ZURICH (AFP) - La Commission de discipline de la Fédération internationale de football a infligé des amendes aux fédérations de la France, de l'Italie et des Pays-Bas "pour ne pas s'être conformées aux directives minimales de la FIFA dans le jugement de cas de dopage", a annoncé mercredi la FIFA.

En cas de dopage, les règlements de la Fédération internationale prévoient en effet une sanction minimale - suspension de six mois et amende -, une disposition qui n'aurait pas été respectée par les trois fédérations, sanctionnées pour "délit de procédure".

La France a ainsi écopé de 14.500 FS d'amende, l'Italie et les Pays-Bas de 10.000 FS. "Elles ont aussi reçu une mise en garde selon laquelle elles seraient sanctionnées plus durement en cas de récidive", a précisé la FIFA.

Le 16 septembre, la FIFA avait ouvert une procédure disciplinaire à l'encontre de ces trois fédérations. Si l'Italie et les Pays-Bas avaient "fait usage de leur droit de prise de position", la France, en revanche, "ne s'était pas exprimée dans les délais impartis".

"En matière de dopage, la FIFA est déterminée à lutter et les fédérations doivent suivre", a réagi à ce propos Joseph Blatter, le président de la FIFA. "Informée, la France ne s'est pas exprimée. Ce n'est pas sérieux. Le dopage est un sujet grave", a-t-il ajouté.

Selon la commission de discipline - dont les sanctions, en l'espèce, sont "irrévocables" -, "les trois fédérations, bien qu'informées par des circulaires et autres consignes, ont pris des sanctions inférieures aux directives imposées par le code disciplinaire de la FIFA".