La France devra se méfier de l'équipe de Malte
Soccer vendredi, 28 mars 2003. 14:06 mercredi, 11 déc. 2024. 17:23
PARIS (AP) - Largement en tête de son groupe des éliminatoires avec six points d'avance sur Israël, Chypre et la Slovénie, la France peut faire un pas important vers la qualification pour l'Euro 2004 au Portugal avec la réception, samedi soir, à Lens, de l'équipe de Malte dernière de son groupe.
Après trois succès consécutifs à Chypre (2-1), Malte (4-0) et contre la Slovénie à Saint-Denis (5-0) à l'automne dernier, la formation entraînée par Jacques Santini s'est placée dans une position idéale.
Il lui reste à l'asseoir aux dépens de Malte, qui a déjà fait une croix sur ses chances de qualification après avoir perdu ses quatre premiers matches.
Au stade Bollaert de Lens, à qui elle rend visite pour la cinquième fois de son histoire, la sélection tricolore n'a jamais perdue (trois victoires et un nul).
Surtout, elle y reste sur cet historique succès (1-0, après prolongations) contre le Paraguay qui lui avait ouvert la porte des quarts de finale de la Coupe du monde 1998.
Absent de ce match en raison d'une suspension, Zinédine Zidane retrouvera le public lensois avec le brassard, et cela en l'absence de Marcel Desailly qui n'a pas été sélectionné. Autre absent de marque, Robert Pires, forfait en raison d'une entorse de la cheville droite.
Face aux amateurs maltais largement dominés à l'aller et qui devraient logiquement se recroqueviller en défense, Santini redoute une démobilisation de sa troupe.
"Avec cette position d'hyper-favori de la rencontre, l'équipe de France risque la décompression", soutient le sélectionneur national.
Le patron des Bleus n'a pas encore bien digéré la défaite (0-2) de son équipe devant la République tchèque en match amical le 12 février dernier, son premier revers depuis qu'il a pris en mains la sélection en août 2002.
"On a manqué d'agressivité physiquement et dans le domaine technique. Dans les vingt premières minutes notamment, on a fait preuve de lenteur et de suffisance, rappelle Santini. Si on n'a pas d'agressivité, on aura du mal à contourner le bloc maltais."
"Ce sera un match piège, admet le milieu de terrain Claude Makelele. Il faut se dire que la qualification pour l'Euro passe par ce match à Lens. Il faut imposer notre jeu et notre puissance d'entrée, afin que les Maltais aient tout de suite l'impression qu'ils n'auront d'autres solution que de perdre."
En entrant dans l'antre des Sang-et-Or qui affichera complet pour la circonstance, les Bleus devront avoir en mémoire la manière dont ils avaient géré le match aller sur la mauvaise pelouse du Ta'Quila Stadium de La Valette.
Les champions d'Europe avaient ouvert le score avant la demi-heure de jeu puis tranquillement enfoncé le clou.
"On ne les avait pas pris de haut. On avait été sérieux", se souvient Thierry Henry, auteur des deux buts français lors de cette victoire.
"On était en confiance après notre prestation face à la Slovénie (5-0)", ajoute le Gunner. Cette fois, les Français restent sur une défaite au goût amer. Cela n'inquiète pas Steve Marlet, qui a participé à toutes les rencontres de l'ère Santini. "Paradoxalement", explique l'attaquant de Fulham, "je pense que la contre-performance face aux Tchèques nous servira. On a besoin de rachat, donc de nous concentrer."
Au-delà des trois points à ne pas laisser échapper, l'intérêt de la rencontre résidera dans le nom du joueur qui, aux côtés de William Gallas, remplacera Desailly dans l'axe central de la défense.
Ce choix pour un intérim ne sera pas neutre car il préfigurera, sans doute, le visage de la défense bleue après la retraite de Marcel Desailly, qui espère rester compétitif jusqu'à l'Euro portugais.
Le sélectionneur devra trancher entre la jeunesse talentueuse de Philippe Mexes, un spécialiste du poste, et l'expérience de Mikael Silvestre, plus polyvalent mais qui a l'avantage d'évoluer à Manchester United, un des ténors européens. A moins qu'il n'opte pour une assez improbable troisième voie consistant à recentrer Lilian Thuram.
