La France s'embrouille
Soccer dimanche, 18 juin 2006. 18:39 vendredi, 13 déc. 2024. 07:06
Journée sans véritable surprise, mais qui aura certainement fait avancer la réflexion sur quelques équipes attendues dans ce Mondial. Dans le Groupe F, la Croatie n'a assurément pas fait une bonne affaire en concèdant le nul (0-0) face au Japon. Le Brésil assure sa qualification sans forcer ni briller face à l'Australie (2-0). Dans le Groupe G, la France se fait reprendre par la Corée (1-1) après avoir mené durant l'essentiel de la rencontre, et se prépare des maux de tête pour la suite du tournoi.
Un joueur - Pour le moment, il éclipse les autres vedettes de l'Armada brésilienne : Kakà est jusqu'à présent le joueur essentiel de la «Seleçao». Les deux de devant, Ronaldo et Adriano, se marchent sur les pieds et jouent à l'arrêt, tandis que Ronaldinho est trop tributaire des mouvements de ces deux-là pour pouvoir faire basculer un match. Alors, comme c'était prévu, c'est Kakà qui prend les choses en main. Il revient auprès de ses défenseurs, demande les ballons, donne des solutions aux partenaires, remonte, accélère, provoque les défenseurs et se présente même à la conclusion des actions. Dans un rôle un peu plus libre qu'en club (au Milan AC), il est jusqu'à présent le seul Brésilien à pouvoir déstabiliser une défense à n'importe quel moment...
Une déception... ou deux - D'abord, la Croatie. De ce qu'elle avait montré face au Brésil, on la sentait plus affûtée, plus à-même de prendre son match en main face au Japon. Elle a tenté, souvent en première mi-temps, de façon plus désorganisée en deuxième. Elle rate un penalty, mal tiré par Srna c'est vrai et titre sur la transversale, vrai encore. Mais si peu d'application dans les phases d'attaque, aucune déstabilisation sur les ailes, et un pathétique manque d'inspiration sur les contres en deuxième mi-temps! Avec elle, la fin de match des Français. Une maîtrise parfaite du match et de l'adversaire durant 80 minutes. Du genre prestation ultra-solide, qui rassure, un peu comme le Brésil contre la Croatie, même en un peu mieux. Juste un petit «agaçant», ne pas parvenir à mettre le deuxième pour l'assurance. Mais, bon, ça ne semblait pas catastrophique, vu qu'en face ça ne touchait pas une bille devant. Et l'élastique a cassé! Pour de vrai : durant tout le match, les Bleus sont montés haut pour gêner la relance coréenne, totale réussite vu que toute l'équipe suivait, les défenseurs se plaçant tout près de la ligne médiane (25 mètres maxi entre l'attaquant le plus avancé et le défenseur le plus reculé). Zéro espace en face, pénurie de ballons pour la Corée. En deuxième mi-temps, on pense économe, on recule légèrement. Tant que c'est toujours en bloc, pas de problème. Reste un quart d'heure, la Corée pousse un peu plus. Pas de problème, on en a gardé sous le pied, on remonte pour faire jouer les défenseurs Coréens hors-temps (pour les précipiter dans leurs relances et les forcer à redonner la balle aux Français). Et là, le pâté! Parce que la défense ne remonte pas avec le reste : 45 mètres entre les défenseurs et les attaquants, entre els deux des espaces que la Corée va chercher pour attaquer et placer (enfin) des attaques. Résultat des courses : un long centre que la défense française prend dans le dos en perdant ses repères, et Barthez qui hésite à sortir. Plomb. Une méchante erreur à ce niveau de compétition, surtout d'une telle défense.
Et demain? - La Suisse doit absolument battre le Togo pour prendre la main dans ce Groupe G. Et surtout penser à assurer la différence de buts (la Corée n'a battu le Togo que 2-1) pour arriver en bonne position lors de la dernière journée. On termine avec le Groupe H : rattrapage obligatoire pour l'Ukraine devant l'Arabie Saoudite. Et on attend une confirmation de l'Espagne face à la Tunisie.
Un joueur - Pour le moment, il éclipse les autres vedettes de l'Armada brésilienne : Kakà est jusqu'à présent le joueur essentiel de la «Seleçao». Les deux de devant, Ronaldo et Adriano, se marchent sur les pieds et jouent à l'arrêt, tandis que Ronaldinho est trop tributaire des mouvements de ces deux-là pour pouvoir faire basculer un match. Alors, comme c'était prévu, c'est Kakà qui prend les choses en main. Il revient auprès de ses défenseurs, demande les ballons, donne des solutions aux partenaires, remonte, accélère, provoque les défenseurs et se présente même à la conclusion des actions. Dans un rôle un peu plus libre qu'en club (au Milan AC), il est jusqu'à présent le seul Brésilien à pouvoir déstabiliser une défense à n'importe quel moment...
Une déception... ou deux - D'abord, la Croatie. De ce qu'elle avait montré face au Brésil, on la sentait plus affûtée, plus à-même de prendre son match en main face au Japon. Elle a tenté, souvent en première mi-temps, de façon plus désorganisée en deuxième. Elle rate un penalty, mal tiré par Srna c'est vrai et titre sur la transversale, vrai encore. Mais si peu d'application dans les phases d'attaque, aucune déstabilisation sur les ailes, et un pathétique manque d'inspiration sur les contres en deuxième mi-temps! Avec elle, la fin de match des Français. Une maîtrise parfaite du match et de l'adversaire durant 80 minutes. Du genre prestation ultra-solide, qui rassure, un peu comme le Brésil contre la Croatie, même en un peu mieux. Juste un petit «agaçant», ne pas parvenir à mettre le deuxième pour l'assurance. Mais, bon, ça ne semblait pas catastrophique, vu qu'en face ça ne touchait pas une bille devant. Et l'élastique a cassé! Pour de vrai : durant tout le match, les Bleus sont montés haut pour gêner la relance coréenne, totale réussite vu que toute l'équipe suivait, les défenseurs se plaçant tout près de la ligne médiane (25 mètres maxi entre l'attaquant le plus avancé et le défenseur le plus reculé). Zéro espace en face, pénurie de ballons pour la Corée. En deuxième mi-temps, on pense économe, on recule légèrement. Tant que c'est toujours en bloc, pas de problème. Reste un quart d'heure, la Corée pousse un peu plus. Pas de problème, on en a gardé sous le pied, on remonte pour faire jouer les défenseurs Coréens hors-temps (pour les précipiter dans leurs relances et les forcer à redonner la balle aux Français). Et là, le pâté! Parce que la défense ne remonte pas avec le reste : 45 mètres entre les défenseurs et les attaquants, entre els deux des espaces que la Corée va chercher pour attaquer et placer (enfin) des attaques. Résultat des courses : un long centre que la défense française prend dans le dos en perdant ses repères, et Barthez qui hésite à sortir. Plomb. Une méchante erreur à ce niveau de compétition, surtout d'une telle défense.
Et demain? - La Suisse doit absolument battre le Togo pour prendre la main dans ce Groupe G. Et surtout penser à assurer la différence de buts (la Corée n'a battu le Togo que 2-1) pour arriver en bonne position lors de la dernière journée. On termine avec le Groupe H : rattrapage obligatoire pour l'Ukraine devant l'Arabie Saoudite. Et on attend une confirmation de l'Espagne face à la Tunisie.