mois une implication nouvelle dans la lutte antidopage avec l'entrée de son président Joseph Blatter au conseil de fondation de l'AMA, a été l'une des dernières organisations sportives à adhérer, avec des réserves, au Code antidopage de l'Agence.

Ses dirigeants nient l'existence du dopage dans leur discipline, trop technique à leurs yeux, et les contrôles sanguins ne sont pas pratiqués dans le football où l'usage d'EPO a pourtant été prouvé dans des clubs tels que la Juventus de Turin (Italie).