Après Malte, les Tricolores enchaîneront avec le choc contre Israël, le principal rival dans le groupe-1, mercredi prochain à Palerme.
Après trois succès consécutifs à Chypre (2-1), Malte (4-0) et contre la Slovénie à Saint-Denis (5-0) à l'automne dernier, la formation entraînée par Jacques Santini s'est placée dans une position idéale.
Il lui reste à l'asseoir aux dépens de Malte, qui a déjà fait une croix sur ses chances de qualification après avoir perdu ses quatre premiers matches.
Au stade Bollaert de Lens, à qui elle rend visite pour la cinquième fois de son histoire, la sélection tricolore n'a jamais perdue (trois victoires et un nul).
Surtout, elle y reste sur cet historique succès (1-0, après prolongations) contre le Paraguay qui lui avait ouvert la porte des quarts de finale de la Coupe du monde 1998.
Absent de ce match en raison d'une suspension, Zinédine Zidane retrouvera le public lensois avec le brassard, et cela en l'absence de Marcel Desailly qui n'a pas été sélectionné. Autre absent de marque, Robert Pires, forfait en raison d'une entorse de la cheville droite.
Face aux amateurs maltais largement dominés à l'aller et qui devraient logiquement se recroqueviller en défense, Santini redoute une démobilisation de sa troupe.
"Avec cette position d'hyper-favori de la rencontre, l'équipe de France risque la décompression", soutient le sélectionneur national.
Le patron des Bleus n'a pas encore bien digéré la défaite (0-2) de son équipe devant la République tchèque en match amical le 12 février dernier, son premier revers depuis qu'il a pris en mains la sélection en août 2002.
"On a manqué d'agressivité physiquement et dans le domaine technique. Dans les vingt premières minutes notamment, on a fait preuve de lenteur et de suffisance, rappelle Santini. Si on n'a pas d'agressivité, on aura du mal à contourner le bloc maltais."
"Ce sera un match piège, admet le milieu de terrain Claude Makelele. Il faut se dire que la qualification pour l'Euro passe par ce match à Lens. Il faut imposer notre jeu et notre puissance d'entrée, afin que les Maltais aient tout de suite l'impression qu'ils n'auront d'autres solution que de perdre."
En entrant dans l'antre des Sang-et-Or qui affichera complet pour la circonstance, les Bleus devront avoir en mémoire la manière dont ils avaient géré le match aller sur la mauvaise pelouse du Ta'Quila Stadium de La Valette.
Les champions d'Europe avaient ouvert le score avant la demi-heure de jeu puis tranquillement enfoncé le clou.
"On ne les avait pas pris de haut. On avait été sérieux", se souvient Thierry Henry, auteur des deux buts français lors de cette victoire.
"On était en confiance après notre prestation face à la Slovénie (5-0)", ajoute le Gunner. Cette fois, les Français restent sur une défaite au goût amer. Cela n'inquiète pas Steve Marlet, qui a participé à toutes les rencontres de l'ère Santini. "Paradoxalement", explique l'attaquant de Fulham, "je pense que la contre-performance face aux Tchèques nous servira. On a besoin de rachat, donc de nous concentrer."
Au-delà des trois points à ne pas laisser échapper, l'intérêt de la rencontre résidera dans le nom du joueur qui, aux côtés de William Gallas, remplacera Desailly dans l'axe central de la défense.
Ce choix pour un intérim ne sera pas neutre car il préfigurera, sans doute, le visage de la défense bleue après la retraite de Marcel Desailly, qui espère rester compétitif jusqu'à l'Euro portugais.
Le sélectionneur devra trancher entre la jeunesse talentueuse de Philippe Mexes, un spécialiste du poste, et l'expérience de Mikael Silvestre, plus polyvalent mais qui a l'avantage d'évoluer à Manchester United, un des ténors européens. A moins qu'il n'opte pour une assez improbable troisième voie consistant à recentrer Lilian Thuram.
Après Malte, les Tricolores enchaîneront avec le choc contre Israël, le principal rival dans le groupe-1, mercredi prochain à Palerme.